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En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s'apprêtent à passer la nuit à même le sol de l'école. Alors que les forces de l'ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d'une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.
Alma a 26 ans, dont cinq passés au service d’un des gangs les plus violents du Guatemala. Condamnée à mort par ses anciens frères d'armes pour avoir voulu quitter la "Mara", elle a survécu de justesse à leur tentative d'assassinat, mais ne peut plus se déplacer qu'en fauteuil roulant. Face à la caméra, elle fait le récit de son initiation et des crimes les plus horribles dont elle a été complice pour le compte de sa "clique". Une mise à nue poignante et sans concession d'une criminelle en quête de rédemption.
Tortionnaire et victime
Passages à tabac, rackets, séquestrations, meurtres… : au fil de cet entretien, Alma décrit les atrocités qu'elle a infligées à ses victimes avec un détachement et un sens du détail stupéfiants, parfois insoutenables. Les seuls moments où elle laisse affleurer son émotion sont ceux où elle relate les drames qui ont jalonné sa vie et l’ont entraînée sur la voie de la criminalité. Un récit intense, en face à face, juste complété par quelques coupures de journaux, photos et dessins. Ce film saisissant illustre le quotidien infernal des habitants des quartiers déshérités du Guatemala, entre guerre des gangs et misère sociale.
Chef du restaurant Manresa à Los Gatos (Californie), David Kinch, pionnier de la haute cuisine respectueuse de la terre, a fait ses classes en France, en Espagne, en Allemagne et au Japon. À quelques pas de son restaurant, d’un côté les puces électroniques de la Silicon Valley, de l’autre les girolles qu’on ramasse le long des sentiers de forêt dans les collines de Santa Cruz. Ici, le vin est produit en biodynamie au cœur des bois de chênes, les ormeaux élevés sous les pontons de Monterey dans les eaux marines les plus pures du monde, et les fabuleux agrumes proviennent du jardin-conservatoire de Gene Lester. Une abondance californienne superbement mise en valeur par David Kinch que l'on suit en cuisine, mais aussi en cueillette et dans le potager de Love Apple Farms, qui fonctionne exclusivement par contrat avec le restaurant.
À Hangzhou, dans la province du Zhejiang, Dai Jianjun met tout son cœur à préserver les anciennes doctrines alimentaires qui constituent la diététique chinoise, un art qui se perd et qu’il cherche à sauvegarder. Cela passe par la protection des produits agricoles en péril, par l’établissement de restaurants dédiés aux cuisines traditionnelles, mais aussi par la création d’une grande ferme expérimentale : c’est Gong Geng Shu Yuan, le paradis terrestre de Dai Jianjun, correspondant rural de son célèbre restaurant de Hangzhou, le Manoir de Long Jing . Tour à tour à Hangzhou et à Suichang, nous suivons Dai et ses amis dans leurs recherches gastronomiques et leurs visites aux producteurs.
À Porto-Novo, la capitale du Bénin, le père Godfrey Nzamujo a créé le Centre Songhaï, qui remplit plusieurs fonctions : système d’agriculture biologique fondé sur le recyclage et la préservation de la biodiversité, lieu d’hébergement et de restauration où sont servis les produits cultivés sur place, et centre de transformation alimentaire avec point de vente. Mais Songhaï, c’est surtout un label de qualité, le premier issu d’Afrique. Le charismatique père Nzamujo nous présente son travail ainsi que divers aspects de l’agriculture et de la cuisine béninoises.
Aujourd’hui, un enfant meurt toutes les 16 secondes dans le monde d’une maladie évitable par vaccination. Comment expliquer que ces pathologies qu'on pourrait éradiquer comptent encore parmi les premières causes de mortalité ? Le Dessous des cartes analyse les limites de la couverture vaccinale de base.
Par ses multiples interprétations par le cinéma contemporain, l’univers d’Edward Hopper est familier au public. Sa figuration inclassable tisse un dialogue entre les apparences et la lumière, les évidences et les énigmes. En s’attachant à la vie personnelle de l’artiste dans le contexte de l’Amérique du XXe siècle, « La Toile blanche d’Edward Hopper » témoigne de l’indépendance farouche d’un peintre, conscient des enjeux de l’art de son temps, hostile à l’enfermement auquel pouvait le conduire un art moderne américain opposant réalisme et abstraction. Le film donne chair à l’artiste, transpose sa poésie réaliste et métaphysique.
Le dessous des cartes s'aventure en forêt et consacre deux émissions à son observation. Dans ce premier numéro, Jean-Christophe Victor évoque l’histoire de la forêt française et nous fait découvrir le patient travail d’inventaire. Suite au succès de l'Atlas junior du Dessous des cartes et du livre de Jean-Christophe Victor Itinéraires géopolitiques en grand format, ces deux ouvrages, coédités par ARTE Éditions et Tallandier, viennent de paraître dans une version compacte et actualisée, à prix réduit. La maquette de l'Atlas junior a été revisitée afin d'être plus accessible au public "jeune ado" auquel le livre est destiné.
Au cœur de l'Amazonie, le géographe François-Michel Le Tourneau, membre du CNRS, part explorer une région hostile, aux confins du Brésil, du Surinam et de la Guyane française, tombée dans l’oubli depuis plus de quarante ans. Ici, près des sources du fleuve Jari, les moyens modernes destinés à recueillir des informations géographiques peinent à percer la couverture nuageuse permanente des monts Tumucumaque. Même les optiques haute définition des satellites ne fournissent que des images déformées par le relief tourmenté.
Mythique Eldorado
Située à la croisée d'anciennes routes de commerce des ethnies amérindiennes, cette région a pourtant fait l’objet de nombre de convoitises pendant trois cents ans. Aux XVIIIe et XIXe siècles, certains y ont cherché le mythique Eldorado décrit par les conquistadors. C'est sur les traces de ces grands explorateurs du passé qu'en août 2011, l’expédition Mapaoni entreprend de marcher, en suivant également le chemin emprunté en 1937, sous le régime nazi, par une expédition naturaliste allemande. Une remontée sur plus de 750 kilomètres du fleuve Jari, affluent méconnu de l'Amazone, jusqu'à la borne marquant la frontière entre les trois pays. L'objectif ? Cartographier la région. Avec vingt hommes et trois pirogues, la mission va tenir un mois en autonomie complète dans cette forêt tropicale réputée inaccessible.
Près de la moitié des 80 millions d’Éthiopiens sont chrétiens. Ils considèrent que l’Église orthodoxe éthiopienne est la plus proche du christianisme des origines.
Dans la province du Tigré, dans le nord du pays, il existe un territoire reculé et dédié à la vie monastique, le Woldeba. Là-bas vivent environ un millier de moines et d’ermites qui mènent, à l’abri des regards et loin du monde profane, une vie d’abstinence, de jeûne et de prière. Pour ces religieux, mourir au Woldeba, c’est accéder directement au paradis.Alors qu'il n’existait aucun document filmé de cette région, François Le Cadre, chercheur au Centre des mondes africains, a pu s'y rendre pour observer les pratiques religieuses des moines et glaner des informations sur un homme très connu en Éthiopie, saint Samuel. Il a fondé au XIVe siècle le plus important monastère de cette "terre des moines". Son enseignement s’est inspiré de celui de saint Antoine, un des pères du désert.