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Le parcours d’un journaliste de la presse à sensation dans la jungle romaine, faune bigarrée en agitation constante. Un film sensuel et désarçonnant, une œuvre totale dans laquelle Fellini concentre certaines de ses obsessions.
Marcello, chroniqueur mondain, sillonne Rome à la recherche du scandale et du sensationnel. Toujours entouré d’une nuée de paparazzi, il fréquente avec détachement les lieux où se presse la foule…
L'ambiguité
Comme l’a lui-même raconté Fellini, une image est à l’origine de La dolce vita : celle d’un style de robe qui était à la mode à la fin des années soixante. Un vêtement élégant mais coupé d’une façon qui dissimulait le corps féminin. Quelle créature se trouvait à l’intérieur ? Était-ce un être plein de vie et pur, comme son apparence pouvait le faire penser ? Ou bien un squelette rongé par le vice et la solitude ? Pour filmer la réalité, Fellini en filme l’idée, le rêve. Il le fait avec une ferveur et un investissement proches du sentiment religieux. Mais il ne se revendique d’aucune chapelle. Avec La dolce vita, il rompt les amarres qui l’attachent à l’école néoréaliste. Pour lui, les maîtres sont du côté de Jung et de Buñuel, du décryptage des pulsions contradictoires et de la surréalité qui en dit long sur le monde dans lequel nous vivons. Sans préjuger des mœurs observées, Fellini agit en moraliste. La décadence l’obsède, mais il ne la met pas sur le compte de son époque – et ne propose pas non plus de remède. En dépit d’Anita Ekberg, naïade inattendue de la fontaine de Trévi, et malgré l’agitation mondaine des fêtes qui se succèdent, le film tend à l’immobilité. "Je prends la température d’un monde malade ; mais si le mercure indique 40 °C au début du film, il en indique également 40 à la fin. Rien n’a changé." Les personnages répètent les mêmes actions, s’enferrent dans des modes de fonctionnement. À force d’en avoir trop vu, ils regardent sans voir, tel, à la fin du film, l’atroce poisson échoué sur le rivage qui contemple d’un œil morne l’immensité du ciel.
Palme d'or du Festival de Cannes 1960
Profitez de 2 films pour 1 crédit seulement et découvrez "Les parapluies de Cherbourg" et "Les demoiselles de Rochefort" pour célébrer le Festival de Cannes.
Les parapluies de Cherbourg
Geneviève, désespérée, voit son fiancé partir pour la guerre, en Algérie. Sa mère, presque ruinée dans son magasin de parapluies, la pousse alors à épouser le riche Roland Cassard... Après "Lola" et" La Baie des anges", le troisième long-métrage de Jacques Demy fut conçu comme une expérience folle et unique : un mélo entièrement chanté, tel un opéra du quotidien. La musique de Michel Legrand a fait, depuis, le tour du monde."Les Parapluies, expliquait Demy, c'est un film contre la guerre, contre l'absence, contre tout ce qu'on déteste et qui brise un bonheur." Couvert de prix (Palme d'or du festival de Cannes 1964, Prix Louis Delluc...), le film, admiré ou moqué, est devenu désormais une référence incontournable du 7e art.
Les demoiselles de Rochefort
Delphine et Solange sont deux jumelles de 25 ans, ravissantes et spirituelles. Delphine, la blonde, donne des leçons de danse et Solange, la rousse, des cours de solfège. Elles vivent dans la musique comme d'autres vivent dans la lune et rêvent de rencontrer le grand amour au coin de la rue. Justement des forains arrivent en ville.
Justement ils fréquentent le bar que tient la mère des jumelles. Une grande foire se prépare et un marin rêveur cherche son idéal féminin...