Pour la première fois, P'tit Loup ne dort pas chez lui ce soir, mais chez sa cousine Louna. Malgré l'excitation, il est déboussolé lorsqu'il réalise qu'il n'a pas ses repères habituels. Tatie et Louna font tout pour le rassurer. Une histoire à lire à deux voix, le parent lit l'histoire et l'enfant participe en répétant les mots qu'il reconnaît grâce aux images.

Au fil des pages, cet album invite à poser son doigt sur les petits ronds tout en s'exclamant. Puis, à suivre les motifs de ronds, de plus en plus farfelus, pour s'amuser à faire des sons, à jouer avec sa voix et à chanter.

Alors que Trésor s'endort dans le noir, il rêve d'un pays de dunes jaunes où il embarque sur un océan tout bleu. Sa barque rouge le porte vers un spectacle de feux d'artifice multicolores. Un album pour rassurer les inquiétudes de la nuit et découvrir les couleurs.

Il était une fois un village, une rue, un jardin, une maison avec un toit de tuiles. C'est la maison de Miss Mousse. Un jour qu'elle s'ennuie, Miss Mousse voit apparaitre quelqu'un dans son jardin. C'est Facteur Mystère. On ne sait pas très bien d'où il vient mais ce que l'on sait, c'est qu'il est toujours prêt à rendre service… Après l'inoubliable Mimine et Momo, où main gauche et main droite font connaissance, le tandem Marie Nimier - Élise Caron revient avec une lumineuse histoire d'amour.

L'important, c'est ce qui n'est pas visible d'emblée, ce qui se cache, ce qu'on imagine : dans le ventre du loup, un Petit Chaperon rouge et sa grand-mère ou alors un gros tas de cailloux, selon le moment où l'on plonge dans le conte.

D'un côté, un lapin, avec deux grandes oreilles et une peau de lapin, et de l'autre, un chasseur, avec un fusil et des habits kaki. Le chasseur part chasser le lapin, mais le lapin chipe le chapeau du chasseur. Comme le chasseur sait chasser sans son chapeau, le lapin chipe les chaussures du chasseur...

Des hauts pas très élevés, des bas assez peu profonds... Sempé épingle avec férocité et tendresse les mille petits incidents des vies ordinaires. @Babelio Réunit des dessins humoristiques dans lesquels Sempé pose un oeil ironique sur la societé moderne. Cette nouvelle édition est enrichie de nouveaux dessins tirés de l'album Bonjour bonsoir. A reçu le prix Alphonse Allais 2003.@Electre

Dans Enfances (septembre 2011), Sempé s'attardait avec douceur et mélancolie sur le bonheur de l'insouciance. Avec son nouvel album Bourrasques et accalmies, il passe à l'âge "adulte" et le grand enfant qu'il est s'amuse à en croquer les contradictions. Entre bourrasques et accalmies donc, on retrouve, éclatante, la poésie de Sempé, ce rire nécessaire qui invite nos esprits (trop) sérieux à poser un regard différent sur le monde, les hommes et soi-même. Une véritable thérapie comme le dit Sempé : "Quand je me suis mis à dessiner, c'était peut-être une sorte de thérapie, j'ai eu envie de dessiner des gens heureux. De faire du dessin humoristique avec des gens heureux. Ce qui est de la folie. Mais c'est mon caractère". Cent-vingt petites scènes savoureuses content ces éclaircies pendant la tempête quand chacun tente de maintenir le cap ou de le garder.@Babelio

Florilège de dessins de l'humoriste, qui témoignent de son goût pour le sarcasme, le cynisme, les personnages décalés et déboussolés. Voutch croque le monde des nantis, ses cocasseries et ses absurdités. @electre

Écrire sur les livres ou les albums de Sempé n'est pas chose facile. D'abord, c'est élémentaire, parce qu'il s'agit de dessins, des dessins prétendument regroupés par "thèmes", mais qui n'ont finalement pas grand-chose en commun, puisque chacun d'entre eux constitue une histoire à lui tout seul, un petit moment de la vie quotidienne gracieusement croqué par la plume mince et astucieuse d'un maître en la matière. Et ensuite, parce qu'il s'agit de dessins humoristiques, dans lesquels c'est la petite phrase croquignolesque qui illustre le dessin (et pas l'inverse). Autant dire que faire un résumé "général" de ces petits chefs-d'oeuvre est tout à fait impossible, c'est comme ces excellentes plaisanteries qu'il est bien hasardeux de vouloir raconter quand on n'en est pas l'auteur ou qu'on n'en a pas le talent. Comme tous les précédents recueils de Sempé, Multiples intentions ne se raconte ni ne se résume, il s'émiette, se grignote doucement avec gourmandise, comme l'on dégusterait un cookie juste sorti du four @ Babelio