Originaire de Guinée et partenaire de Ba Cissoko, le virtuose Sekou Kouyate est la révélation world de l'année en s'associant avec le guitariste slamer New Yorkais Joe Driscoll. Une fusion de musiques urbaine et africaine d'une énergie rare. Joe et Sekou figurent parmi les talents prometteurs du magazine Songlines.

Avec Talassa, le musicien du Salento Dario Muci met en valeur, note par note, pièce par pièce, une seule chanson de protestation et d'espoir, comme un conteur chantant de sa terre natale avec toutes ses contradictions. Histoires vraies, actuelles et passées, sur la mer et la terre, sur le Salento et les migrants, de la lutte contre le gang mastering (embauche directe de main-d'oeuvre agricole pour des salaires très bas) jusqu'à la protection de l'environnement : Talassa serpente et se déroule à travers huit morceaux de musique du monde avec des paroles en dialecte du Salento.

Découvrez 'Megan', le nouvel album la figure du rap féminin US. Après avoir marqué son grand retour solo en dévoilant les titres 'Cobra' et 'Hiss' (sacré 1er du billboard US dès les premières semaines), Megan Thee Stallion nous confirme son statut d'icône ce nouvel album pour la première fois disponible en version physique. Inclus le hit 'Mamushi' feat. Yuki Chiba.

Kendrick Lamar surprend une fois de plus avec GNX, un album sorti sans préavis qui bouscule le monde du rap. Après l'immense succès de son single "Not Like Us" début 2024, véritable hymne de l'année, acclamé pour sa profondeur et ses punchlines tranchantes, Kendrick passe à la vitesse supérieure. Avec GNX il mêle des beats innovants à des textes ciselés et confirme son statut d'icône culturelle et artistique. Déjà numéro 1 sur toutes les plateformes de streaming, c'est actuellement le meilleur démarrage rap US en France de l'année avec + de 1,4 million de streams en moins de 24H.

K.O.G distille afrobeat, reggae et funk avec une énergie folle dans le seul et unique but de vous faire danser. Capable désormais d'évoquer ses douleurs et ses craintes, K.O.G. a choisi de puiser dans l'afrobeat et le highlife pour exprimer les facettes les moins dures de sa personnalité. Encore une dualité. Celle du highlife dansant et de l'afrobeat guerrier dont les cuivres d'ordinaire martiaux ont muté en zébrures pour baliser le chemin initiatique de K.O.G. 'Cet album est un voyage personnel qui parle de trois choses. Ma communauté, là d'où vient mon inspiration. Les racines highlife, soul, l'église, les cérémonies traditionnelles. Enfin, amener les gens à l'origine même de ma voix, de mes impulsions, de ma culture'. Pour ne plus former qu'une seule et même âme

Célébrant plus de 20 ans de carrière, l'artiste Youssoupha nous livre cet hiver son album le plus lumineux : Amour Suprême. Rap mature et apaisé, aux influences soul, gospel et afrobeat cet opus offre une nouvelle dimension au rap français et met en lumière l'amour sous toutes ses formes. Trois ans après les odyssées cosmiques de NEPTUNE TERMINUS, YOUSSOUPHA quitte les étoiles pour redescendre sur une terre qui lui est chère. Cette fois, l'histoire prend racine à Dakar, pays natal de sa défunte mère, où il redécouvre la noblesse et la richesse culturelle qui le nourrissent. Ce retour aux sources devient le socle d'une exploration musicale vibrante, puisant dans ses influences de toujours : entre rap, gospel, soul, chants de griots et afrobeat. Ce nouvel album, réalisé entre Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et le studio futuriste de Brad Pitt à Miraval, est produit par la crème des jeunes compositeurs venus de France, Belgique, Canada et Afrique. Dans AMOUR SUPREME, YOUSSOUPHA revisite son passé tout en se projetant vers un avenir empreint de spiritualité et d'élévation. Dès la première chanson, titre éponyme de l'album, il pose le ton : " La foi ne rend pas les choses faciles, elle les rend possibles. " Après avoir exploré des univers plus sombres dans ses précédents classiques du rap français comme NOIR D** et NGRTD, Youssoupha opère ici un retour en lumière, baigné de couleurs et de rédemption. Visuellement, l'album est magnifié par une pochette puissante et graphique conçue par le jeune artiste camerounais MAXIME MANGA, alias MBOA ART, étoile montante de la création visuelle africaine. Ce visuel souligne la noblesse, les contrastes et les racines que Youssoupha explore tout au long de l'oeuvre. Sur le plan musical, pour ce septième album, YOUSSOUPHA teinte son rap de gospel, de soul et de sonorités d'Afrique de l'Ouest. Entre samples, choeurs et bruitages, les voix y sont omniprésentes, conférant au disque une dimension émotive et romantique. Une réalisation musicale audacieuse sublimée ici et là par des orchestrations symphoniques grandioses arrangées par le violoncelliste OLIVIER KOUNDOUNO. Chaque titre de l'album est teinté de lyrisme, de tonalités chaleureuses, épiques et d'une force tranquille. Les thèmes abordés touchent au coeur et à l'âme : l'héritage pour sa fille (DIEU EST GRANDE), la résolution intérieure (FAIRE MIEUX), la solitude (PRIEZ SANS CRAINTE), l'élévation (SUPREME), et l'engagement politique et social (PROSES COMBATS). Tour à tour ironique (CAMÉRAS), introspectif (GOSPEL MOLOTOV, GRANDS BOUBOUS DES ANCÊTRES), YOUSSOUPHA enchaîne punchlines puissantes et formules poétiques. Avec AMOUR SUPREME, le lyriciste bantou, célébrant plus de 20 ans de carrière, offre un rap mature, assumé, introspectif et apaisé. Cet opus n'est pas seulement un album, mais une oeuvre lumineuse, un tournant pour le rap français et pour YOUSSOUPHA lui-même. Bienvenue dans son propre genre musical, le Spiritual Beat, reflet d'un artiste épanoui, ancré dans ses racines et résolument tourné vers un avenir où triomphe l'amour !

L'éternel voyage musical de Rusan Filiztek, acteur de la tradition vivante du saz ! Joueur de saz, le luth à manche long de l'Asie Mineure, chanteur, musicologue, Rusan Filiztek a beaucoup voyagé par les musiques, de son Anatolie natale à l'Istanbul de l'adolescence, puis à l'Irak et à la Syrie dont il a arpenté les musiques, avant d'arriver en Europe par l'Andalousie et de prendre la route de Paris. Pour son album Exils, il s'est entouré du guitariste flamenco François Aria, le percussionniste Juan Manuel Cortes, le flûtiste celtique Sylvain Barou, le joueur de duduk arménien Artyom Minasyan, la violiste Marie-Suzanne de Loye, la chanteuse grecque Dafné Kritharas, la chanteuse flamenca Cécile Evrot, les bassistes jazz Leila Soldevila et Emrah Kaptan. Un très beau livre-disque comme seul Accords Croisés sait le faire.

Une enquête aux frontières du réel. En revenant à Kings Hill, Friday a retrouvé son meilleur ami Lancelot. Ce petit prodige a toujours su résoudre les affaires étranges de la région. Mais cette fois, il y a laissé la vie. Alors que Friday est dévastée par le chagrin, pour les autorités, l'affaire est close : c'est un accident. Comment peut-on imaginer pareille sottise ? Lancelot travaillait sur une mystérieuse affaire au moment où Friday a découvert son corps dans leur Q.G. en feu. De toute évidence, on a essayé de le faire taire à jamais. Malgré la douleur, Friday se lance dans une épineuse enquête pour honorer la mémoire de son ami. De pistes en pistes, elle va se heurter à une énigme qui évoque une légende locale tout en essayant de déchiffrer les signes que Lancelot semble lui avoir laissés sur sa route. La jeune femme n'avait pas prévu qu'elle devrait se dresser face à une créature maléfique ! Le dernier tome de cette série à mi-chemin entre Stranger Things et Stephen King clôt la sombre enquête dans laquelle s'est lancée notre jeune héroïne. Ed Brubaker et Marcos Martin, deux talents acclamés de la bande dessinée nous font vibrer à travers un univers aussi onirique que mystérieux pour un polar aux frontières du fantastique. 

Faux accords, premier tome de Connexions paru en 2020, croisait les histoires de plusieurs personnages situés à un tournant de leur existence. Une opportunité professionnelle, une rupture douloureuse ou bien un accident les mettait souvent face à des choix de vie épineux. Pierre Jeanneau nous embarquait dans un récit choral servi par un dessin nerveux et un dispositif formel original, alliant décors fixes en représentation isométrique et procédés inspirés du théâtre et des jeux vidéos. Châteaux de sable développe de nouvelles trouvailles graphiques et ajoute de nouveaux fils à la toile narrative. Des personnages apparaissant au second plan du premier tome deviennent les protagonistes de celui-ci, et inversement. À l'instar de Julian et sa sœur Audrey, dont la famille a été percutée de plein fouet par les événements des précédents chapitres, ou de Déborah et Samuel, dont la vie est chamboulée par l'arrivée de leur premier bébé. Tout ce petit monde gravite autour du Rossignol, un squat associatif à l'existence menacée. Certains rêvent de fonder un foyer, d'autres luttent pour mettre à l'abri une famille d'exilés… Tous, à leur manière, doivent composer avec un environnement urbain qui leur résiste. Intense, émouvant et finalement apaisé, ce deuxième et dernier tome approfondit le portrait d'une génération qui tente de se bâtir un avenir.

Pour remplir les caisses vides du royaume, Charles Quint lance une nouvelle expédition dans le Nouveau Monde. Fernand Cortés en est le commandant. Il conduit ses troupes sur les terres de l'empereur aztèque Moctezuma. Ce dernier est étonné par ces aventuriers étrangers qui ne semblent pas constituer une menace et ne sait pas comment les traiter. Diptyque plein d’aventures, de romances, de trahisons et de grand spectacle, Cortès conte dans son premier tome la conquête de l’Empire aztèque par les conquistadors de Cortès. Dans leur récit, Cédric Fernandez et Christian Chavassieux équilibrent les points de vue et exposent autant les déboires de Cortès que les difficultés de l’empereur aztèque à maintenir l'ordre et la sérénité sur son territoire.