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Slimane, Samy, Nacera, Ali et Staf habitent dans une cité de Goussainville, au nord de Paris, en Seine-Saint-Denis. Ils ont 20 ans, font des petits boulots ou des stages ; certains dealent, d'autres piquent dans les magasins. Dans cinq jours, ils vont fêter l'Aïd… Les destins se croisent, la vie et la mort aussi.
L'excellent et hilarant hommage de Tarantino aux films de la Blaxploitation. Avec l'éblouissante Pam Grier, Samuel L. Jackson en psychopathe impérial, le tandem comique formé par Bridget Fonda et Robert De Niro.
Convoyeuse de fonds pour arrondir ses fins de mois, Jackie Brown, officiellement hôtesse de l'air, se fait prendre en flagrant délit par deux policiers. Ceux-ci la relâchent, à condition qu'elle coopère et fasse tomber Ordell, le truand pour lequel elle travaille. Mais celui-ci ne plaisante pas et risque de la tuer avant qu'elle ait fini de se mettre à table. Jackie décide alors de jouer un tour audacieux aux uns comme aux autres, et de toucher le jackpot lors du prochain convoi.
Éblouissant come-back
Près de trente ans après, cet hommage à la Blaxploitation garde sa saveur épicée. En contrepoint de l'éblouissant come-back de Pam Grier (Jackie Brown), l'ex-"Panthère noire de Harlem", et de Samuel L. Jackson, excellent en psychopathe impérial, le tandem bancal formé par Bridget Fonda et Robert De Niro n'a rien perdu de son comique. Comme dans Pulp Fiction, les personnages continuent à clouer le bec de leurs contradicteurs avec leur flingue, mais le film adopte un rythme plus planant qui, loin d'affaiblir l'intrigue, lui confère une langoureuse souveraineté, renforcée par une BO somptueuse et des dialogues ciselés.
À poil long, dur ou ras, c’est le chien petit mais costaud par excellence. Intelligent et volontaire, le teckel a conquis le monde à grand renfort de regards de biche et de petites pattes trottinant sur le bitume.
Réputé pour ses aptitudes à la chasse, cet ancien favori des familles royales européennes, qui existe en trois tailles et neuf races, remplit aujourd’hui de multiples fonctions. Strolchi, un teckel nain allemand, détecte ainsi avec un instinct sûr les infestations de vers à bois dans les monastères, églises ou bibliothèques. Interrogeant les fans de la "saucisse sur pattes" – dont ont fait partie Napoléon, Picasso et Brigitte Bardot – et suivant la croissance d’une portée de six chiots, ce documentaire amoureux et amusé décline les qualités de ce toutou iconique : flair, courage et loyauté.
Tiré d'une histoire vraie, ce récit d'émancipation séduit par son habileté à croiser les destins de personnages aventureux sans jamais se départir d'un ton pop et léger.
Épisode 1
Danemark, été 1963. Birthe Windfeld, une jeune agricultrice, a décidé de se faire belle pour la confirmation de son fils Svend. Mais lorsque Frans, l’un des employés du salon de coiffure local, lui annonce le tarif d’une permanente, elle est obligée de renoncer. Axel Byvang, qui a assisté à cette scène embarrassante, se reconnaît en Birthe. Lui aussi vient d’un milieu modeste et a subi les moqueries de camarades d’école plus fortunés. Aujourd’hui patron d’un magasin de radio et télévision, Axel tient à l’écart de ses affaires son épouse, Tove, qui aimerait pourtant s’y impliquer. Animé d’une ambition dévorante, il est à l’affût de l’invention technologique qui pourrait le rendre mondialement célèbre…
Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.
Élevée dans une famille catholique de Bay City (Michigan), une ville proche de la frontière du Canada, la jeune Madonna Louise Ciccone est déterminée à devenir une star : à 20 ans, passionnée par la danse, elle emménage à New York avec 20 dollars en poche et gagne sa vie en posant nue pour des photographes. Lorsqu’elle décide de se tourner vers la musique, sa carrière décolle rapidement. Son esprit d’entrepreneuse la pousse très tôt à contrôler son image, suprêmement sophistiquée. Adorée par ses fans pour son courage et sa sincérité, la reine de la pop provoque sans modération, aussi bien dans ses clips et ses concerts que dans son livre Sex, paru en 1992. Parallèlement, la star revendique puiser son inspiration dans la scène queer, comme dans son titre "Vogue", et s’attire les foudres du Vatican à de nombreuses reprises – notamment avec le clip de "Like a Prayer", dans lequel elle embrasse un Christ noir, et lors de son concert à Rome en 2006, où elle apparaît "crucifiée" sur scène.
Material Girl
À travers des extraits de concerts et d’interviews – menées notamment par la journaliste Christiane Rebmann, qui l’a régulièrement rencontrée sur plusieurs décennies –, Oliver Schwabe retrace la carrière de Madonna, soulignant la cohérence avec laquelle l’artiste a modelé son image. À 66 ans, la chanteuse apparaît toujours aussi déterminée à rester elle-même et désireuse de s’exprimer à travers de nouveaux univers sonores, sans rien trahir de son identité rebelle, ni de son soutien à la communauté LGBTQIA+, au féminisme ou à la lutte contre le racisme.
À l’occasion de la réouverture de la bastide familiale aixoise où Paul Cézanne créa une grande partie de son oeuvre, ce documentaire revisite la trajectoire du maître, qui puisa dans sa Provence natale son inspiration avant-gardiste.
L’œuvre de Paul Cézanne est indissociable de la cité où il vit le jour, Aix-en-Provence. C’est ici que se trouve la bastide du Jas de Bouffan, propriété de sa famille de 1859 à 1899. Plus qu’un lieu de résidence, cette maison fut pour le peintre, incompris de son vivant, un laboratoire de création où il expérimenta motifs et techniques pour s’imposer comme l’un des pères de la modernité. En marge de la réouverture de la bastide – devenue un musée consacré au maître – après de longs travaux, et de l’exposition "Cézanne au Jas de Bouffan", présentée du 28 juin au 12 octobre 2025 au musée Granet d’Aix-en-Provence, ce documentaire explore le lien qu’entretint l’artiste avec ce refuge familial.
À l'été 2000, le sous-marin nucléaire K-141 Koursk appareille pour de grandes manœuvres en mer de Barents. Les hommes d'équipage, qui accumulent les arriérés de solde, n'ont guère d'espoir de toucher la prime promise pour leurs tirs d'essai, qui visent, entre autres démonstrations de force, à prouver aux Russes que l'armée garde toute sa puissance, comme le président Poutine, récemment élu, le leur a garanti. Mikhail Averine vient d'abandonner sa montre de sous-marinier au magasin d'État pour offrir à l'un de ses jeunes camarades des noces à peu près dignes. Mais il quitte Tanya, sa femme enceinte, et leur petit garçon sans état d'âme, heureux de retrouver la vie à bord et les 188 hommes de son équipage que les difficultés de l'heure rendent encore plus solidaires. Le 12 août, dès le début de l'exercice, une double explosion de grande ampleur dans la chambre de tir détruit une partie du sous-marin, qui sombre dans les fonds glacés. Le temps presse pour entreprendre le sauvetage des 23 hommes encore vivants et piégés dans l'épave du sous-marin...
Compte à rebours
Que s'est-il passé à bord du Koursk ? Les offres de secours britanniques et norvégiennes, que la Russie mit quatre jours à accepter, auraient-elles changé la donne ? Vingt-cinq ans après, les causes exactes de l'explosion demeurent inexpliquées, mais l'incurie des autorités russes ne fait aucun doute. Autour du personnage fictif d'Averine et des siens, Thomas Vinterberg, ex-cinéaste du Dogme 95 efficacement converti au film à gros budget, retrace avec intensité cette tragédie qui tint le monde en haleine sept jours durant. Même si l'issue est connue, le compte à rebours n'en est pas moins terrible. Le film déroule en parallèle les derniers moments des survivants dans le noir et le froid, et la bataille désespérée de leurs familles restées à terre pour contraindre l'armée à envoyer des secours et à leur dévoiler la vérité, ainsi que les efforts d'un haut gradé anglais (Colin Firth) pour faire accepter l'aide de son vaisseau. Tandis que Poutine, vingt-quatre heures après l'"incident" rapporté avec six heures de retard par la marine, jugeait bon de prolonger ses vacances en Crimée, la colère et la détresse des proches sont évoquées de façon saisissante. L'expression de leur rage apparaît cependant d'une étonnante liberté comparée au présent. Même si, comme le rappelle également le scénario, basé sur l'enquête de Robert Moore, les militaires n'hésitèrent pas, pour la faire taire, à droguer devant des caméras de télévision une mère folle de douleur – la plupart des victimes étaient de très jeunes appelés.
Une chapelle isolée du Texas se dessine, immaculée, dans le noir et blanc élégant qui ouvre ce second volet. S’y déroule la répétition d’une cérémonie nuptiale. La future mariée, enceinte et accablée de chaleur, s’en extirpe et se glisse au-dehors, au son des notes d’une flûte traversière. Bill, son mentor et amant dans une vie passée, chef d’un gang de tueurs à gages, l’a retrouvée. Quelques années plus tard, la jeune femme entreprend de traquer les auteurs du massacre de la chapelle et de se venger. Précédée de sa réputation, Beatrix va devoir affronter Bud, videur d’une boîte de nuit minable, qui se montre redoutablement sadique, puis sa rivale, la cynique et borgne Elle Driver, maniant aussi bien le sabre japonais que l’usage du poison. Avant d’atteindre son objectif ultime : tuer Bill.
Kung-fu master
Présenté au Festival de Cannes juste avant sa sortie en France en mai 2004, ce deuxième volet de Kill Bill emprunte un rythme plus lent que le précédent et accorde davantage de place aux dialogues et à l’humanité des personnages, tout en conservant l’humour décalé et l’ironie typiques de Quentin Tarantino. Placé sous le patronage hybride des westerns-spaghettis de Sergio Leone ou Sergio Corbucci et des films d’arts martiaux hongkongais tels que La 36e chambre de Shaolin (1978) – dont l’acteur star Gordon Liu interprète d’ailleurs ici l’intraitable maître Pai Mei –, cette suite se révèle tout aussi riche en clins d’œil cinéphiles, à commencer par le choix du comédien qui incarne l’énigmatique Bill, l’épatant David Carradine, héros de la célèbre série des années 1970 Kung Fu. Si le personnage d’Uma Thurman se montre plus sauvage que jamais en combattante acharnée, le film retrace aussi l’évolution de sa relation à Bill et son émancipation. Elle passe du statut d’enfant et d’élève (en témoigne son patronyme, Kiddo, qui se traduit par "mon petit", ou encore son attitude juvénile et admirative face à Bill dans les flash-back) à celui de mère et d’égale dans la dernière et longue séquence où son instinct maternel la verra triompher du père/maître/tortionnaire. Car Kill Bill se veut aussi, derrière la déclaration d’amour fou au cinéma, une ode à la figure maternelle de la part d’un réalisateur élevé par une mère célibataire admirée. Mais près d'une décennie et demie après la sortie du film, Uma Thurman mit un bémol à ce discours émancipateur, en révélant avoir subi un grave accident lors du tournage, causé par l'obstination de Quentin Tarantino à lui faire exécuter une cascade en voiture qu'elle refusait. Une drame longtemps dissimulé à la demande de la production et notamment d'Harvey Weinstein. Le cinéaste a confié par la suite que cet épisode était "l'un des plus grands regrets de [sa] vie".
Des années durant, il a pédalé en tête, essorant tous ses concurrents. Retour sur la carrière du plus grand des cyclistes, 80 ans tout rond, et sur la cruauté du public à l'égard de celui qui gagnait trop.
Il roulait "pour gagner". Le "Cannibale", comme l’ont surnommé ses concurrents au fil d'un long règne sans partage au sommet du cyclisme sportif, a cumulé les exploits, remportant entre 1969 et 1974 cinq victoires consécutives du Tour de France, Everest du cyclisme. "Tour de France", c'était déjà le surnom à l'école de ce petit Belge hyperactif auquel le vélo aura servi de cadre. Après avoir remporté le Championnat du monde amateur en 1964, il amorce sa gloire professionnelle en gagnant le Paris-Nice, puis son premier Tour de France. Au total, le géant Merckx a remporté 525 courses sur route, battu tous les records et imprimé sa marque sur le monde du cyclisme, pour qui il reste le plus grand, près de cinquante ans après avoir quitté la compétition.
Sur "son petit surhomme de chemin"
"Exact au rendez-vous que sa jeune légende lui a prescrit, sans hargne, rogne ou grogne, par le jeu naturel de dons hors du commun, Eddy Merckx allait son petit surhomme de chemin", disait de lui Antoine Blondin dans ses chroniques pour L'Équipe. Grâce aux images d'archives et aux témoignages de sa famille ou d'anciennes gloires du cyclisme (comme Bernard Thévenet, auréolé de son statut de "tombeur de Merckx"), le documentaire de Christophe Hermans et Boris Tilquin revient sur la formidable carrière du champion, qui a célébré ses 80 ans le 17 juin, sans occulter le scandale de dopage qui aura sali son entrée dans l'arène. En miroir, les documentaristes racontent également, par de stupéfiantes images d'archives où l'on voit Merckx conspué, agoni d'insultes, frappé à son passage par les spectateurs du Tour, la cruauté à son égard d'un public lassé de ses succès qui, au pic de sa gloire, espérait le voir s'effondrer. Sic transit…
Une savoureuse comédie pince-sans-rire, où l'on retrouve Michael Palin et Maggie Smith, deux ans après "Drôle de missionnaire".
1947, dans un village du Yorkshire. Si l'Angleterre a gagné la guerre, les temps restent durs pour les sujets de la couronne britannique, soumis à un rationnement alimentaire de plus en plus strict – pas plus d’une tranche de bacon par semaine ! Aussi, dans l’austérité ambiante, la nouvelle du mariage de la jeune princesse Elizabeth avec Philip, duc d'Édimbourg, fait-elle l'effet d'une bouffée d'oxygène. Pour célébrer l'événement, un grand banquet est organisé par les notables du coin pour des invités triés sur le volet. La viande servie proviendra d’un réseau clandestin déjà bien rodé, que surveille de près l’opiniâtre inspecteur Wormold… Observant ces manigances au fil de ses visites à domicile, et encouragé par les rêves de grandeur de son épouse, le débonnaire Gilbert Chilvers, pédicure de son état, se met en tête de subtiliser le porc engraissé clandestinement pour le festin…
Coups bas et cochonnailles
Situé dans une période assez rarement traitée au cinéma, Porc royal choisit à dessein un sujet des plus triviaux pour esquisser une satire particulièrement bien sentie d’une société britannique d’après-guerre écrasée par les privilèges de classe. Une comédie pince-sans-rire, avec un soupçon de l'esprit foutraque des Monty Python, qui prêtent à l'entreprise l'un de leurs dignes représentants, Michael Palin. Comme dans Drôle de missionnaire, deux ans plus tôt, il forme avec la délicieuse Maggie Smith un couple curieusement assorti, surnageant au milieu d’une galerie de personnages rivalisant de mesquineries et de coups bas.