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Créée il y a dix ans par Bartabas au château de Versailles, l’Académie du spectacle équestre est à la fois un lieu de création, d’apprentissage, de travail et de vie. Les écuyers, principalement des femmes, y apprennent l’art équestre et l’associent à d’autres disciplines artistiques comme le chant, la danse, l’escrime et le tir à l’arc japonais. La réalisatrice a passé une année avec ces pensionnaires hors du commun, qui ont le privilège de chevaucher dans les allées désertes du parc au petit matin, et perfectionnent leur art en sublimant une relation homme-animal qui mûrit avec les années.
École de la sensation
Le documentaire nous fait découvrir le quotidien d’une petite communauté qui vit et travaille ensemble six jours sur sept, à travers, notamment, les yeux brillants d'enthousiasme de Maïlys Fourgneux, nouvelle venue dont on suit l'installation dans un joli mobil-home à proximité du château, les premiers pas, une audition avec Bartabas… Ici, chaque pensionnaire est salarié et met la main à la pâte en passant de longs moments à s'occuper des chevaux. Des interviews de Bartabas, de Laure Guillaume, écuyère titulaire, et de nombreux autres pensionnaires, novices ou confirmés, donnent un aperçu complet de la philosophie des lieux, une école de la sensation, où l'on apprend en faisant. "Ça ne sert à rien d'expliquer les choses, il faut que les gens les ressentent et les vivent", explique Bartabas. Une occasion unique de découvrir l’intimité de ce corps de ballet, dans le superbe décor du château de Versailles, poétiquement rendu par la caméra.
Depuis la naissance du système solaire il y a 4,5 milliards d’années, des mutations de tous ordres se sont enchaînées, sans jamais s’arrêter. Nous ne sommes pourtant qu’à la moitié de notre histoire, l'implosion du soleil étant prévue dans 4 milliards d'années. À quoi ressemblerons-nous d'ici là ? À quelles nouvelles mutations devons-nous nous attendre ? Quels problèmes jurodiques et d'éthiques cela soulève-t-il ? Comment allons-nous nous adapter au changement climatique et à la crise des énergies fossiles ? Quel habitat, quelle nourriture seront à notre disposition ? Quelle agriculture et quel modèle économique peut-on envisager ? Serons-nous obligés de vivre sur d'autres planètes ? Parcourant le monde en passionné candide, extraits de films d'anticipation et animations 3D à l'appui, le designer Philippe Starck dialogue avec des visionnaires qui évoquent leur monde de demain. Notamment Kevin Warwick, le chercheur "cyborg" anglais qui expérimente sur lui-même des implants placés sous sa peau et connectés à un ordinateur ; George Church, l'un des premiers scientifiques à avoir séquencé le génome humain, qui rêve d'un homme "réparable à l'infini" ; l'expert en géopolitique François Gemenne avec qui le designer évoque notamment les villes flottantes autosuffisantes imaginées par l'architecte belge Vincent Callebaut pour lutter contre les phénomènes de surpopulation et les migrations climatiques ; un restaurateur certain que les insectes seront la nourriture de demain ; l'Américain Jérémy Rifkin qui prône "la troisième révolution industrielle" alliant communication Internet et énergies renouvelables ; l'astronaute Jean-François Clervoy qui envisage la vie hors de la Terre, en cas d'impossibilité de survie ici-bas…
L'énergie hydraulique est la troisième source d'électricité dans le monde et la première d'origine renouvelable. Les barrages hydroélectriques répondent à des besoins essentiels, mais leur impact environnemental fait débat. Illustration avec deux cas de figure différents, l’un en Turquie, l’autre au Niger.
Situé au cœur de la péninsule indochinoise, le Laos est l’un des derniers États centralisés autour d’une idéologie communiste, incarnée par un parti unique.Aujourd’hui, le pays sort de son isolement et son économie se développe rapidement. Le Dessous des cartes s’interroge sur l'avenir du Laos : pourrait-il devenir un nouvel émergent en Asie du Sud-Est ?
En 1958, alors que le pays, pris dans la tourmente de la guerre d'Algérie, se déchire, le président René Coty appelle le "plus illustre des Français", le général de Gaulle, à former un gouvernement. Celui-ci met alors en place la Ve République, régime qui demeure unique au monde et s'appuie sur l'élection du président au suffrage universel. Celui-ci concentre un nombre impressionnant de pouvoirs. Depuis, la France continue, à chaque élection présidentielle, à chercher l'homme providentiel. Dès le début, ce système a suscité de nombreuses critiques, qui ont grandi durant "l'hyperprésidence" de Nicolas Sarkozy et n'ont pas disparu avec la "normalité" prônée par François Hollande.
Tous pour un ?
Ce documentaire donne la parole à de fins connaisseurs de la vie politique hexagonale et des arcanes constitutionnelles : Guy Carcassonne, professeur de droit public, le journaliste Edwy Plenel, le député Europe Écologie Les Verts Bastien François, Paul Alliès, qui milite pour la VIe République, le philosophe Marcel Gauchet, etc. Ils pointent, parfois avec humour, les défauts du régime présidentialiste à la française : l'affaiblissement du Parlement, qui s'est aggravé avec l'instauration du quinquennat en 2000, les effets de cour, le modèle patriarcal qui essaime dans toute la société française. Mais la constitution de 1958 trouve aussi des défenseurs, notamment Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, qui rappelle qu'elle a mis fin à l'instable IVe République qui faisait et défaisait les gouvernements à un rythme effréné. Des images d'archives soulignent la solennité élyséenne : Pompidou écouté religieusement par ses ministres, Valéry et Anne-Aymone Giscard d'Estaing présentant leurs vœux distingués, Mitterrand entouré de courtisans… En les confrontant à d'autres vidéos, celles, notamment, du mouvement des Indignés, ce documentaire souligne le décalage entre ce monde hors du temps et la société d'aujourd'hui, connectée, participative, et moins encline qu'autrefois à se plier à la volonté du chef unique et adulé.
Le dessous des cartes étudie les causes structurelles portant en germe le premier conflit mondial : transformations de l’économie européenne, montée en puissance du pétrole par rapport au charbon, présence commerciale grandissante de l’Allemagne, hégémonie coloniale de la France et du Royaume Uni.
Tout le monde a le droit de migrer. Pourtant, les drames se multiplient pour ceux qui tentent de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Le dessous des cartes s’interroge sur les politiques d’asile et d’immigration de l’Union européenne et sur le rôle de l’agence Frontex, chargée de surveiller et de protéger les frontières extérieures de l’espace européen.
Des photos oubliées, quelques textes recopiés… C’est en retrouvant, dans une vieille valise, les traces fugaces d’un oncle mort en France en 1915 que Don Kent entreprend son voyage à travers l’Europe d’avant-guerre, à la découverte du Monde d’hier merveilleusement décrit par Stefan Zweig. À quoi ressemblait-elle, cette Belle Époque qui s’engouffrait, faussement confiante, dans la modernité, faisant mine d’ignorer les démons qui allaient précipiter sa chute ?
Archives rares, partitions musicales, extraits littéraires ou cinématographiques… : au fil de rencontres et d’étapes, de Vienne à Paris en passant par Saint-Pétersbourg, le réalisateur croise les regards d’intellectuels singuliers pour recomposer ce passé d’il y a tout juste cent ans.
Le roman foisonnant d’une époque dont émerge un continent triomphant, suspendu inconsciemment au bord de l’abîme, et dont les contradictions nourrissent de profondes tensions. Au-delà des débats d’historiens sur les multiples origines du chaos, de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914, à l’instabilité chronique des Balkans, le film sonde avec acuité l’âme torturée d’une Europe à son apogée, avant l’inexorable déclin.