Avec son dernier album "I Just Need to Conquer This Mountain", l'auteure-compositrice Blasko offre une expérience plus réfléchie et personnelle. L'album aborde le thème de la séparation de la jeunesse, avec un équilibre entre la tragédie et la comédie qui devient de plus en plus ténu au fil du temps. Enregistré à Sydney, cet album est le plus détendu de la longue carrière de Blasko, réalisé avec aisance et plaisir. Malgré les sujets abordés, l'album n'est pas sombre, mais plutôt une déclaration de positivité et d'espoir face aux difficultés de la vie. Blasko a déjà sorti six albums solo, ainsi que deux avec le groupe Seeker Lover Keeper. Elle a reçu des distinctions pour son travail musical, en plus d'avoir écrit pour des productions de Bell Shakespeare et pour la Sydney Dance Company.

'Big anonymous' est le nouvel album de la fascinante multi-instrumentiste, chanteuse et compositrice suédoise El Perro del Mar. Depuis 2006, Sarah Assbring nous hypnotise avec sa voix angélique et ses instrumentations pop, électronique influencées par le doowop, les ballades mystiques, les bandes originales de film etc... Sur 'Big anonymous', elle explore de nouvelles voies quasi mystiques la rapprochant de Fever Ray ou même Zola Jesus. Avec ce disque, elle va là où peu ose s'aventurer : dialogues avec les morts, réflexions sur sa propre mortalité et sur les ténèbres intérieures dont elle a hérité. C'est gothique, crépusculaire, lunatique et magnifique. Au final, c'est fascinant et profondément intime.

Kendrick Lamar surprend une fois de plus avec GNX, un album sorti sans préavis qui bouscule le monde du rap. Après l'immense succès de son single "Not Like Us" début 2024, véritable hymne de l'année, acclamé pour sa profondeur et ses punchlines tranchantes, Kendrick passe à la vitesse supérieure. Avec GNX il mêle des beats innovants à des textes ciselés et confirme son statut d'icône culturelle et artistique. Déjà numéro 1 sur toutes les plateformes de streaming, c'est actuellement le meilleur démarrage rap US en France de l'année avec + de 1,4 million de streams en moins de 24H.

Après une performance mémorable à la cérémonie d'ouverture des jeux Paralympiques, Lucky Love est devenu l'artiste à suivre. A l'aube de ses 30 ans Lucky Love a déjà vécu 1000 vies : comédien, danseur, scénariste, auteur, mannequin, il se révèle en tant que chanteur au sein de la troupe du cabaret de Madame Arthur avant de prendre son envol pour une carrière solo hors du commun. Son premier Ep lui ouvrira les portes d'une tournée internationale où il visite des pays aussi divers que la Géorgie, la Lettonie ou les USA. La cause : un titre " Masculinity " qui touche droit au coeur des millions de personnes dès la première écoute allié à un charisme solaire. Son premier album " I don't care if it burns " sort enfin et il est à son image : lumineux ! 13 titres mâtinés de choeurs gospel qui transcendent les différences et réconcilient les sombres années 80 avec l'insouciance des années 60, pour un cocktail 2024 inédit bien dans son époque ! Difficile de rester insensible aux charmes de ce premier album de Lucky Love : une invitation à la tolérance et à la fraternité qui lient chacun d'entre nous.

"La vie de star" est un album écrit et composé par Hanaa Ouassim. Entièrement chanté en Darija (le dialecte marocain), le disque fait la part belle aux inspirations pop, raï, et électroniques, avec, en toile de fond, une musique folklorique sans cesse transformée. Ses chansons parlent du prix de la liberté, de grand départ, de littoral, et d'échapper à son destin. Elle était en première partie de la création des Transmusicales de Rennes et a joué en première partie de Flavien Berger et Zaho de Sagazan. Pré-sélectionnée pour les Inouïs du Printemps de Bourges 2024.

Dunya, le titre du premier album de Mustafa, magistralement conçu et d'une tendresse à couper le souffle, se traduit approximativement en arabe par "le monde avec tous ses défauts". C'est un sujet noble pour un jeune auteur-compositeur, mais comme pour tous les thèmes au coeur de l'oeuvre de l'artiste canadien d'origine soudanaise - de la dévotion religieuse aux traumatismes de l'enfance, de la violence des gangs à l'intimité romantique - il l'aborde à travers une optique personnelle. Mélangeant les genres et les ambiances, tissant des détails romanesques dans des chansons folk instantanément mémorables, il a créé un album qui ressemble à une série de révélations personnelles, arrivant l'une après l'autre. Avec une voix feutrée capable de faire taire son entourage, Mustafa est passé rapidement du statut d'enfant prodige récitant des poèmes dans sa ville natale de Toronto à celui d'auteur-compositeur derrière de grandes chansons pop. Sur Dunya, il devient un auteur à part entière. Avec des apparitions de collaborateurs tels qu'Aaron Dessner, Rosalia, Clairo, Nicolas Jaar et bien d'autres, ainsi que Simon Hessmann, partenaire créatif de longue date de Mustafa, la musique révèle une voix confiante et distinctive qui n'a jamais semblé aussi prête à s'adresser au grand public.

Traversant les époques et les continents sur les traces des objets, Maestro explique ce qu'il y a à apprendre. Avec lui il y a aussi Psi, Minus, L'horloge et beaucoup d'autres personnages emblématiques que les enfants connaissent déjà. (13 épisodes).

- "Le saut du pingouin" d'Anastasiya Sokolova (2022, 5') : En haut d'une falaise, des jeunes pingouins se préparent à accomplir leur premier plongeon dans l'océan. Tous y parviennent sauf un, effrayé par les profondeurs sous-marines. Heureusement, il recevra l'aide d'un compagnon inattendu... - "Le petit Cousteau" de Jakub Kouril (2013, 8') : Fasciné par les exploits du Commandant Cousteau, célèbre explorateur des mondes marins, un petit garçon passionné de plongée rêve de vivre lui aussi de formidables aventures. Une drôle de rencontre au détour d'une rue enneigée le conduira sur les pas de son idole... - "Idodo" d'Ursula Ulmi (2021, 10') : Penché par-dessus sa pirogue, un petit garçon contemple les poissons du récif. Il s'interroge : d'où leur viennent toutes ces magnifiques couleurs ? Son grand-père lui raconte alors une mystérieuse légende. - "Le marin et la feuille" d'Aliona Baranova (2020, 6') : Un gigantesque marin conduit chaque jour des passagers en bateau à travers le monde. Un jour il se voit offrir une feuille d'automne par une petite fille. Des souvenirs refont alors surface. Depuis combien de temps n'est-il pas rentré chez lui ? - "Le hareng" de Lena von Döhren et Eva Rust (2023, 9') : Suite à l'attaque d'une mouette, un petit hareng se retrouve loin de son banc. Perdu, il va se lier d'amitié avec d'autres créatures marines grâce à la magie de la musique. Ensemble, pourront-ils vaincre leur ennemi commun ?

Une région rurale du nord de l'Inde. Après la mort de son mari, Santosh, une jeune femme, hérite de son poste et devient policière comme la loi le permet. Lorsqu'elle est appelée sur le lieu du meurtre d'une jeune fille de caste inférieure, Santosh se retrouve plongée dans une enquête tortueuse aux côtés de la charismatique inspectrice Sharma, qui la prend sous son aile. En bonus, un court métrage de la réalisatrice "The field" (2018, 19').

Fena est un jeune homme trans qui mène une existence trépidante à New York. Au cours d'une seule journée, son père chilien, son ex-petit ami et sa demi-soeur de 13 ans refont surface dans sa vie. Ayant perdu le contact avec eux depuis sa transition, Fena va devoir réinventer ces anciennes relations, tout en gérant les défis quotidiens liés à sa nouvelle identité.