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Ramy Youssef orchestre avec un humour corrosif une sitcom semi-autobiographique sur un jeune homme en quête de sens. Une ode à la tolérance saluée par la critique et récompensée aux Golden Globes.
Épisode 1
Dans une petite ville du New Jersey, près de New York, Maysa Hassan conduit Ramy, son fils, au centre culturel islamique. Elle profite du trajet pour lui rappeler qu’il serait temps qu’il se marie, mais le jeune homme, employé dans une start-up, s’y oppose, préférant l’amour libre. Pendant ses ablutions, Ramy est réprimandé par un fidèle car il ne s’est pas lavé entre les orteils, empêchant ainsi ses prières d’être exaucées. Par la suite, alors qu’il assiste au mariage de son ami Mohammed, ses proches tentent de le convaincre d'épouser une musulmane. Mais Ramy préfère sortir avec Chloé, une jeune femme athée. Jusqu’au jour où son couple craque…
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Récit d’une enquête scientifique pluridisciplinaire doublée d’une expédition sous-marine hors du commun, menée par le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta.
C’est un curieux phénomène observé en 2011 sur l'écran d’un sonar lors d’une campagne océanographique dans le parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate. À une vingtaine de kilomètres au large de l’île de Beauté, sur une vaste plaine de sable, à plus de 100 mètres de profondeur, 1 417 formes circulaires régulières se dessinent sur près de 15 km². Des anneaux presque parfaits, de 20 mètres de diamètre, qui semblent dessinés sur le fond marin. Ces motifs géométriques inhabituels éveillent la curiosité de la communauté scientifique. Longuement préparée, une expédition de grande ampleur va tenter d'en percer le secret. Elle est menée par Laurent Ballesta, plongeur, photographe, naturaliste et spécialiste des plongées extrêmes, qui s’entoure d’une équipe pluridisciplinaire d'une quarantaine de chercheurs – biologistes, géologues, écologues, paléoclimatologues. Pour cela, il mobilise une technologie déjà expérimentée lors de Planète Méditerranée : une station bathyale pressurisée qui permet à quatre plongeurs d’explorer les grandes profondeurs sans limite de temps, tout en vivant confinés pendant vingt et un jours dans un habitacle de 5 m². Une prouesse rendue possible grâce au soutien logistique de la Marine nationale, qui met à disposition un navire militaire pour assurer leur sécurité. À l’aide de cette station sous-marine, d’un sous-marin d’observation et de nombreux protocoles scientifiques, l’équipe, d'analyses en hypothèses, relève peu à peu le mystère de l’origine de ces étranges anneaux et la biodiversité exceptionnelle qu’elles abritent.
Écosystème à part
Ce film documentaire retrace trois années d’une enquête scientifique pleine de rebondissements qui, après les premières plongées de repérage, dévoilant un paysage sous-marin surprenant, enchaîne découvertes majeures, bonnes surprises et déconvenues. Aussi passionnantes pour les spécialistes que pour le profane, les conclusions des investigations révèleront un écosystème unique en son genre. Contre toute attente, ces étranges anneaux nous renseignent sur la dernière période glaciaire qu’a vécu la terre. Au fil des plongées, les photographies de Laurent Ballesta nous font découvrir un foisonnement d’espèces, certaines photographiées pour la première fois, rappelant l’étendue de notre méconnaissance de la mer la plus proche de nous, la Méditerranée.
Un demi-siècle plus tard, ce documentaire revient sur le tournage épique d’un film dont le succès a métamorphosé l’industrie du cinéma.
Auréolé du succès de Duel, son premier film tourné pour la télévision, Steven Spielberg se voit proposer en 1974 par Dick Zanuck et David Brown, les producteurs du studio Universal avec qui il est sous contrat depuis cinq ans, la réalisation d’un "gros, gros film qui [lui] permettra de faire tous les grands films [qu’il] veut". D’abord réticent, Spielberg accepte. Le tournage, qui se tient dans le Massachusetts sur la petite île de Martha’s Vineyard, ne va pas se dérouler sans encombre. Entachée par de multiples déboires – tensions avec les acteurs, temps épouvantable, requin électronique en carafe… –, l’aventure se solde par un important dépassement de budget, qui fait craindre le pire pour sa carrière au jeune réalisateur de 28 ans. Mais quand il sort sur les écrans à l’été 1975, Les dents de la mer enthousiasme le public. Bousculant une industrie du cinéma un peu endormie, ce blockbuster va ouvrir la voie à la naissance des franchises et à l’essor des multiplex.
De la série B aux Oscars
Adaptée d’un best-seller de Peter Benchley, paru en 1974, l’histoire du squale tueur ne devait être au départ qu’un petit film de série B comme les studios en produisaient alors à la pelle. Récompensé en 1976 par trois Oscars (montage, musique et son), Les dents de la mer marque une rupture dans l’histoire du cinéma américain, au moment où se referme la parenthèse du Nouvel Hollywood. Revenant sur son tournage épique et sur ce qui a contribué à son succès, notamment la mise en scène audacieuse de Spielberg et la bande originale composée par John Williams, Olivier Bonnard et Antoine Coursat ("E.T.", un blockbuster intime) appuient leur démonstration sur de riches archives, ponctuées d’extraits du film, et sur les témoignages, recueillis un demi-siècle après la sortie en salle du film, de plusieurs de ses protagonistes, parmi lesquels la comédienne Lorraine Gary, la veuve de l’auteur Wendy Benchley, le chef décorateur Joe Alves et le scénariste Carl Gottlieb.
Grâce à sa position géographique stratégique, sa croissance économique impressionnante, son rôle clé dans la défense du continent face à la Russie et le volontarisme de son Premier ministre Donald Tusk. Des défis demeurent, notamment sa démographie en déclin et les tensions politiques internes.
Depuis son entrée dans l'UE en 2004, la Pologne a transformé son économie, réduisant drastiquement le chômage et attirant des investissements grâce aux aides européennes. Aujourd'hui, elle joue un rôle militaire majeur, augmentant considérablement ses dépenses de défense et renforçant sa position face à la menace russe. Des défis demeurent, notamment sa démographie en déclin et les tensions politiques internes, mais la Pologne semble bien décidée à occuper une place centrale dans l’Europe de demain.
Bien qu'enfermée à double tour, Aya laisse éclore sa joie de vivre. L'enfant espiègle, intelligente et drôle… refait surface au quotidien. Elle trouve du réconfort auprès de sa voisine, une amie et une complice. La fête de l'Aïd approche et Aya n'a qu'un seul rêve : rentrer chez elle !
Avec Burt Lancaster et Audrey Hepburn, un western flamboyant de John Huston contre les mensonges de la conquête de l'Ouest.
Au lendemain de la guerre de Sécession, dans les grandes plaines du Texas, le clan Zachary habite un ranch isolé, près duquel repose le père, mort en défendant les siens contre les Indiens kiowa. Ben, qui a appris la langue de ces derniers en grandissant, et refuse de communier dans la haine des "Rouges" qui cimente la bourgade voisine, tient le rôle de chef de famille auprès de sa mère Mathilda, de ses frères cadets et de leur sœur adoptive, Rachel. Un jour, celle-ci croise un vieil illuminé qui affirme la connaître. Peu après, trois Kiowa viennent au ranch des Zachary réclamer la jeune fille, qu'ils disent être leur sœur de sang…
Ambiguïtés
À contre-courant des scénarios manichéens alors de mise à Hollywood, John Huston signe un faux classique du western, émaillé de chevauchées fantastiques et de fusillades, mais sous-tendu par l'ambiguïté. La mère (Lillian Gish) vit dans le mensonge, le frère et la sœur adoptive (Burt Lancaster et Audrey Hepburn) sont épris l'un de l'autre, et les pionniers incarnent la face sombre de la conquête de l'Ouest. Installant son casting de haut vol dans un paysage grandiose et impitoyable, le génial touche-à-tout, pour son premier western, subvertit les codes du genre sans renoncer à sa grande tradition. Un an plus tard, avec Les désaxés, il l’enterrera sans fleurs ni couronnes.
À la veille de l’élection présidentielle du 18 mai, retour sur l’année de transition vécue par la Pologne et la cohabitation difficile entre le gouvernement proeuropéen de Donald Tusk et le chef de l’État Andrzej Duda, proche du parti nationaliste PiS.
Après avoir été dirigée par le parti nationaliste d’extrême droite Droit et Justice (PiS) de 2015 à 2023, la Pologne vit depuis un peu plus d’un an une cohabitation malaisée : alors que le gouvernement de coalition du proeuropéen Donald Tusk s’attelle à rétablir progressivement l’État de droit, notamment à travers un retour de l’indépendance de la justice et de la liberté de la presse, le président Andrzej Duda, proche du PiS, met son veto à nombre de ces initiatives législatives. Cette année de transition, qui amorce un retour à la démocratie et coïncide aussi avec la présidence tournante de l’Union européenne, s’apprête à s’achever par des élections cruciales pour le pays : le 18 mai prochain (puis le 1er juin, si une majorité absolue ne se dégage pas au premier tour), les Polonais se rendront aux urnes pour élire un nouveau président. Ayant déjà effectué deux mandats, Andrzej Duda ne peut se présenter, mais un autre candidat du PiS, Karol Nawrocki, va affronter Rafal Trzaskowski, représentant la Coalition civique, dans un duel que les sondages prévoient au coude à coude.
À la veille d’un scrutin déterminant pour leur avenir, quel regard portent les Polonais sur cette année de transition ? Comment les changements amorcés par Donald Tusk se sont-ils traduits dans leur quotidien et qu’attendent-ils du futur président ? Parcourant le pays, ce documentaire dresse un état des lieux et propose une analyse éclairante sur les enjeux de cette présidentielle.
Premier mouvement authentiquement américain, l’expressionnisme abstrait, né dans le New York de l’après-guerre, est une déflagration dans le paysage artistique mondial, imposant une nouvelle manière de peindre – spontanée, non figurative, puissamment émotionnelle. Autour des "stars" de la première génération comme Mark Rothko ou Jackson Pollock se tiennent des femmes, souvent plus jeunes, dont le génie et l’audace n’ont rien à envier à leurs homologues masculins : Lee Krasner (1908-1984), héritière du cubisme, compagne de Pollock, avec qui s’échangeront de riches inspirations mutuelles, et qui se réinventera plusieurs fois au cours de sa longue carrière ; Joan Mitchell (1925-1992), qui glisse du cubisme aux paysages abstraits puissamment rythmés ; ou Helen Frankenthaler (1928-2011), initiatrice de la technique du "Soak and Stain" – des nappes mouvantes de couleur fluide –, s’exprimant sur de très grands formats.
Couleur et geste spontané
Des années 1950 jusqu’aux dernières décennies du XXe siècle, de New York à Paris, ce documentaire s’attache à retracer les trajectoires parallèles de trois artistes puissantes aux œuvres empreintes d’une grande force évocatrice, toutes trois portées par un esprit d’innovation faisant fi des règles établies et transfigurant la couleur par le geste spontané. Bien qu’elles adoptent des approches similaires à celles de leurs collègues masculins et remportent des succès d'exposition, Krasner, Mitchell et Frankenthaler ont été reléguées dans les marges par un marché de l’art alors émergent qui préférait miser sur les hommes, et par une histoire de l’art largement écrite par ces derniers.