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Signée Philippe de Broca, une comédie douce-amère sur l'égoïsme masculin (incarné par Jean Rochefort), sublimée par ses actrices (Nicole Garcia, Annie Girardot, Danielle Darrieux) et le talent du dialoguiste Michel Audiard.
Édouard Choiseul est partout chez lui. Charmeur aussi égocentrique qu'extravagant, ce pianiste renommé musarde de concerts en soirées parisiennes et collectionne les femmes, promettant monts et merveilles à celles qu'il abandonne invariablement. Deux fois marié, trois fois père, il entretient de bons rapports avec son ex-femme qui a eu l'intelligence de l'oublier, et néglige celle qui vit à ses côtés, lui laissant les enfants à charge et affabulant à souhait pour couvrir ses escapades. Mais le charmant numéro d'Édouard a vieilli, comme lui, et il ne trompe plus grand monde...
Épaisseur lucide
Sous la douceur fantasque des comédies des années 1970, Philippe de Broca jette une lumière cruelle sur les conséquences de l'égoïsme masculin. Lorsque la farce devient amère, abandonné par toutes les femmes qu'il a dupées, Édouard Choiseul (Jean Rochefort), après avoir joyeusement cabotiné, sombre dans un pathétisme glaçant. Quant aux dialogues de Michel Audiard, ils donnent au film toute son épaisseur lucide, comme lorsque Annie Girardot déclare à son ancien mari : "Tu es comme un coup de vent qui passe sur l'eau : tu laisses des rides."
Ce documentaire plonge en profondeur dans la science de leurs cerveaux : un portrait riche et nuancé pour nous aider à enfin comprendre cette phase dramatique, mystérieuse et d'une importance cruciale dans la vie de tous les êtres vivants.
À travers son journal, qui a documenté la terreur judiciaire orchestrée par la Wehrmacht sous l’Occupation, un récit qui interroge l’ambiguïté de ce témoignage.
De l’été 1940 à l’été 1944, le prêtre allemand Franz Stock travaille comme aumônier catholique dans les prisons de la Wehrmacht à Paris, où sont détenus des condamnés à mort parmi lesquels des résistants, des espions présumés et des otages. Parfaitement francophone, l’ecclésiastique, qui a déjà vécu à Paris avant-guerre, accompagne ainsi quelque 800 détenus jusqu’à l’heure de leur exécution. Durant cette période, celui qui est surnommé l’"aumônier de l’enfer" tient un journal au ton très factuel, qui documente avec une précision méthodique tous les événements auxquels il assiste.
Ambivalences
Comment aborder le récit de Franz Stock ? Si l’abbé a parfois apporté un réel soutien aux condamnés, s’arrangeant notamment pour transmettre aux familles les lettres et objets que les détenus lui avaient confiés avant leur exécution, il a aussi contribué à légitimer son effroyable terreur, en se gardant d’une quelconque contestation de l’appareil judiciaire déployé par les Allemands : une ambivalence dont témoignent les historiens Claire Andrieu et Étienne François, la journaliste Dagmar Pöpping ou encore Georges Duffau-Epstein, le fils du militant communiste et résistant Joseph Epstein. À travers l’analyse d’extraits de ce journal et au fil d’images de l’époque tournées par des militaires allemands, un récit tout à la fois glaçant et poignant.
Au centre de cette bataille : les semi-conducteurs, composants essentiels de tous les objets électroniques. Or ce marché est dominé par Taïwan, allié de Washington et cible de Pékin. Le smartphone est au coeur des grandes lignes de partage du XXIe siècle.
Un hymne à la créativité qui se regarde comme un conte de fées.
Ornithologue transgenre, Lydia, 47 ans, vit dans la banlieue de Moscou avec sa compagne Vassilissa. Depuis que l'académie l'a licenciée, elle conseille les entreprises pour éviter les impacts d'oiseaux dans les aéroports, tandis que Vassilissa dresse des chevaux pour la police montée de Moscou. Lydia orchestre sa vie comme une mise en scène dans laquelle elle laisse libre cours à son imagination et à ses fantasmes. Fan absolue de la série Twin Peaks, elle a décidé d’en tourner un remake dans sa maison en bois, construite de ses propres mains, avec des amis et des voisins pour lesquels elle a écrit de nouveaux rôles. Dans une volonté d’être plus réaliste, elle fabrique une poupée en silicone grandeur nature qui ressemble à l'actrice principale Lara Flynn Boyle. Pour Lydia, cette poupée incarne la perfection féminine – une allégorie de la beauté qui la pousse au bord de ses forces physiques et mentales. Parallèlement, elle dévoile le monde excentrique et fantaisiste qu'elle s'est créé : sa passion pour les oiseaux, ses jeux nocturnes dans la forêt et le rituel des "nezhulias", où les coudes figurent des êtres vivants à part entière qui peuvent communiquer entre eux.
Une fée avec tous les pouvoirs
Avec Un aigle de la taille d’un cheval, Sasha Kulak dresse le portrait d'une personnalité incroyablement libre dans une société russe oppressive et discriminante. Car le monde imaginaire que Lydia impose à la réalité qui l'entoure semble ne connaître aucune limite. Un hymne à la créativité et un documentaire en forme de making of inventif, qui se regarde comme un conte de fées.
Les sorties en salles quasi simultanées de La Cache et du Routard, les ultimes films avec Michel Blanc nous ont donné envie de revenir sur la carrière de l’acteur et réalisateur français disparu l’année dernière.
L’officier procède alors avec méthode à sa palpation, devant les yeux consternés et gênés de son amie.
Grand prix au festival de Clermont-Ferrand.
Grand prix au festival de Winterthur.