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Sa rencontre accidentelle avec Meg, une adolescente rebelle et reine de la débrouille, va le révéler à lui-même lors d’un voyage chargé à dans tous les sens du terme. Portée avec intensité par Tim Minchin et l’étonnante Milly Alcock, cette road-série australienne met subtilement en miroir deux personnages antinomiques mais unis par une même souffrance : celle du deuil impossible.
Épisode 1
Un accident de la route scelle la rencontre de ces deux héros antinomiques.
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Une variation sur le motif des "Mille et une nuits", avec Nahuel Pérez Biscayart et Lars Eidinger.
1942. Arrêté par les nazis alors qu’il tente de gagner la Suisse, Gilles, un jeune Belge fils de rabbin, échappe de justesse à une exécution sommaire en prétendant n’être pas juif mais d’origine persane – l’idée lui est venue d’un livre en farsi qu’un camarade, moins chanceux que lui, venait de lui confier. Le jeune homme se trouve alors affecté de force à la cuisine d’un camp de concentration, et mis au service de Klaus Koch, capitaine désireux, par une incroyable coïncidence, d’apprendre le farsi. Pour ne pas être démasqué, le malheureux prisonnier s’évertue à inventer les mots et la grammaire d’une langue imaginaire, qu’il enseigne avec patience et fébrilité à l’officier nazi, de plus en plus investi dans ses leçons…
Mystifier pour survivre
Inventer, jour après jour, mystifier son bourreau pour ne pas être tué : c’est une audacieuse variation sur le motif des Mille et une nuits qui se dessine dans ce film au scénario adapté d’une pièce de théâtre radiophonique de l’auteur allemand Wolfgang Kohlhaase. Face à Lars Eidinger, l’épatant – et polyglotte – Nahuel Pérez Biscayart (120 battements par minute) habite de son regard inquiet ce drame tout en tension psychologique, où la barbarie nazie, bien qu’omniprésente, reste en grande partie hors champ.
Alors que l'extrême droite progresse et que la question migratoire divise la population, il doit remilitariser le pays et gérer une économie défaillante. Comment maintenir la stabilité de l'Allemagne et affronter les défis qui redéfinissent le rôle du pays dans une Europe en pleine évolution ?
Dirigé en 1978 par Philip Kaufman ("L’étoffe des héros"), Donald Sutherland mène l’enquête dans un remake sous haute tension du film de Don Siegel (1956).
Elizabeth ne reconnaît plus Geoffrey, son compagnon : physiquement, il est le même, mais lui, si prévenant et amoureux, ne manifeste plus depuis le réveil aucune sorte d’affect ou d’émotion. Persuadée qu’il se passe quelque chose d’inhabituel, elle convainc Matthew, son collègue du service de l’hygiène de San Francisco, de mener l’enquête avec elle…
Envahisseurs
En ville, de mystérieuses graines arrivées de l’espace prospèrent. D’abord fleurs odorantes, elles mutent bientôt en cosses génitrices qui produisent une réplique de chaque habitant, remplacé un à un par un double placide après avoir succombé au sommeil. Se distinguant davantage par ses créations sonores que par ses effets spéciaux, L’invasion des profanateurs trouve sa haute tension dans la course contre la montre du groupe d’amis qui tente de comprendre l’inexplicable phénomène et surtout d’empêcher le grand remplacement de notre espèce par des envahisseurs venus d’ailleurs. Deuxième des quatre adaptations – après celle en noir et blanc de Don Siegel (1956) et avant celles d’Abel Ferrara (1993) et d’Oliver Hirschbiegel (2007) – du roman de SF L’invasion des profanateurs (1955) de Jack Finney, le film de Philip Kaufman (L’étoffe des héros) offre un rôle en or à Donald Sutherland et à ses personnages féminins, campés par Brooke Adams (Dead Zone) et Veronica Cartwright (Alien, le huitième passager). Les extraterrestres sont là. Pourront-ils les arrêter ?
En juillet 2000, le président américain Bill Clinton réunit autour de la table des négociations le Premier ministre israélien Ehud Barak et le premier président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, en affichant un objectif ambitieux : mettre fin au conflit israélo-palestinien. Pourtant, malgré des propositions de part et d’autre, ce sommet de Camp David II ne débouche sur aucun accord, attisant même les tensions entre les deux parties, jusqu’à contribuer à déclencher la deuxième Intifada. Qu’a-t-il manqué à cette rencontre, alors que la précédente, vingt-deux ans plus tôt, avait abouti aux accords de Camp David et instauré une paix durable entre Israël et l'Égypte ? Quels ingrédients faut-il réunir pour parvenir à la réconciliation ?
Succès et impasses
Nourri de nombreuses images d’archives et de témoignages, ce documentaire s’intéresse aux dessous de négociations qui ont marqué l’histoire de la diplomatie de la fin du XXe et du début du XXIe siècle, avec des réussites variables : l’obtention d’une paix réelle mais fragile en Colombie et en Afrique du Sud, l’échec d’un processus de paix inclusif en Afghanistan et l’impasse du conflit israélo-palestinien. Comment mettre fin à la guerre et construire la paix ? De l’actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa à la négociatrice afghane et militante des droits des femmes Fatima Gailani en passant par le prix Nobel de la paix et ancien président colombien Juan Manuel Santos, celles et ceux qui ont participé de près à une médiation politique partagent leur expérience de ces délicates négociations.
Portrait d’une héroïne de l'ombre, grande oubliée de l'histoire.
Avec le film culte de Steven Spielberg, Oskar Schindler s’est imposé dans la mémoire collective comme un héros et un "Juste", dont la fameuse liste a permis de sauver entre 1 200 et 1 300 juifs des camps de concentration nazis. Mais que sait-on de sa femme, Emilie Schindler ? Née en 1907 dans les Sudètes, elle est surtout connue pour avoir épousé et accompagné le célèbre industriel allemand. L’histoire a oublié, en revanche, le rôle pourtant décisif qu’elle a joué dans l’organisation de ce sauvetage en acheminant des vivres et des médicaments pour les travailleurs juifs et leurs familles. Accablée par un cruel manque de reconnaissance, Emilie Schindler a passé les dernières années de sa vie en Argentine, dans une totale solitude, oubliée de tous.
Filmer contre l’oubli
Scénariste, réalisatrice et documentariste allemande engagée, Annette Baumeister avait, dans le très remarqué docu-fiction Quand les femmes s'émancipent, retracé le combat pour le droit de vote de quatre militantes oubliées. Avec Emilie Schindler – Une liste, une héroïne, elle réitère sa démarche avec force, restituant sa pleine identité à une femme longtemps réduite à son seul statut d’épouse du grand homme. Au fil d’éclairages historiques et d’émouvants témoignages se dessinent les contours d’une héroïne qui, comme tant d’autres à son époque, n’a eu de cesse d’agir dans l’ombre. Un portrait sensible qui redonne à cette grande oubliée sa place dans l’histoire.
Elle n’hésite pas à s’opposer au conservatisme de tout un village pour préserver son enfant d’une oppressante intolérance. Même au prix d’une séparation.
Mais si tout le monde aujourd’hui les connaît, on ignore bien souvent comment ils nous sont parvenus. De la préhistoire à la révolution numérique, les secrets et les évolutions de ces dix signes universels sont révélés.
Épisode 1 - Les origines
Dès le Paléolithique, l’espèce humaine a cherché à dénombrer ce qui l’entourait, développant des capacités uniques dans le monde vivant. En Mésopotamie, l’essor de l’agriculture oblige les populations à créer des instruments de comptabilité : à cet usage, des jetons de comptage apparaissent dès le neuvième millénaire avant notre ère, bien avant l’invention de l’écriture. Ainsi, les premiers textes répertoriés sont tous des documents comptables. Puis, dans ces cités antiques comme chez les pharaons d’Égypte, dans les empires méditerranéens comme chez les Mayas, les États veulent quantifier pour asseoir leur pouvoir. Cependant, très vite, compter et calculer ne vont plus seulement servir à bien gérer les stocks, mais aussi à affirmer sa puissance. En Chine, les chiffres – apparus 1500 ans avant notre ère – ont longtemps eu un rôle de divination, ancré au cœur du pouvoir. C’est au IIIe siècle avant notre ère que le premier empereur Chine en fait un instrument administratif pour gérer le territoire immense qu’il entend unifier. Mais malgré la performance du système numéraire chinois, ce n’est pas lui qui traversera les frontières. C’est en Inde, que naissent dix petits symboles, qui finiront par s‘imposer.