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De plus, il y a 5 animaux magnétiques qui s'ouvrent en laissant apparaître un bébé de la forme géométrique du parent.
Enfin, l'enfant va pouvoir jouer dans le bain : le pingouin peut monter sur chacun des 3 animaux bouées et cracher de l'eau par pression. La tortue chante lorsqu'elle est dans l'eau, et peut s'accrocher comme un train aux 2 autres animaux !
Tom et Gerry forment un couple heureux mais tous n'ont pas cette chance. Autour d'eux, s'accumulent les échecs sentimentaux, les malentendus et les dérivatifs pour tenir le coup. Les saisons passent, les sentiments demeurent, parfois incontrôlés... L'un des sommets du festival de Cannes 2010. Un film drôle et sensible, dur et noir, délicatement baigné des couleurs et lumières saisonnières.
Belleville, 1975. Madame Rosa, ancienne "respectueuse" (prostituée) et rescapée d'Auschwitz, a ouvert à Paris "une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers", autrement dit une maison clandestine où les filles de la rue abandonnent plus ou moins leurs rejetons. Débrouillard et sensible, Momo, l'un de ses pensionnaires, l'aide dans ses tâches quotidiennes. Dans ce film, il raconte son amour pour cette maman, la seule qu'il lui reste.Après avoir triomphé pendant trois ans au théâtre dans le rôle de Mme Rosa (qui lui a valu le Molière de la meilleure comédienne en 2008), Myriam Boyer a réalisé elle-même cette adaptation de La vie devant soi. Du roman de Romain Gary (publié sous le nom d'Émile Ajar), Prix Goncourt 1975, elle a tiré un très joli conte. "Je voulais moins raconter Mme Rosa, que remettre au coeur du film l'esprit du roman et cette histoire de Belleville, imprégnée de tolérance. C'est un milieu que j'aime et que je crois savoir raconter, puisque j'en viens. S'il est souvent un peu vu d'en haut, je veux, quant à moi, le prendre de l'intérieur et des tripes. J'ai habité Belleville dans ces années-là et c'était vraiment comme ça, un mélange harmonieux. Personne, alors, ne songeait à parler d'intégration. Mais le plus terrible, c'est que trente ans après, les mêmes questions demeurent. Pour moi, La vie devant soi est une fable extraordinaire sur l'humanité, la vieillesse, la maladie et la mort. Romain Gary n'essaie pas de donner de réponses, mais il a l'âge de s'interroger, comme Mme Rosa".
Signée Philippe de Broca, une comédie douce-amère sur l'égoïsme masculin (incarné par Jean Rochefort), sublimée par ses actrices (Nicole Garcia, Annie Girardot, Danielle Darrieux) et le talent du dialoguiste Michel Audiard.
Édouard Choiseul est partout chez lui. Charmeur aussi égocentrique qu'extravagant, ce pianiste renommé musarde de concerts en soirées parisiennes et collectionne les femmes, promettant monts et merveilles à celles qu'il abandonne invariablement. Deux fois marié, trois fois père, il entretient de bons rapports avec son ex-femme qui a eu l'intelligence de l'oublier, et néglige celle qui vit à ses côtés, lui laissant les enfants à charge et affabulant à souhait pour couvrir ses escapades. Mais le charmant numéro d'Édouard a vieilli, comme lui, et il ne trompe plus grand monde...
Épaisseur lucide
Sous la douceur fantasque des comédies des années 1970, Philippe de Broca jette une lumière cruelle sur les conséquences de l'égoïsme masculin. Lorsque la farce devient amère, abandonné par toutes les femmes qu'il a dupées, Édouard Choiseul (Jean Rochefort), après avoir joyeusement cabotiné, sombre dans un pathétisme glaçant. Quant aux dialogues de Michel Audiard, ils donnent au film toute son épaisseur lucide, comme lorsque Annie Girardot déclare à son ancien mari : "Tu es comme un coup de vent qui passe sur l'eau : tu laisses des rides."
Ce documentaire plonge en profondeur dans la science de leurs cerveaux : un portrait riche et nuancé pour nous aider à enfin comprendre cette phase dramatique, mystérieuse et d'une importance cruciale dans la vie de tous les êtres vivants.
À travers son journal, qui a documenté la terreur judiciaire orchestrée par la Wehrmacht sous l’Occupation, un récit qui interroge l’ambiguïté de ce témoignage.
De l’été 1940 à l’été 1944, le prêtre allemand Franz Stock travaille comme aumônier catholique dans les prisons de la Wehrmacht à Paris, où sont détenus des condamnés à mort parmi lesquels des résistants, des espions présumés et des otages. Parfaitement francophone, l’ecclésiastique, qui a déjà vécu à Paris avant-guerre, accompagne ainsi quelque 800 détenus jusqu’à l’heure de leur exécution. Durant cette période, celui qui est surnommé l’"aumônier de l’enfer" tient un journal au ton très factuel, qui documente avec une précision méthodique tous les événements auxquels il assiste.
Ambivalences
Comment aborder le récit de Franz Stock ? Si l’abbé a parfois apporté un réel soutien aux condamnés, s’arrangeant notamment pour transmettre aux familles les lettres et objets que les détenus lui avaient confiés avant leur exécution, il a aussi contribué à légitimer son effroyable terreur, en se gardant d’une quelconque contestation de l’appareil judiciaire déployé par les Allemands : une ambivalence dont témoignent les historiens Claire Andrieu et Étienne François, la journaliste Dagmar Pöpping ou encore Georges Duffau-Epstein, le fils du militant communiste et résistant Joseph Epstein. À travers l’analyse d’extraits de ce journal et au fil d’images de l’époque tournées par des militaires allemands, un récit tout à la fois glaçant et poignant.