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Ce film marque la dernière apparition de Charlot en porte-parole immortel des sans-voix.
Milieu des années 1930 : alors qu’à Hollywood le cinéma parlant vit une florissante jeunesse, la société américaine, marquée par de profondes inégalités, peine à sortir de la Grande Dépression, premier retour de bâton d’un libéralisme effréné. Dans ce contexte, Charlie Chaplin, alors au sommet de sa carrière cinématographique, s’interroge sur son art. Que faire de Charlot, quand les décideurs et le public réclament désormais des vedettes qui parlent comme dans la vraie vie ? Revigoré par sa rencontre avec l’actrice Paulette Goddard, il se remet malgré tout à l’ouvrage et commence à développer une comédie portant justement sur le thème du progrès. Avec, puisqu’il le faut, un Charlot parlant…
Le silence, un outil de résistance
Les temps modernes sera pourtant un film muet. Les craintes de Chaplin étaient fondées, et il se rend à l’évidence en tournant les premières scènes : il ne trouve pas le ton juste pour faire parler Charlot. Il va alors prendre un risque inédit, celui d’un film hybride, où les seules voix entendues seront celles des puissants, retransmises à travers des machines (haut-parleurs et phonographe). Celle du mutique vagabond ne se dévoilera, réinventée avec une fantaisie dévastatrice, que dans une unique scène qui deviendra mythique… L’auteur du futur Dictateur se passe de grands discours pour affirmer que le silence, l’humour et la poésie sont des outils de résistance à résonance universelle, dont chacun peut s’emparer. Nourri par de précieux commentaires de Charlie Chaplin lui-même, ce documentaire retrace comment cette œuvre unique est née à force de travail et d’audace, en dehors de toute mode et pourtant en prise directe avec son temps.
Sa rencontre accidentelle avec Meg, une adolescente rebelle et reine de la débrouille, va le révéler à lui-même lors d’un voyage chargé à dans tous les sens du terme. Portée avec intensité par Tim Minchin et l’étonnante Milly Alcock, cette road-série australienne met subtilement en miroir deux personnages antinomiques mais unis par une même souffrance : celle du deuil impossible.
Épisode 1
Un accident de la route scelle la rencontre de ces deux héros antinomiques.
Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.
Une variation sur le motif des "Mille et une nuits", avec Nahuel Pérez Biscayart et Lars Eidinger.
1942. Arrêté par les nazis alors qu’il tente de gagner la Suisse, Gilles, un jeune Belge fils de rabbin, échappe de justesse à une exécution sommaire en prétendant n’être pas juif mais d’origine persane – l’idée lui est venue d’un livre en farsi qu’un camarade, moins chanceux que lui, venait de lui confier. Le jeune homme se trouve alors affecté de force à la cuisine d’un camp de concentration, et mis au service de Klaus Koch, capitaine désireux, par une incroyable coïncidence, d’apprendre le farsi. Pour ne pas être démasqué, le malheureux prisonnier s’évertue à inventer les mots et la grammaire d’une langue imaginaire, qu’il enseigne avec patience et fébrilité à l’officier nazi, de plus en plus investi dans ses leçons…
Mystifier pour survivre
Inventer, jour après jour, mystifier son bourreau pour ne pas être tué : c’est une audacieuse variation sur le motif des Mille et une nuits qui se dessine dans ce film au scénario adapté d’une pièce de théâtre radiophonique de l’auteur allemand Wolfgang Kohlhaase. Face à Lars Eidinger, l’épatant – et polyglotte – Nahuel Pérez Biscayart (120 battements par minute) habite de son regard inquiet ce drame tout en tension psychologique, où la barbarie nazie, bien qu’omniprésente, reste en grande partie hors champ.
Alors que l'extrême droite progresse et que la question migratoire divise la population, il doit remilitariser le pays et gérer une économie défaillante. Comment maintenir la stabilité de l'Allemagne et affronter les défis qui redéfinissent le rôle du pays dans une Europe en pleine évolution ?
En juillet 2000, le président américain Bill Clinton réunit autour de la table des négociations le Premier ministre israélien Ehud Barak et le premier président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, en affichant un objectif ambitieux : mettre fin au conflit israélo-palestinien. Pourtant, malgré des propositions de part et d’autre, ce sommet de Camp David II ne débouche sur aucun accord, attisant même les tensions entre les deux parties, jusqu’à contribuer à déclencher la deuxième Intifada. Qu’a-t-il manqué à cette rencontre, alors que la précédente, vingt-deux ans plus tôt, avait abouti aux accords de Camp David et instauré une paix durable entre Israël et l'Égypte ? Quels ingrédients faut-il réunir pour parvenir à la réconciliation ?
Succès et impasses
Nourri de nombreuses images d’archives et de témoignages, ce documentaire s’intéresse aux dessous de négociations qui ont marqué l’histoire de la diplomatie de la fin du XXe et du début du XXIe siècle, avec des réussites variables : l’obtention d’une paix réelle mais fragile en Colombie et en Afrique du Sud, l’échec d’un processus de paix inclusif en Afghanistan et l’impasse du conflit israélo-palestinien. Comment mettre fin à la guerre et construire la paix ? De l’actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa à la négociatrice afghane et militante des droits des femmes Fatima Gailani en passant par le prix Nobel de la paix et ancien président colombien Juan Manuel Santos, celles et ceux qui ont participé de près à une médiation politique partagent leur expérience de ces délicates négociations.
Portrait d’une héroïne de l'ombre, grande oubliée de l'histoire.
Avec le film culte de Steven Spielberg, Oskar Schindler s’est imposé dans la mémoire collective comme un héros et un "Juste", dont la fameuse liste a permis de sauver entre 1 200 et 1 300 juifs des camps de concentration nazis. Mais que sait-on de sa femme, Emilie Schindler ? Née en 1907 dans les Sudètes, elle est surtout connue pour avoir épousé et accompagné le célèbre industriel allemand. L’histoire a oublié, en revanche, le rôle pourtant décisif qu’elle a joué dans l’organisation de ce sauvetage en acheminant des vivres et des médicaments pour les travailleurs juifs et leurs familles. Accablée par un cruel manque de reconnaissance, Emilie Schindler a passé les dernières années de sa vie en Argentine, dans une totale solitude, oubliée de tous.
Filmer contre l’oubli
Scénariste, réalisatrice et documentariste allemande engagée, Annette Baumeister avait, dans le très remarqué docu-fiction Quand les femmes s'émancipent, retracé le combat pour le droit de vote de quatre militantes oubliées. Avec Emilie Schindler – Une liste, une héroïne, elle réitère sa démarche avec force, restituant sa pleine identité à une femme longtemps réduite à son seul statut d’épouse du grand homme. Au fil d’éclairages historiques et d’émouvants témoignages se dessinent les contours d’une héroïne qui, comme tant d’autres à son époque, n’a eu de cesse d’agir dans l’ombre. Un portrait sensible qui redonne à cette grande oubliée sa place dans l’histoire.
Elle n’hésite pas à s’opposer au conservatisme de tout un village pour préserver son enfant d’une oppressante intolérance. Même au prix d’une séparation.
Ramy Youssef orchestre avec un humour corrosif une sitcom semi-autobiographique sur un jeune homme en quête de sens. Une ode à la tolérance saluée par la critique et récompensée aux Golden Globes.
Épisode 1
Dans une petite ville du New Jersey, près de New York, Maysa Hassan conduit Ramy, son fils, au centre culturel islamique. Elle profite du trajet pour lui rappeler qu’il serait temps qu’il se marie, mais le jeune homme, employé dans une start-up, s’y oppose, préférant l’amour libre. Pendant ses ablutions, Ramy est réprimandé par un fidèle car il ne s’est pas lavé entre les orteils, empêchant ainsi ses prières d’être exaucées. Par la suite, alors qu’il assiste au mariage de son ami Mohammed, ses proches tentent de le convaincre d'épouser une musulmane. Mais Ramy préfère sortir avec Chloé, une jeune femme athée. Jusqu’au jour où son couple craque…
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Récit d’une enquête scientifique pluridisciplinaire doublée d’une expédition sous-marine hors du commun, menée par le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta.
C’est un curieux phénomène observé en 2011 sur l'écran d’un sonar lors d’une campagne océanographique dans le parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate. À une vingtaine de kilomètres au large de l’île de Beauté, sur une vaste plaine de sable, à plus de 100 mètres de profondeur, 1 417 formes circulaires régulières se dessinent sur près de 15 km². Des anneaux presque parfaits, de 20 mètres de diamètre, qui semblent dessinés sur le fond marin. Ces motifs géométriques inhabituels éveillent la curiosité de la communauté scientifique. Longuement préparée, une expédition de grande ampleur va tenter d'en percer le secret. Elle est menée par Laurent Ballesta, plongeur, photographe, naturaliste et spécialiste des plongées extrêmes, qui s’entoure d’une équipe pluridisciplinaire d'une quarantaine de chercheurs – biologistes, géologues, écologues, paléoclimatologues. Pour cela, il mobilise une technologie déjà expérimentée lors de Planète Méditerranée : une station bathyale pressurisée qui permet à quatre plongeurs d’explorer les grandes profondeurs sans limite de temps, tout en vivant confinés pendant vingt et un jours dans un habitacle de 5 m². Une prouesse rendue possible grâce au soutien logistique de la Marine nationale, qui met à disposition un navire militaire pour assurer leur sécurité. À l’aide de cette station sous-marine, d’un sous-marin d’observation et de nombreux protocoles scientifiques, l’équipe, d'analyses en hypothèses, relève peu à peu le mystère de l’origine de ces étranges anneaux et la biodiversité exceptionnelle qu’elles abritent.
Écosystème à part
Ce film documentaire retrace trois années d’une enquête scientifique pleine de rebondissements qui, après les premières plongées de repérage, dévoilant un paysage sous-marin surprenant, enchaîne découvertes majeures, bonnes surprises et déconvenues. Aussi passionnantes pour les spécialistes que pour le profane, les conclusions des investigations révèleront un écosystème unique en son genre. Contre toute attente, ces étranges anneaux nous renseignent sur la dernière période glaciaire qu’a vécu la terre. Au fil des plongées, les photographies de Laurent Ballesta nous font découvrir un foisonnement d’espèces, certaines photographiées pour la première fois, rappelant l’étendue de notre méconnaissance de la mer la plus proche de nous, la Méditerranée.