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Un couple, Eric reporter confirmé et Leila sa compagne, redécouvrent les sensations vitales du désir amoureux et de l’engagement social. Lorsqu’Éric apprend que rien ne va plus, que ses cellules s’emballent telles des herbes folles, l'impatient devient patient. Pendant cette période de vacuité, le héros converse avec l’Ankou en passant le balai dans la cuisine de sa maison bretonne, essaie de faire l’amour clandestinement dans sa chambre d’hôpital, gamberge sur ce crabe qui lui déglingue sexualité et mémoire. Se remémore des scènes vécues par le reporter qu’il fut.
Elle est située entre Afrique noire et Maghreb, le Sahara et l'Atlantique, voisine d’un Mali déstabilisé par la guerre civile : où en est la Mauritanie aujourd’hui ? Comment ce pays immense et si peu peuplé assure-t-il sa survie économique et sa sécurité intérieure dans un espace menacé par la présence d’AQMI ? Le dessous des cartes se penche sur ce pays méconnu et pourtant au cœur de l’actualité.
Hier comme aujourd'hui, l'histoire des banques française est une histoire surprenante, brillante, irrationnelle, burlesque et tragique. Alors que la question de la place des banques dans notre société est primordiale, jamais l'exploration de leur histoire n'aura été plus urgente. Ce film mettra en lumière des événements dont les conséquences conditionnent la vie de tous aujourd'hui.
À la suite d'un putsch militaire en Indonésie, plus d’un million de personnes – accusées, entre autres, d’être des sympathisants du parti communiste récemment interdit – furent torturées et massacrées par des troupes paramilitaires, avec la bénédiction de Suharto, le futur chef d'État. Ce génocide perpétré en Indonésie entre 1965 et 1966 est l’un des plus méconnus du siècle. Les coupables n’ont jamais été inquiétés, et pour cause : certains d’entre eux tiennent toujours les rênes du pouvoir. Les cinéastes Joshua Oppenheimer et Christine Cynn ont souhaité rencontrer ces criminels qui semblent sans remords. Devant la caméra, les tortionnaires Anwar Congo et Herman Koto retournent sur les lieux du crime et y évoquent leurs souvenirs, avec un détachement glaçant. Le documentaire prend alors un tour inattendu : les bourreaux, anciens mafieux dans le milieu du cinéma, décident de se mettre en scène dans un film dont ils seront les acteurs. Dans des séquences surréalistes inspirées de films de gangsters américains ou du cinéma fantastique indonésien, ils rejouent les tueries avec délectation et fierté, en se grimant et en convoquant des figurants en nombre pour incarner les victimes de leurs tortures, viols et assassinats.
Histoire monstrueuse
Le titre original de ce documentaire, "The act of killing", joue sur la confusion qui s’installe entre l’acte criminel et la performance d’acteur. C’est un document de cinéma profondément dérangeant, sans aucun commentaire, où les protagonistes d’une histoire monstrueuse se transforment en mauvais comédiens de série B. Indonésie 1965 – Permis de tuer a bouleversé les spectateurs du Festival du cinéma de Toronto lors de sa présentation en 2012. C’est le premier volet d’un diptyque dont la seconde partie donnera la parole aux survivants, contraints de vivre aux côtés de leurs bourreaux, près de cinquante ans après les faits.
En 2011, la république du Soudan du Sud est devenue la plus jeune nation du monde et le 193e membre des Nations Unies. Après une guerre de cinquante ans qui a opposé les musulmans de Khartoum, au Nord, aux rebelles animistes et chrétiens du Sud, et qui a fait 2 millions de morts et 4 millions de déplacés, les attentes sont immenses. Le pays a déjà son drapeau et une capitale mais, le jour de l'indépendance, tout reste encore à faire : le tracé des frontières, l’établissement d’une armée, d’une justice... Comment construit-on un État là où il n’y a rien ? Après le Kosovo et le Timor-Oriental, les professionnels onusiens accompagnent la naissance du Soudan du Sud grâce à des feuilles de route chiffrées en milliards de dollars. Les réalisatrices ont suivi pendant un an la représentante de l’ONU, Lise Grande, et Riek Machar, un ancien chef de guerre devenu vice-président du pays, alors qu’ils tentent de mettre la théorie en pratique pour façonner cette jeune démocratie.
Le poids de la réalité
"Au début on n'y croit pas. Ensuite, il faut s'adapter et c'est compliqué !", constate calmement Riek Machar, ancien chef de guerre devenu vice-président de la République du Soudan du Sud, tout nouvel État indépendant créé le 9 juillet 2011. La séparation à peine achevée avec les habitants du Nord, il lui faut apprendre à construire et gérer un pays (presque) en paix. Certes, la population est en joie, et Riek Machar se prend à rêver d’un aéroport international, d’un musée national protégé par digicode et d’une grande capitale moderne – matérialisée par la maquette démesurée qui trône dans son bureau ! Mais l'urgence est de jeter les bases d'un État démocratique dans un pays ravagé par un demi-siècle de conflit sanglant. Lise Grande, experte-conseil aguerrie en "fabrication d'État" de l'ONU, est là pour ramener le gouvernement sur terre... Avec son sourire et son air décontracté, elle tente avec ses équipes d'adapter les dogmes de la démocratie occidentale à une nation qui ignore tout des droits de l'homme, de la justice et de l'impôt, et dont les soldats ne désarment pas. Mais son "plan Marshall" est bientôt mis à mal par le poids de la réalité, surtout quand l'exploitation du pétrole ravive les tensions entre les deux Soudan…