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Portrait d’une immense artiste et d’une icône à l’irrésistible espièglerie. 

Depuis près de soixante ans, elle enchante l’Amérique à coups de hits devenus planétaires, de "Jolene", reconverti brûlot indie rock par les White Stripes, à "I Will Always Love You", dont la reprise par Whitney Houston reste la chanson d’une artiste femme la plus vendue de tous les temps. Choucroute peroxydée et combinaisons moulantes à paillettes, la reine absolue de la country a su en outre s’attirer tous les suffrages par ses aphorismes – les "dollismes" – et sa générosité de businesswoman philanthrope. Immense auteure-compositrice-interprète autant que virtuose de l’autodérision – "Ça coûte cher d’avoir l’air bas de gamme !" –, Dolly Parton, née en 1946, grandit en Cendrillon dans un cabanon sans eau ni électricité des Appalaches auprès de onze frères et sœurs, avant d’emporter, à 17 ans, sa voix de soprano, sa guitare et son rêve de devenir star dans un car pour Nashville. Sûre de son talent, celle qui d’emblée prévient "Just because I'm blonde, don't think I'm dumb" ("Juste parce que je suis blonde, ne crois pas que je suis idiote") s’émancipe vite de ses pygmalions pour écrire trois mille chansons et vendre cent millions de disques au cours d’une carrière hors norme. Jouant de sa caricature, l’autoproclamée Backwoods Barbie ("Barbie de la cambrousse"), titre d’un album de 1967, s’honore de servir de modèle aux drag-queens : "Si j’avais été un garçon, j’en aurais été une, c’est sûr"… Plus équitable qu’engagée, mais surtout courageuse et maligne, Dolly, qui a ouvert un parc d’attractions à son nom dans le Tennessee, sait faire entendre la voix de la tolérance. En plein mouvement Black Lives Matter, cette fille du Sud profond rappelle ainsi : "Il n’y a pas que nos petits culs de blancs qui comptent." Taylor Swift, qui se réclame de son héritage, raconte que, lors d’un concert, son aînée pré #MeToo aurait taclé un importun qui lui hurlait sa flamme d’un sobre : "Je t’avais dit de rester dans le camion."
 

"Mae West de Nashville" 
Retraçant la flamboyante carrière de cette légende vivante de la country – vénérée par Beyoncé qui, à son tour, a repris "Jolene" –, ce documentaire montre comment Dolly Parton, icône queer, a su conjuguer extrême artificialité et vraie profondeur. Car derrière ses extravagants costumes et son maquillage outrancier, la "Mae West de Nashville", attachée à ses Appalaches natales, raconte dans ses textes son intimité et sait y insuffler la gravité d’enjeux de société. Avec sa musique, un inébranlable optimisme qui voile sa mélancolie, et son espièglerie, "sainte Dolly" réussit à fédérer une Amérique fracturée, ralliant à sa bannière colorée Blancs et Noirs, progressistes et conservateurs. Féministe par le parcours plus que par le discours, elle s’investit dans de justes causes, pourvoyant en bibliothèques les enfants privés de livres ou participant en 2020 au financement  de la recherche sur le vaccin contre le Covid-19. Au fil de ses apparitions télévisées explosives et en chansons, le réjouissant portrait d’un phénomène attachant qui n'a jamais rendu de comptes qu’à Dieu. 

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Seul survivant, à 121 ans, de la bataille de Little Big Horn, où il combattit avec les Cheyennes, sa tribu d'adoption, Jack Crabb (Dustin Hoffmann, époustouflant) retrace sa très longue existence de "go-between" entre deux cultures ennemies.

À 121 ans, le vieux Jack Crabb, se prétendant le seul survivant de la bataille de Little Big Horn, qui vit la défaite du général Custer, fait le récit de sa vie tumultueuse dans l'Ouest américain à un journaliste. Recueilli enfant par une tribu de Cheyennes et leur chef qui le surnomme "Little Big Man" ("petit grand homme"), il retrouve à l'adolescence la société blanche et ses valeurs prétendument chrétiennes dans la maison d'un pasteur. Dès lors, son parcours oscille sans cesse entre les deux sociétés…

Entre tragédie et bouffonnerie
Adapté du roman Mémoires d'un visage pâle de Thomas Berger, Little Big Man, devenu culte, marque la première démystification de l'Ouest américain au cinéma. Flash-back historiques, alternance d'épisodes tragiques et de scènes bouffonnes : Arthur Penn, au sommet, signe un western atypique et offre à Dustin Hoffman un de ses premiers grands rôles. Une prouesse, car l'acteur, époustouflant, y incarne tous les visages de l'anti-héros. Un film picaresque qui dénonce la violence américaine envers les Améridiens mais fait aussi écho, à l’époque, au bourbier de la guerre du Viêtnam. Un (grand) classique.

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Cette fiction porte à l’écran avec justesse une réalité tristement banale.

Avocate spécialisée dans les violences sexuelles, Annabelle Martinelli est appelée par une femme qui subit depuis deux ans des violences conjugales. La victime, Doreen Markowitz, s’est déjà retrouvée à l’hôpital suite aux coups de son mari. Craignant ses représailles, elle n’a pas osé dévoiler au personnel médical les circonstances qui l’ont amenée là : officiellement, il s’agissait d’une tentative de suicide. Annabelle demande immédiatement qu’une protection policière soit mise en place pour sa cliente et lui trouve une place dans un foyer pour femmes. Pendant ce temps, les enquêteurs Victory Acheampong et Branko Dragovic découvrent au domicile conjugal des preuves de maltraitance. Mais lorsqu’ils apprennent que Léon, le mari, est lui-même dans la police, les deux agents minimisent les faits et dissimulent la pièce à conviction. Au tribunal, des témoignages obscurcissent davantage l’affaire, notamment le récit d’une amie de Doreen, affirmant que la jeune femme présenterait des comportements autodestructeurs et serait, elle aussi, violente envers son mari. Malgré ses certitudes, Annabelle se sent aculée… Comment obtenir la justice pour sa cliente ?

Parcours de la combattante
Dépeignant avec réalisme le calvaire que subit au quotidien une victime de violences conjugales et l’éreintant parcours qui l’attend après avoir porté plainte, cette fiction de l’Allemand Lars Becker plonge dans le travail d’une avocate à poigne, incarné par l’éblouissante Natalia Wörner (lauréate d’un prix Romy pour la série Les piliers de la terre). Il dévoile les rouages psychologiques complexes qui entrent en jeu dans ces affaires, véritables pièges judiciaires où se multiplient les zones grises et la logique du “parole contre parole”.

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Grâce à sa position géographique stratégique, sa croissance économique impressionnante, son rôle clé dans la défense du continent face à la Russie et le volontarisme de son Premier ministre Donald Tusk. Des défis demeurent, notamment sa démographie en déclin et les tensions politiques internes.

Depuis son entrée dans l'UE en 2004, la Pologne a transformé son économie, réduisant drastiquement le chômage et attirant des investissements grâce aux aides européennes. Aujourd'hui, elle joue un rôle militaire majeur, augmentant considérablement ses dépenses de défense et renforçant sa position face à la menace russe. Des défis demeurent, notamment sa démographie en déclin et les tensions politiques internes, mais la Pologne semble bien décidée à occuper une place centrale dans l’Europe de demain.

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Au fil de ce concert filmé, un retour sur la carrière et sur l’engagement puissant de cette reine du jazz et de la soul.  

En 1965, en plein mouvement des droits civiques aux États-Unis, Nina Simone s’envole pour l’Europe. Le 25 décembre, à Loenersloot, près d’Amsterdam, lors d’un concert retransmis à la télévision, l’icône du jazz à la voix déchirante interprète, derrière son piano, ses chansons infusées de révolte, à commencer par "Mississippi Goddam". Composé après l’attentat commis par le Ku Klux Klan en 1963 dans une église de Birmingham (Alabama), ce cri de rage marque un tournant pour Nina Simone qui utilise dès lors sa musique comme un instrument de lutte contre les discriminations. Avec "Brown Baby", l’artiste appelle sa communauté à la résistance en relevant la tête, alors que "Go Limp", portrait d’une jeune manifestante mise en garde par sa mère, contient une critique voilée de la non-violence prônée par Martin Luther King. Coiffure afro et robe d’été, l’altière Nina Simone happe le public, plus renversé encore par sa sublime reprise de "Tomorrow Is My Turn" de Charles Aznavour. Une heure intense qui vibre du pouvoir libérateur de la musique, à un moment charnière de la vie de la pianiste, privée d’une carrière de concertiste à cause de sa couleur de peau. Alors que, dans ces années 1960, ses textes protestataires dérangent une Amérique qui la menace, la musicienne trouve en Europe, avec ces concerts filmés, l'opportunité de s'exprimer sans entraves et de dénoncer, devant des millions de spectateurs, l'oppression des Noirs dans son pays.

Arme de dénonciation massive
"Tomorrow is my turn, no more doubts, no more fears"... Au fil de ce concert d’une Nina Simone au sommet de sa gloire, filmé en noir et blanc, ce documentaire retrace le parcours de la musicienne, du classique – sa grande passion déçue – au jazz, et montre comment l’indocile a mis son art au service d’un combat implacable pour l'égalité des droits et la liberté. Influencées par elle, la pianiste Gabriela Montero et les chanteuses Angélique Kidjo et Lizz Wright expliquent comment sa musique s’est révélée une arme efficace de mobilisation. La soprano Victoria Randem, quant à elle, rappelle que la diva a inspiré des générations d’artistes par son talent et son activisme, mais aussi par son authenticité et l'émotion unique qu’elle transmettait sur scène. Un hommage à la géniale auteure de "Little Girl Blue", à l'immense héritage.

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Bien qu'enfermée à double tour, Aya laisse éclore sa joie de vivre. L'enfant espiègle, intelligente et drôle… refait surface au quotidien. Elle trouve du réconfort auprès de sa voisine, une amie et une complice. La fête de l'Aïd approche et Aya n'a qu'un seul rêve : rentrer chez elle !

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En juillet 2000, le président américain Bill Clinton réunit autour de la table des négociations le Premier ministre israélien Ehud Barak et le premier président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, en affichant un objectif ambitieux : mettre fin au conflit israélo-palestinien. Pourtant, malgré des propositions de part et d’autre, ce sommet de Camp David II ne débouche sur aucun accord, attisant même les tensions entre les deux parties, jusqu’à contribuer à déclencher la deuxième Intifada. Qu’a-t-il manqué à cette rencontre, alors que la précédente, vingt-deux ans plus tôt, avait abouti aux accords de Camp David et instauré une paix durable entre Israël et l'Égypte ? Quels ingrédients faut-il réunir pour parvenir à la réconciliation ? 
 
Succès et impasses 
Nourri de nombreuses images d’archives et de témoignages, ce documentaire s’intéresse aux dessous de négociations qui ont marqué l’histoire de la diplomatie de la fin du XXe et du début du XXIe siècle, avec des réussites variables : l’obtention d’une paix réelle mais fragile en Colombie et en Afrique du Sud, l’échec d’un processus de paix inclusif en Afghanistan et l’impasse du conflit israélo-palestinien. Comment mettre fin à la guerre et construire la paix ? De l’actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa à la négociatrice afghane et militante des droits des femmes Fatima Gailani en passant par le prix Nobel de la paix et ancien président colombien Juan Manuel Santos, celles et ceux qui ont participé de près à une médiation politique partagent leur expérience de ces délicates négociations. 

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Portrait d’une héroïne de l'ombre, grande oubliée de l'histoire.

Avec le film culte de Steven Spielberg, Oskar Schindler s’est imposé dans la mémoire collective comme un héros et un "Juste", dont la fameuse liste a permis de sauver entre 1 200 et 1 300 juifs des camps de concentration nazis. Mais que sait-on de sa femme, Emilie Schindler ? Née en 1907 dans les Sudètes, elle est surtout connue pour avoir épousé et accompagné le célèbre industriel allemand. L’histoire a oublié, en revanche, le rôle pourtant décisif qu’elle a joué dans l’organisation de ce sauvetage en acheminant des vivres et des médicaments pour les travailleurs juifs et leurs familles. Accablée par un cruel manque de reconnaissance, Emilie Schindler a passé les dernières années de sa vie en Argentine, dans une totale solitude, oubliée de tous.

Filmer contre l’oubli
Scénariste, réalisatrice et documentariste allemande engagée, Annette Baumeister avait, dans le très remarqué docu-fiction Quand les femmes s'émancipent, retracé le combat pour le droit de vote de quatre militantes oubliées. Avec Emilie Schindler – Une liste, une héroïne, elle réitère sa démarche avec force, restituant sa pleine identité à une femme longtemps réduite à son seul statut d’épouse du grand homme. Au fil d’éclairages historiques et d’émouvants témoignages se dessinent les contours d’une héroïne qui, comme tant d’autres à son époque, n’a eu de cesse d’agir dans l’ombre. Un portrait sensible qui redonne à cette grande oubliée sa place dans l’histoire.  

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Elle n’hésite pas à s’opposer au conservatisme de tout un village pour préserver son enfant d’une oppressante intolérance. Même au prix d’une séparation.

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