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Un matin, dans les environs de Paris, des hommes et des femmes entreprennent de vider un grand local rempli de dossiers. Parmi eux, on découvre Olivier Besancenot. Lui et ses amis jettent par la fenêtre les archives accumulées depuis quarante ans par leur organisation, la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire). En bas, dans une grande benne, s’entassent vieilles étagères, livres de philosophie marxiste et plans de campagne. La semaine suivante, les travaux commenceront pour accueillir leur rêve, un nouveau parti anti-capitaliste, large et ouvert, qui doit naître un an plus tard jour pour jour. Le film suit ces débuts pleins d’espoir, et pleins d’embûches...
Une génération sépare Vincent et Daniel. Pourtant, ces deux ingénieurs ont subi le même traumatisme : une mise au placard brutale et inexpliquée. Oublié lors du déménagement de son service pour l'un, relégué dans un bureau lugubre pour l'autre, ils ont été victimes, comme nombre de leurs collègues, du durcissement des méthodes manageuriales. Symptomatique de cette tendance, le plan d'économie Next a consisté, entre 2004 et 2007, à obliger le personnel visé à quitter l'entreprise. Mutations arbitraires, congés maladie forcés et stratégies de déstabilisation ont alors été utilisés sans aucune considération pour l'humain…
Comment la jeunesse ukrainienne perçoit-elle l’histoire de Tchernobyl ? Un documentaire qui interroge la mémoire de la catastrophe et son avenir. Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l’histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C’est derrière un écran d’ordinateur, aux commandes du jeu vidéo S.T.A.L.K.E.R., qu’ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l’explosion du réacteur 4, le 26 avril 1986. Et tandis qu’ils combattent des mutants radioactifs entre les murs de leur chambre, certains ignorent parfois que, vingt-cinq ans plus tôt, leur père ou leur grand-père était « liquidateur », présent sur les lieux de l’accident pour tenter de contenir les flammes et pour participer aux travaux de décontamination…
Le 15 janvier 2004, le chalutier Bugaled Breizh sombrait dans la Manche en trente-sept secondes. Comment a-t-il pu couler si rapidement ? La belle-sœur d’un pêcheur disparu n’accepte pas les explications des autorités. Série inspirée d’une histoire vraie, "37 secondes" raconte le combat pour la vérité mené par les familles des victimes. Avec Nina Meurisse et Mathieu Demy. - Sacrée meilleure série française au festival "Séries Mania" 2025.
Épisode 1
Le 15 janvier 2004, le chalutier breton Bugaled Breizh chavire brutalement au large des côtes anglaises. Des secours sont aussitôt dépêchés sur place, en vain : deux marins sont retrouvés noyés, trois autres sont portés disparus. Familles et proches endurent la tragédie sans comprendre. En l’absence d’incident notable, comment le bateau a-t-il pu couler si rapidement ? Le procureur chargé du dossier conclut à une collision avec un cargo, mais Marie Madec, la belle-sœur d’un pêcheur disparu, n’accepte pas ces explications. D’autant que les autorités persistent à ignorer qu’un sous-marin a été vu dans la zone du naufrage… Au nom des victimes et de leurs familles, elle demande à un avocat, maître Costil, de leur venir en aide.
Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.
Signée Philippe de Broca, une comédie douce-amère sur l'égoïsme masculin (incarné par Jean Rochefort), sublimée par ses actrices (Nicole Garcia, Annie Girardot, Danielle Darrieux) et le talent du dialoguiste Michel Audiard.
Édouard Choiseul est partout chez lui. Charmeur aussi égocentrique qu'extravagant, ce pianiste renommé musarde de concerts en soirées parisiennes et collectionne les femmes, promettant monts et merveilles à celles qu'il abandonne invariablement. Deux fois marié, trois fois père, il entretient de bons rapports avec son ex-femme qui a eu l'intelligence de l'oublier, et néglige celle qui vit à ses côtés, lui laissant les enfants à charge et affabulant à souhait pour couvrir ses escapades. Mais le charmant numéro d'Édouard a vieilli, comme lui, et il ne trompe plus grand monde...
Épaisseur lucide
Sous la douceur fantasque des comédies des années 1970, Philippe de Broca jette une lumière cruelle sur les conséquences de l'égoïsme masculin. Lorsque la farce devient amère, abandonné par toutes les femmes qu'il a dupées, Édouard Choiseul (Jean Rochefort), après avoir joyeusement cabotiné, sombre dans un pathétisme glaçant. Quant aux dialogues de Michel Audiard, ils donnent au film toute son épaisseur lucide, comme lorsque Annie Girardot déclare à son ancien mari : "Tu es comme un coup de vent qui passe sur l'eau : tu laisses des rides."
Ce documentaire plonge en profondeur dans la science de leurs cerveaux : un portrait riche et nuancé pour nous aider à enfin comprendre cette phase dramatique, mystérieuse et d'une importance cruciale dans la vie de tous les êtres vivants.
Une comédie dramatique émouvante sur fond de bandonéon et de manifestations.
En 2001, dans une Argentine en plein marasme économique, ravagée par le chômage et la corruption, Julio n’a plus d’espoir. Propriétaire d’un petit magasin de chaussures, ce passionné de bandonéon décide de quitter au plus vite Buenos Aires, avec sa mère et sa fille, pour émigrer en Allemagne. Mais le destin va en décider autrement, quand Mariella, chauffeuse de taxi, emboutit sa voiture après avoir grillé un feu rouge, et entre avec fracas dans sa vie, sans intention d’en sortir. Julio va-t-il tout abandonner pour un ailleurs inconnu qu’il idéalise, alors qu’en engageant une icône vieillissante du tango il permet à son orchestre de renouer avec sa gloire passée ? Mais dans les rues, les manifestations, sévèrement réprimées, se multiplient et l’Argentine sombre dans le chaos…
Le blues du bandonéiste
Dans un pays dont l’avenir ne cesse de s’obscurcir, celui de Julio apparaît tout aussi compromis. Au carrefour de sa vie, le musicien de tango a le blues, cachant son projet à ses camarades de l’orchestre, qui considèrent les exilés comme des traîtres. Comment rester soi-même quand la réalité se dérobe sous vos pieds et pousse à emprunter une nouvelle voie ? German Kral signe une émouvante tragi-comédie, où son héros, en proie au découragement, se souviendra que rien ne remplace les amis, la famille et le son du bandonéon, un cocktail d’autant plus revivifiant s’il est saupoudré d’un zeste d’amour.
À travers son journal, qui a documenté la terreur judiciaire orchestrée par la Wehrmacht sous l’Occupation, un récit qui interroge l’ambiguïté de ce témoignage.
De l’été 1940 à l’été 1944, le prêtre allemand Franz Stock travaille comme aumônier catholique dans les prisons de la Wehrmacht à Paris, où sont détenus des condamnés à mort parmi lesquels des résistants, des espions présumés et des otages. Parfaitement francophone, l’ecclésiastique, qui a déjà vécu à Paris avant-guerre, accompagne ainsi quelque 800 détenus jusqu’à l’heure de leur exécution. Durant cette période, celui qui est surnommé l’"aumônier de l’enfer" tient un journal au ton très factuel, qui documente avec une précision méthodique tous les événements auxquels il assiste.
Ambivalences
Comment aborder le récit de Franz Stock ? Si l’abbé a parfois apporté un réel soutien aux condamnés, s’arrangeant notamment pour transmettre aux familles les lettres et objets que les détenus lui avaient confiés avant leur exécution, il a aussi contribué à légitimer son effroyable terreur, en se gardant d’une quelconque contestation de l’appareil judiciaire déployé par les Allemands : une ambivalence dont témoignent les historiens Claire Andrieu et Étienne François, la journaliste Dagmar Pöpping ou encore Georges Duffau-Epstein, le fils du militant communiste et résistant Joseph Epstein. À travers l’analyse d’extraits de ce journal et au fil d’images de l’époque tournées par des militaires allemands, un récit tout à la fois glaçant et poignant.