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Lorsqu’elle annonce la nouvelle à ses deux fils, le benjamin la croit et la soutient, l’aîné se range avec colère du côté de son père. Série dramatique sous tension entre huis clos intime et processus judiciaire, “Querer” a obtenu le Grand Prix au festival Séries Mania 2025.
Épisode 1
À 53 ans et après plus de trente ans de mariage, Miren quitte le domicile familial sans crier gare. Aux côtés de sa jeune avocate Paula, elle dépose officiellement plainte pour viol contre son mari Iñigo, et demande le divorce. Mère de deux garçons, Aitor, 31 ans, et Jon, 24 ans, elle leur annonce simultanément la nouvelle. Là où le benjamin croit sa mère, l’aîné se range avec colère du côté de son père.
Retrouver tous les épisodes de la série en cliquant ici.
Des pans entiers de la faune disparaissent à un rythme sans précédent sur tous les continents. Quels sont les grands foyers de disparition ? Que révèle la carte mondiale des espèces menacées ? Et que pouvons-nous encore sauver ?
Lorsqu’un mignon petit pug brun fait ses cabrioles dans son jardin, il s’en amuse. Progressivement, les animaux bruns envahissent les foyers des gens autour de Charly et prennent le contrôle de leur vie...
Ce beau portrait fait la chronique d’une trajectoire semée d’embûches autant que porteuse d’espoir.
D’aussi longtemps que remontent ses souvenirs, Sapir Berman a toujours rêvé en secret d’être une fille. C’est en tant que jeune homme, pourtant peu à l’aise dans son corps, qu’elle s’engage dans une carrière de footballeur, puis d’arbitre en Israël. Après son coming-out, en 2021 – une décision mûrie à la faveur du confinement –, elle entame une transition de genre, sociale, puis médicale. Indispensable à sa "deuxième naissance", le protocole de soins menace pourtant de saborder sa carrière montante dans le sport de haut niveau : les bloqueurs de testostérone qu’elle prend pendant un an, dans l’attente des opérations qu’elle s’apprête à subir, transforment son corps et réduisent considérablement ses performances physiques… Malgré les déconvenues, Sapir n’entend pas, pourtant, renoncer à son rêve.
Modèle malgré elle
De jeune arbitre anonyme, Sapir Berman est devenue une icône en Israël, et dans la communauté LGBTQIA+ internationale, en s’imposant à 26 ans comme la première femme trans au monde à arbitrer un match de football professionnel. Au plus près de son sujet, ce beau portrait retrace un itinéraire semé des embûches inhérentes à tout parcours de transition, encore complexifié par les enjeux d’un métier où prévalent de stricts critères de performance et des codes de virilité persistants. Le documentaire de Liran Atzmor montre ce processus sous un angle résolument optimiste, porteur d’espoir : s’affranchissant des quolibets qu’elle peut toujours essuyer, Sapir bénéficie du soutien sans faille d’une famille aimante et d’un entourage professionnel ouvert aux évolutions. Et si sa notoriété nouvelle fait d’elle un modèle, une source d’inspiration pour la communauté qu’elle représente, c’est presque malgré elle : ce qui compte avant tout pour Sapir, c’est de s’épanouir dans son corps et dans son métier.
Relecture au féminin des films de sabre et de kung-fu, le quatrième opus de Quentin Tarantino est un éblouissant festival de références cinéphiliques, avec une Uma Thurman magistrale en guerrière vengeresse.
Ex-tueuse à gages, une jeune femme enceinte, qui s’apprête à se marier, est massacrée avec les autres membres de la noce dans une chapelle perdue au cœur du Texas. Plongée dans le coma durant quatre ans, celle dont on ignore le nom se réveille soudainement. Meurtrie par la perte de son enfant, elle n’aura de cesse d’assouvir sa vengeance envers les auteurs de la tuerie, qui s’avéreront être ses anciens complices du gang du Détachement international des vipères assassines, dirigé par le mystérieux Bill. O-Ren Ishii, devenue reine du crime organisé à Tokyo, et Vernita Green, reconvertie en paisible mère au foyer californienne, figurent en premières places sur la liste de la Mariée, laquelle répond aussi au surnom de Black Mamba, un serpent des plus dangereux.
La samouraï
Scindé en deux parties sur décision des producteurs de Miramax inquiets de sa longueur, le quatrième long métrage de Quentin Tarantino est devenu un diptyque. Revisitant les codes virils du film d’action selon un point de vue résolument féminin, le premier volet rend un hommage aussi foisonnant que passionné aux films d’arts martiaux hongkongais (wu xia pian) et de sabre japonais (chanbara) ainsi qu’au cinéma d’exploitation des seventies qui ont bercé la jeunesse du plus cinéphage des réalisateurs américains. De l’iconique costume jaune porté par Bruce Lee dans son dernier film au personnage de Hattori Hanzo déjà joué par Sonny Chiba dans une série télé nipponne de 1980, en passant par la présence de l’actrice (Chiaki Kuriyama) de Battle Royale de Fukasaku ou par la liste de noms de La mariée était en noir de Truffaut, les citations sont légion. Aussi ludique que violent, visuellement splendide dans son alternance de séquences animées, en ombres chinoises, en split screen ou en noir et blanc, Kill Bill vol. 1 s’achève sur un combat d’anthologie magnifiquement chorégraphié, qui allie virtuosité, humour et hémoglobine. Porté par une bande-son mémorable, le récit à la narration éclatée fait la part belle à ses actrices, de l’impériale Lucy Liu à la glaciale Daryl Hannah. Quant à Uma Thurman, sidérante en impitoyable samouraï blonde, laconique et solitaire, elle est tout simplement inoubliable.
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Le film est interdit au - de 16 ans
Une chapelle isolée du Texas se dessine, immaculée, dans le noir et blanc élégant qui ouvre ce second volet. S’y déroule la répétition d’une cérémonie nuptiale. La future mariée, enceinte et accablée de chaleur, s’en extirpe et se glisse au-dehors, au son des notes d’une flûte traversière. Bill, son mentor et amant dans une vie passée, chef d’un gang de tueurs à gages, l’a retrouvée. Quelques années plus tard, la jeune femme entreprend de traquer les auteurs du massacre de la chapelle et de se venger. Précédée de sa réputation, Beatrix va devoir affronter Bud, videur d’une boîte de nuit minable, qui se montre redoutablement sadique, puis sa rivale, la cynique et borgne Elle Driver, maniant aussi bien le sabre japonais que l’usage du poison. Avant d’atteindre son objectif ultime : tuer Bill.
Kung-fu master
Présenté au Festival de Cannes juste avant sa sortie en France en mai 2004, ce deuxième volet de Kill Bill emprunte un rythme plus lent que le précédent et accorde davantage de place aux dialogues et à l’humanité des personnages, tout en conservant l’humour décalé et l’ironie typiques de Quentin Tarantino. Placé sous le patronage hybride des westerns-spaghettis de Sergio Leone ou Sergio Corbucci et des films d’arts martiaux hongkongais tels que La 36e chambre de Shaolin (1978) – dont l’acteur star Gordon Liu interprète d’ailleurs ici l’intraitable maître Pai Mei –, cette suite se révèle tout aussi riche en clins d’œil cinéphiles, à commencer par le choix du comédien qui incarne l’énigmatique Bill, l’épatant David Carradine, héros de la célèbre série des années 1970 Kung Fu. Si le personnage d’Uma Thurman se montre plus sauvage que jamais en combattante acharnée, le film retrace aussi l’évolution de sa relation à Bill et son émancipation. Elle passe du statut d’enfant et d’élève (en témoigne son patronyme, Kiddo, qui se traduit par "mon petit", ou encore son attitude juvénile et admirative face à Bill dans les flash-back) à celui de mère et d’égale dans la dernière et longue séquence où son instinct maternel la verra triompher du père/maître/tortionnaire. Car Kill Bill se veut aussi, derrière la déclaration d’amour fou au cinéma, une ode à la figure maternelle de la part d’un réalisateur élevé par une mère célibataire admirée. Mais près d'une décennie et demie après la sortie du film, Uma Thurman mit un bémol à ce discours émancipateur, en révélant avoir subi un grave accident lors du tournage, causé par l'obstination de Quentin Tarantino à lui faire exécuter une cascade en voiture qu'elle refusait. Une drame longtemps dissimulé à la demande de la production et notamment d'Harvey Weinstein. Le cinéaste a confié par la suite que cet épisode était "l'un des plus grands regrets de [sa] vie".
Des années durant, il a pédalé en tête, essorant tous ses concurrents. Retour sur la carrière du plus grand des cyclistes, 80 ans tout rond, et sur la cruauté du public à l'égard de celui qui gagnait trop.
Il roulait "pour gagner". Le "Cannibale", comme l’ont surnommé ses concurrents au fil d'un long règne sans partage au sommet du cyclisme sportif, a cumulé les exploits, remportant entre 1969 et 1974 cinq victoires consécutives du Tour de France, Everest du cyclisme. "Tour de France", c'était déjà le surnom à l'école de ce petit Belge hyperactif auquel le vélo aura servi de cadre. Après avoir remporté le Championnat du monde amateur en 1964, il amorce sa gloire professionnelle en gagnant le Paris-Nice, puis son premier Tour de France. Au total, le géant Merckx a remporté 525 courses sur route, battu tous les records et imprimé sa marque sur le monde du cyclisme, pour qui il reste le plus grand, près de cinquante ans après avoir quitté la compétition.
Sur "son petit surhomme de chemin"
"Exact au rendez-vous que sa jeune légende lui a prescrit, sans hargne, rogne ou grogne, par le jeu naturel de dons hors du commun, Eddy Merckx allait son petit surhomme de chemin", disait de lui Antoine Blondin dans ses chroniques pour L'Équipe. Grâce aux images d'archives et aux témoignages de sa famille ou d'anciennes gloires du cyclisme (comme Bernard Thévenet, auréolé de son statut de "tombeur de Merckx"), le documentaire de Christophe Hermans et Boris Tilquin revient sur la formidable carrière du champion, qui a célébré ses 80 ans le 17 juin, sans occulter le scandale de dopage qui aura sali son entrée dans l'arène. En miroir, les documentaristes racontent également, par de stupéfiantes images d'archives où l'on voit Merckx conspué, agoni d'insultes, frappé à son passage par les spectateurs du Tour, la cruauté à son égard d'un public lassé de ses succès qui, au pic de sa gloire, espérait le voir s'effondrer. Sic transit…
Une savoureuse comédie pince-sans-rire, où l'on retrouve Michael Palin et Maggie Smith, deux ans après "Drôle de missionnaire".
1947, dans un village du Yorkshire. Si l'Angleterre a gagné la guerre, les temps restent durs pour les sujets de la couronne britannique, soumis à un rationnement alimentaire de plus en plus strict – pas plus d’une tranche de bacon par semaine ! Aussi, dans l’austérité ambiante, la nouvelle du mariage de la jeune princesse Elizabeth avec Philip, duc d'Édimbourg, fait-elle l'effet d'une bouffée d'oxygène. Pour célébrer l'événement, un grand banquet est organisé par les notables du coin pour des invités triés sur le volet. La viande servie proviendra d’un réseau clandestin déjà bien rodé, que surveille de près l’opiniâtre inspecteur Wormold… Observant ces manigances au fil de ses visites à domicile, et encouragé par les rêves de grandeur de son épouse, le débonnaire Gilbert Chilvers, pédicure de son état, se met en tête de subtiliser le porc engraissé clandestinement pour le festin…
Coups bas et cochonnailles
Situé dans une période assez rarement traitée au cinéma, Porc royal choisit à dessein un sujet des plus triviaux pour esquisser une satire particulièrement bien sentie d’une société britannique d’après-guerre écrasée par les privilèges de classe. Une comédie pince-sans-rire, avec un soupçon de l'esprit foutraque des Monty Python, qui prêtent à l'entreprise l'un de leurs dignes représentants, Michael Palin. Comme dans Drôle de missionnaire, deux ans plus tôt, il forme avec la délicieuse Maggie Smith un couple curieusement assorti, surnageant au milieu d’une galerie de personnages rivalisant de mesquineries et de coups bas.