Au beau milieu du mariage de sa soeur, Zelu apprend qu'elle a perdu son travail à l'université et que son roman ne sera pas publié. Handicapée, au chômage et anxieuse quant à la réaction de sa famille, Zelu a peur et, dans la nuit, entreprend l'écriture d'un roman de science-fiction mettant en scène des androïdes et des IA. Alors qu'elle rencontre enfin le succès, réalité et fiction s'emmêlent.

Séparée d'une mère psychotique à la naissance, l'auteure avait déjà connu quatorze maisons d'accueil et changé de nom à plusieurs reprises à l'âge de 7 ans. A travers ce récit intime, elle se réapproprie sa vie d'enfant du système et raconte son histoire, entre abandons, adoptions aberrantes, délinquance et drogue, avant la découverte salvatrice de l'art, de la musique et des livres.

L'autrice fait le récit de sa lutte lorsqu'elle apprend en mars 2020 qu'Adam, son fils de 4 ans, est atteint d'une leucémie rare. Après une greffe et plusieurs semaines en chambre stérile, Adam reprend peu à peu la route de l'enfance et sa mère le chemin de la joie.

Célèbre artiste, Gobain Machin s'est perdu en montagne et son corps reste introuvable. Amis, parents, amants, artistes, galeristes et collectionneurs prennent à tour de rôle la parole pour lui rendre hommage. A travers leurs récits, la vie de Gobain se dévoile par bribes. Premier roman.

A presque 30 ans, Sam et Elena mènent une existence étriquée sur une île de l'Etat de Washington, se saignant pour couvrir les frais médicaux de leur mère, gravement malade. Elles s'accrochent à un rêve, quitter l'île pour vivre leur vie. Un soir, un ours apparaît près de leur maison. Terrifiée, Sam est convaincue qu'il est temps de partir tandis qu'Elena, envoûtée, remet en question leur projet.

Yara a tout pour être heureuse : un mari travailleur, deux enfants magnifiques et un poste à l'université qui lui permet de vivre de sa passion pour l'art. Seulement, tiraillée entre la préparation des cours, la gestion du foyer ou encore l'absence de Fadi, son époux accaparé par sa vie professionnelle, elle s'interroge sur l'hérédité de la malédiction qui a pesé sur sa mère en Palestine.

La vie d'H. Kureishi bascule le 26 décembre 2022. Victime d'une attaque cérébrale qui le rend tétraplégique, il raconte son état de santé, le rôle de sa famille, la rééducation, ses nouvelles sources de motivation, entre autres. Ses secrets d'écriture, son amitié avec S. Rushdie ainsi que d'autres anecdotes littéraires sont évoqués.

Condamné à la perpétuité en Israël, Nasser rêve de liberté face au mur de sa cellule, qu'il s'imagine se mettre à lui répondre. Lorsque Nanna, une jeune avocate, s'éprend de lui, son monologue intérieur se transforme en dialogue passionné. Les visites hebdomadaires devenues insuffisantes, un échange épistolaire s'engage. Un récit carcéral introspectif et onirique évoquant l'histoire palestinienne.

France, 1772. Tarare est élevé par sa mère après la mort de son père dans une rixe. Battu par le nouveau compagnon de sa mère, il survit miraculeusement avec la capacité d'engloutir tout, objets ou êtres. Présenté comme une bête de foire, il devient espion pour le compte de la nouvelle République. Roman inspiré de l'histoire vraie du glouton de Lyon.

Un livre de plus sur la banlieue ? Pour dénoncer son " communautarisme " et son " séparatisme " ? Pour célébrer sa " diversité " et son " dynamisme " ? Non. À rebours des clichés, une enquête patiente menée pendant dix ans par Fabien Truong et Gérôme Truc dans la foulée des attentats de 2015, à Grigny, ville " la plus pauvre de France " – qui est aussi celle du " terroriste de l'Hyper Cacher ". Au plus près des personnes et des faits, Grands ensemble éclaire d'un nouveau jour le rapport des quartiers populaires aux attentats islamistes et, de là, la vie ordinaire de leurs habitantes et habitants, à l'épreuve des violences qui pèsent structurellement sur leur quotidien : celles des trafics et de la police, mais aussi de l'exploitation, de la pauvreté, du racisme, du virilisme et de la stigmatisation. À l'épreuve aussi des blessures intimes et des combats communs. Comment tient-on dans ces conditions ? Qu'induit le fait de vivre en se sachant scruté par les médias, pointé du doigt quand un voisin bascule dans le terrorisme ? Pourquoi les conditions de vie dans ces quartiers ne cessent-elles de se dégrader, alors qu'une large part de leur population parvient à trouver sa place dans la société ? Les réponses apportées ici épousent le rythme et les contours de multiples trajectoires entrecroisées. Des vies qui rappellent que la pauvreté et la marginalisation engendrent solidarités mais aussi rivalités, pavant la voie à un rapport au monde où le ressentiment coexiste avec l'espoir et la joie.