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À travers des archives saisissantes et les récits bouleversants de témoins des événements, cette série offre une plongée dans l’histoire contemporaine de six pays emblématiques, soumis, comme le reste du continent, aux desseins des États-Unis.
Épisode 1 - Coup
Au Brésil, en 1964, l’armée, soutenue par les États-Unis, renverse le président démocratiquement élu João Goulart. Une nouvelle forme de dictature émerge en Amérique latine. Les opposants trouvent refuge au Chili, où Salvador Allende tente d’instaurer légalement un régime socialiste. Le 11 septembre 1973, il meurt lors du coup d’État militaire mené par le général Pinochet. Le nouvel homme fort du pays s’allie avec les dictateurs de la région pour lancer l'opération "Condor". Les opposants aux juntes sont traqués où qu’ils soient, sous le regard complaisant de Richard Nixon. Mais lorsque, en septembre 1976, les services secrets chiliens tuent à Washington un ancien ministre d’Allende, le nouveau président Jimmy Carter refuse de collaborer avec ces régimes autoritaires. En 1977, il redonne au Panamá le contrôle de son canal et, deux ans plus tard, laisse les rebelles sandinistes triompher au Nicaragua. Mais l’élection de Ronald Reagan en 1980 annonce une nouvelle ère.
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Retour tout en muscles sur l’art du culturisme et son absorption progressive par le consumérisme.
Si Arnold Schwarzenegger a popularisé le bodybuilding dans le monde, l’histoire de cette discipline spectaculaire commence bien avant ses films. Dès le XIXe siècle, des hommes et des femmes à la force surhumaine impressionnent le public des cirques itinérants. Mais au tournant du siècle suivant, les performances de culturistes comme Eugen Sandow changent la donne : leurs corps deviennent source d’inspiration et bientôt, certains y voient un modèle très lucratif Pour qui peut se l’offrir, des maîtres culturistes comme Jack LaLanne ou Joseph Pilates développent des cours, fabriquent des machines et ouvrent des studios pour partager – et monnayer – leur savoir. Le corps musclé devient un idéal censément atteignable par tous…
Le rendez-vous d’Histoire « Est-il vrai que ... ? » remet en question nos certitudes et dévoile les histoires cachées derrière l'Histoire, loin de l’eurocentrisme et des clichés persistants.
Épisode 1 - Est-il vrai que la peste a été la plus grande épidémie de tous les temps ?
La peste a décimé l'Europe, bouleversant l'ordre social. En Amérique, les maladies importées après 1492 ont provoqué une extinction massive des populations indigènes. De simples agents pathogènes ont parfois plus influencé l’histoire que les humains eux-mêmes. Que nous réserve la prochaine pandémie, et saurons-nous mieux y faire face ?
La grande peste du Moyen Âge est souvent considérée comme la pire épidémie de tous les temps. Mais comment le mesurer ? Au XIVe siècle, la "mort noire" décime plus de la moitié de la population européenne, ébranlant profondément l'ordre féodal médiéval et posant les bases de la Réforme et du capitalisme moderne. En 1492, Christophe Colomb importe en Amérique quantité d'agents pathogènes mortels pour les habitants non immunisés du Nouveau Monde. En quelques décennies, jusqu'à 90 % de la population indigène est emportée – la plus grande catastrophe démographique de l'histoire de l'humanité. Au lendemain de la Grande Guerre, de 1918 à 1920, la grippe espagnole, plus meurtrière encore, tue entre 50 millions et 100 millions de personnes. Dévastateur à la fin du siècle dernier, le sida hisse la santé au rang de cause mondiale et bouscule les préjugés. Quant au virus du Covid-19, en un an, il se propage sur tous les continents, conséquence de l'accélération exponentielle de la mobilité humaine, et met la planète à l'arrêt. Aujourd'hui, le réchauffement climatique contribue aussi à la prolifération de maladies infectieuses portées par les moustiques. Des paramètres qui pourraient précipiter une nouvelle – et peut-être plus grave encore – pandémie.
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Le western-spaghetti est né avec le duo que ce l'acteur italo-allemand a formé avec Carlo Pedersoli, alias Bud Spencer. Hanté par le bombardement de Dresde, qu’il a vécu à 4 ans, il se refusait à glorifier la violence et à se prendre au sérieux. Rencontre avec Terence Hill, qui a vaincu grâce au cinéma sa timidité et ses tourments.
Lorsqu’elle annonce la nouvelle à ses deux fils, le benjamin la croit et la soutient, l’aîné se range avec colère du côté de son père. Série dramatique sous tension entre huis clos intime et processus judiciaire, “Querer” a obtenu le Grand Prix au festival Séries Mania 2025.
Épisode 1
À 53 ans et après plus de trente ans de mariage, Miren quitte le domicile familial sans crier gare. Aux côtés de sa jeune avocate Paula, elle dépose officiellement plainte pour viol contre son mari Iñigo, et demande le divorce. Mère de deux garçons, Aitor, 31 ans, et Jon, 24 ans, elle leur annonce simultanément la nouvelle. Là où le benjamin croit sa mère, l’aîné se range avec colère du côté de son père.
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Des pans entiers de la faune disparaissent à un rythme sans précédent sur tous les continents. Quels sont les grands foyers de disparition ? Que révèle la carte mondiale des espèces menacées ? Et que pouvons-nous encore sauver ?
Lorsqu’un mignon petit pug brun fait ses cabrioles dans son jardin, il s’en amuse. Progressivement, les animaux bruns envahissent les foyers des gens autour de Charly et prennent le contrôle de leur vie...
Ce beau portrait fait la chronique d’une trajectoire semée d’embûches autant que porteuse d’espoir.
D’aussi longtemps que remontent ses souvenirs, Sapir Berman a toujours rêvé en secret d’être une fille. C’est en tant que jeune homme, pourtant peu à l’aise dans son corps, qu’elle s’engage dans une carrière de footballeur, puis d’arbitre en Israël. Après son coming-out, en 2021 – une décision mûrie à la faveur du confinement –, elle entame une transition de genre, sociale, puis médicale. Indispensable à sa "deuxième naissance", le protocole de soins menace pourtant de saborder sa carrière montante dans le sport de haut niveau : les bloqueurs de testostérone qu’elle prend pendant un an, dans l’attente des opérations qu’elle s’apprête à subir, transforment son corps et réduisent considérablement ses performances physiques… Malgré les déconvenues, Sapir n’entend pas, pourtant, renoncer à son rêve.
Modèle malgré elle
De jeune arbitre anonyme, Sapir Berman est devenue une icône en Israël, et dans la communauté LGBTQIA+ internationale, en s’imposant à 26 ans comme la première femme trans au monde à arbitrer un match de football professionnel. Au plus près de son sujet, ce beau portrait retrace un itinéraire semé des embûches inhérentes à tout parcours de transition, encore complexifié par les enjeux d’un métier où prévalent de stricts critères de performance et des codes de virilité persistants. Le documentaire de Liran Atzmor montre ce processus sous un angle résolument optimiste, porteur d’espoir : s’affranchissant des quolibets qu’elle peut toujours essuyer, Sapir bénéficie du soutien sans faille d’une famille aimante et d’un entourage professionnel ouvert aux évolutions. Et si sa notoriété nouvelle fait d’elle un modèle, une source d’inspiration pour la communauté qu’elle représente, c’est presque malgré elle : ce qui compte avant tout pour Sapir, c’est de s’épanouir dans son corps et dans son métier.
Signé Walter Salles, un mélo multirécompensé, qui s’arme de tendresse face à la dureté du réel.
Dans la gare centrale de Rio, Mme Dora, enseignante retraitée, tient une échoppe d’écrivain public. Son cœur desséché n’a que mépris pour les âmes simples qui viennent se confier à sa plume, et elle regarde avec indifférence les tragédies apportées par le fracas de la mégalopole. Josué, 9 ans, n’a jamais connu son père, mais sa mère espère toujours son retour et lui envoie des lettres que transcrit Dora. Quand la jeune mère est fauchée sous les yeux de son fils par un autobus, l’enfant, brutalement devenu seul au monde, se tourne vers la seule personne qu’il connaisse...
Cœur battant
Avant de saisir à bras-le-corps un mythe latino-américain planétaire, en s’emparant de la jeunesse du "Che" (Carnets de voyage, 2004), Walter Salles, dont le dernier film Je suis toujours là revient sur les heures noires de la dictature au Brésil, faisait résonner le cœur battant de son peuple avec ce premier succès international en forme de road-movie. L’effervescente et éreintante gare centrale du titre, où se croisent des millions de visages et d’histoires, constitue la métaphore du pays tout entier, dans sa diversité, sa splendeur et sa misère, sa foi vibrante aussi, et, au-delà, tend un miroir à l’humanité. Les séquences haletantes qui ouvrent le film, avant l’échappée de Josué et de Dora vers le nord, disent avec concision toute la brutalité de la grande ville contemporaine, où les pauvres et les faibles, tentés par ses mirages, sont broyés dans l’indifférence générale. Comme pour tout mélo digne du genre, c’est parce qu’il touche juste que Walter Salles arrache des larmes, amères puis reconnaissantes. Restauré en 2018 à l'occasion de ses 20 ans, Central do Brasil s’appuie aussi sur l’alchimie de ses deux interprètes, Vinícius de Oliveira, enfant des rues dont le réalisateur a d’abord croisé dans une gare de Rio l'irrésistible regard grave, et Fernanda Montenegro, qui insuffle ce qu’il faut d’humour caustique au miracle de sa renaissance morale pour la rendre crédible.