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À l'été 2000, le sous-marin nucléaire K-141 Koursk appareille pour de grandes manœuvres en mer de Barents. Les hommes d'équipage, qui accumulent les arriérés de solde, n'ont guère d'espoir de toucher la prime promise pour leurs tirs d'essai, qui visent, entre autres démonstrations de force, à prouver aux Russes que l'armée garde toute sa puissance, comme le président Poutine, récemment élu, le leur a garanti. Mikhail Averine vient d'abandonner sa montre de sous-marinier au magasin d'État pour offrir à l'un de ses jeunes camarades des noces à peu près dignes. Mais il quitte Tanya, sa femme enceinte, et leur petit garçon sans état d'âme, heureux de retrouver la vie à bord et les 188 hommes de son équipage que les difficultés de l'heure rendent encore plus solidaires. Le 12 août, dès le début de l'exercice, une double explosion de grande ampleur dans la chambre de tir détruit une partie du sous-marin, qui sombre dans les fonds glacés. Le temps presse pour entreprendre le sauvetage des 23 hommes encore vivants et piégés dans l'épave du sous-marin...
Compte à rebours
Que s'est-il passé à bord du Koursk ? Les offres de secours britanniques et norvégiennes, que la Russie mit quatre jours à accepter, auraient-elles changé la donne ? Vingt-cinq ans après, les causes exactes de l'explosion demeurent inexpliquées, mais l'incurie des autorités russes ne fait aucun doute. Autour du personnage fictif d'Averine et des siens, Thomas Vinterberg, ex-cinéaste du Dogme 95 efficacement converti au film à gros budget, retrace avec intensité cette tragédie qui tint le monde en haleine sept jours durant. Même si l'issue est connue, le compte à rebours n'en est pas moins terrible. Le film déroule en parallèle les derniers moments des survivants dans le noir et le froid, et la bataille désespérée de leurs familles restées à terre pour contraindre l'armée à envoyer des secours et à leur dévoiler la vérité, ainsi que les efforts d'un haut gradé anglais (Colin Firth) pour faire accepter l'aide de son vaisseau. Tandis que Poutine, vingt-quatre heures après l'"incident" rapporté avec six heures de retard par la marine, jugeait bon de prolonger ses vacances en Crimée, la colère et la détresse des proches sont évoquées de façon saisissante. L'expression de leur rage apparaît cependant d'une étonnante liberté comparée au présent. Même si, comme le rappelle également le scénario, basé sur l'enquête de Robert Moore, les militaires n'hésitèrent pas, pour la faire taire, à droguer devant des caméras de télévision une mère folle de douleur – la plupart des victimes étaient de très jeunes appelés.
À travers des archives saisissantes et les récits bouleversants de témoins des événements, cette série offre une plongée dans l’histoire contemporaine de six pays emblématiques, soumis, comme le reste du continent, aux desseins des États-Unis.
Épisode 1 - Coup
Au Brésil, en 1964, l’armée, soutenue par les États-Unis, renverse le président démocratiquement élu João Goulart. Une nouvelle forme de dictature émerge en Amérique latine. Les opposants trouvent refuge au Chili, où Salvador Allende tente d’instaurer légalement un régime socialiste. Le 11 septembre 1973, il meurt lors du coup d’État militaire mené par le général Pinochet. Le nouvel homme fort du pays s’allie avec les dictateurs de la région pour lancer l'opération "Condor". Les opposants aux juntes sont traqués où qu’ils soient, sous le regard complaisant de Richard Nixon. Mais lorsque, en septembre 1976, les services secrets chiliens tuent à Washington un ancien ministre d’Allende, le nouveau président Jimmy Carter refuse de collaborer avec ces régimes autoritaires. En 1977, il redonne au Panamá le contrôle de son canal et, deux ans plus tard, laisse les rebelles sandinistes triompher au Nicaragua. Mais l’élection de Ronald Reagan en 1980 annonce une nouvelle ère.
Retrouver les autres épisodes de la série documentaire en cliquant ici.
Touché par la grâce, "À nos amours" de Maurice Pialat marque en 1983 l'éclosion d'une actrice et la rencontre d'un film d'auteur avec son public.
Cinquième long métrage de Maurice Pialat, À nos amours raconte une époque, celle de la fin la libération sexuelle, et, en filigrane, une rencontre, celle de Sandrine Bonnaire, alors âgée de 15 ans, et du réalisateur, qui joue aussi le rôle de son père. Leur relation, chaste mais très forte, est au centre du film. Encore dans les rondeurs de l'adolescence, l'apprentie comédienne illumine chaque plan et joue d'instinct, ce qui enchante Pialat qui n'aime pas les acteurs "qui pensent".
L'huile sur le feu
Nourri de témoignages denses et de séquences clés, ce documentaire évoque cet éblouissement et un tournage "apaisé", même si le réalisateur continue néanmoins à jeter de l'huile sur le feu quand les choses ronronnent. Exemple : la scène de la réception dans laquelle Pialat – son personnage est censé être mort – fait irruption au milieu des convives, pour mieux capter leur effarement. Le réalisateur David Thompson a retrouvé les principaux protagonistes de cette aventure, à commencer par Sandrine Bonnaire, qui explique avec émotion à quel point la rencontre de Pialat a changé sa vie. Leurs témoignages permettent de mieux saisir les méthodes de travail du réalisateur qui, s'il accueillait favorablement l'imprévu, n'était pas adepte de l'improvisation totale. Tous restent marqués par cette collaboration et ce film qui apportera au réalisateur la reconnaissance qu'il attendait. Parmi eux, citons Arlette Langmann, ancienne compagne de Pialat et scénariste, Florence Quentin, première assistante, le directeur de la photo Jacques Loiseleux, l'acteur et critique Jacques Fieschi, Dominique Besnehard, chargé du casting. Sur l'insistance de Pialat, il s'attribuera l'un des rôles clés, celui du frère, dans lequel il sera remarquable.