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Le premier film, sanglant et déjanté, de Quentin Tarantino, qui annonce toutes ses oeuvres à venir.

Joe Cabot embauche six truands affublés de surnoms de couleur pour commettre un braquage. Mais le coup échoue suite à un guet-apens de la police. L’un des braqueurs, Mr. Orange, est grièvement blessé, tandis que deux autres ont péri dans l’attaque. Mr. White emmène l’éclopé à l’entrepôt où ils doivent se partager le butin. Bientôt rejoints par Mr. Pink, qui a réussi à emporter des diamants, les survivants s’interrogent : qui a prévenu la police ? L’un d’eux les a-t-il trahis ? Pourquoi Mr. Blonde a-t-il ouvert le feu comme un fou ?

Polar réinventé
Dès le début, le style Tarantino est à l’œuvre. Pour préparer leur casse, les gangsters dissertent de longues minutes sur "Like a Virgin" de Madonna et s’écharpent sur le fait de donner ou non un pourboire à la serveuse. Loin des clichés du polar, le cinéaste américain réinvente le genre avec ses propres références. Dialogues ciselés, culture populaire omniprésente, acteurs charismatiques, tout y est. Tarantino affirme aussi déjà son appétence à filmer la violence extrême, qui jalonnera chacun de ses films, avec la fameuse scène de l’oreille, accompagnée par la magnifique bande-son de la radio fictive très seventies K-Billy. Dans ce premier long métrage déjanté, le réalisateur fait du huis clos son décor principal avant de le dynamiter à coups de flash-back qui déroutent le spectateur, parfois en avance sur les personnages, parfois pris à contre-pied. Dans la peau de ces truands que l’on n’arrive pas à détester, Tim Roth, parfait dans sa lente agonie, et Harvey Keitel, en vieux malfrat qui se découvre une conscience, se distinguent. Brillant, drôle et percutant, Reservoir Dogs, une révélation à sa sortie, se regarde avec toujours autant de bonheur.

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Le film est interdit au - de 16 ans

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La célébrité et l'argent deviennent pour elle une malédiction. Ce qui monte vite, tombe vite.

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Convaincu qu’il a été abandonné par erreur, il est bien déterminé à retrouver Marie, sa propriétaire... et ce même s’il ne peut pas bouger !

Gobi le gobelet est seul au bord de la route. Convaincu d’avoir été abandonné par erreur par sa propriétaire, la douce et gentille Marie, Gobi se met en tête de la retrouver, quoi qu’il en coûte ! Commence une aventure initiatique qui le poussera à questionner le sens de sa vie et l’absurdité de sa condition de gobelet à usage unique... Mêlant animation et prises de vues réelles, une fable d’une folle inventivité imaginée par les auteurs Géraldine de Margerie et Maxime Donzel (duo aux manettes de Tutotal ou Pan pan culture), accompagnés à la direction de l’animation, Kim Keukeleire, grande figure internationale de l'animation qui a notamment travaillé sur Chicken Run, Wallace et Gromit, L'île aux chiens ou le Franckenweennie de Tim Burton.

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C'est en arrivant à Indian Creek pour rendre visite à son ami Benson que Sartana apprend que l'heureux prospecteur, propriétaire d'un riche filon, vient d'être assassiné. Une rapide enquête lui démontre que deux notables de la ville pourraient avoir eu intérêt à éliminer Benson, le banquier Hoffmann et le propriétaire de la maison de jeux, Lee. Sur ces entrefaites arrive Jasmine, la nièce du défunt. Devant les propositions de rachat mirobolantes qui lui sont faites, la belle, fine mouche, décide de prendre le conseil de Sartana...
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Analysant avec rigueur plus de 175 extraits de films, la réalisatrice Nina Menkes montre qu'un sexisme systémique guide la représentation des femmes au cinéma. Le septième art, "langage commun de la culture du viol" ?

De Metropolis à Eyes Wide Shut en passant par The Breakfast Club, Il était une fois à Hollywood¸ After Hours de Scorsese ou même Titane, de Julia Ducournau, Nina Menkes analyse plus de 175 extraits de films sur une période allant de 1896 à 2020 en focalisant son attention sur les plans de femmes dans le cinéma de Hollywood (soit 80 % des contenus de "divertissement" diffusés à travers le monde) et d'ailleurs. L'essayiste et réalisatrice déconstruit chaque scène à partir d'éléments invariables : la relation sujet/objet, le cadrage, les mouvements de caméra et l'éclairage, soit les quatre paramètres qui permettent d'établir la "position narrative d'un personnage". Elle fait ainsi apparaître une structure sexiste systémique dans l'ensemble de ces prises de vues, parfois même en décalage total avec le rôle attribué à l'actrice.

Ça crève les yeux
Hommes et femmes sont filmés différemment. De ce constat implacable et rigoureusement étayé, Nina Menkes met en évidence la réification des protagonistes féminines dans le cinéma, message plus ou moins conscient qui aboutit selon elle à un "langage commun de la culture du viol". Car dans l'immense majorité des cas exposés, les femmes sont montrées à l'écran comme objet du regard, souvent silencieuses, décorrélées de leur environnement, fragmentées à l'image (poitrine, fesses...) et réduites à une simple fonction sexuelle. Le ralenti, par exemple, est utilisé pour les filmer en tant que corps sur lesquels le regard s'attarde, tandis qu'au masculin on n'y recourt que pour des scènes d'action. Désormais confronté à la critique féministe, le milieu du cinéma ne semble pas prêt à se réformer en profondeur. Fondée aussi sur l'une de ses conférences ("Sexe et pouvoir : le langage visuel du cinéma") et sur les témoignages d'actrices et d'essayistes, à l'instar de Laura Mulvey (qui a défini en 1975 le "male gaze", le "regard masculin"), la démonstration de Nina Menkes crève littéralement les yeux (et l'écran). La réalisatrice revient également sur sa propre expérience de spectatrice soumise à son corps défendant au diktat du male gaze pour nous interroger avec acuité : comment réinventer la représentation des femmes ?   

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Une édifiante enquête d'investigation sur Rosatom, la puissante agence russe de l'énergie atomique, redoutable instrument géopolitique de Vladimir Poutine pour accroître son influence dans le monde.

Un cargo russe à destination des États-Unis, qui croise dans les eaux européennes, doit faire une escale technique dans le port de Rostock, en Allemagne. À son bord, les autorités découvrent du bois de bouleau provenant de l'usine d'un oligarque. Soumise à des sanctions européennes, la matière première est saisie. Mais le navire transporte aussi de l'uranium, qui poursuit son voyage. Il provient de Rosatom, la puissante agence russe de l'énergie atomique. Leader mondial pour la construction de centrales nucléaires et l'enrichissement de l'uranium, son réseau opaque de filiales, qui ne cesse de s'étendre, crée des monopoles, rendant l'Europe et les pays de l'OTAN dangereusement dépendants à l'égard du Kremlin. "Poutine a compris qu'avec le nucléaire il pouvait assujettir des pays occidentaux beaucoup plus efficacement qu'avec le gaz et le pétrole. Rosatom, c'est le gouvernement russe", résume un ancien collaborateur de l'agence. Car si l'Occident a réduit ses importations d'hydrocarbures russes, le rentable commerce de l'uranium, matière première ultraconvoitée, la vente de barres de combustible ou encore la collaboration technologique avec Rosatom se développent, comme en atteste la coopération avec la Russie de Framatome, filiale d'EDF, qui se refuse à commenter. Les États-Unis, eux, comptent le plus grand nombre de centrales nucléaires au monde, et espèrent tripler leur capacité d'ici 2050. Mais si ses sous-sols renferment d'importants gisements d'uranium brut, longtemps négligés faute de rentabilité, le pays s'est laissé distancer pour l'enrichissement, dont la Russie contrôle aujourd'hui près de la moitié de la capacité mondiale – une situation héritée de négociations menées à la fin de la guerre froide. Après l'effondrement de l'URSS, Washington rachète à bas prix à Moscou son excès d'uranium de qualité militaire : d'anciennes munitions de guerre sont ainsi recyclées comme combustibles de centrales pour produire 10 % de l'électricité américaine ! Alors que le système Rosatom s'emploie à régner en se rendant indispensable, par quels moyens les puissances occidentales parviendront-elles à s'en émanciper ? Comment exclure les risques d'espionnage et de sabotage ?

L'Occident sous perfusion de Rosatom
Sur trois continents, cette investigation, qui convoque le témoignage d'experts, de cadres de cette industrie et d'opposants russes, met au jour les arcanes de l'omniprésent Rosatom, au cœur du pouvoir de Poutine. Comment le maître du Kremlin s'attache-t-il de nouvelles dépendances via l'énergie atomique ? Qui sont les acteurs des accords nucléaires passés avec la Russie ? Pourquoi les États de l'Union européenne, et notamment la France, continuent-ils à faire des affaires avec Moscou, malgré la guerre en Ukraine ? Depuis le début du conflit, les bénéfices réalisés par l'agence à l'étranger ont doublé. Sous le feu des bombardements, l'Ukraine produit 50 % de son électricité à partir de ses centrales nucléaires, toutes de fabrication russe, comme celle occupée de Zaporijia, dont Trump voudrait prendre le contrôle. À l'heure de la renaissance, prônée par Emmanuel Macron, du programme nucléaire en France, un très instructif éclairage sur un redoutable instrument de pression géopolitique doublé d’une menace militaire.

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Dans les profondeurs des mers et des océans, les épaves, qu'elles soient des vestiges de batailles navales et de tragédies maritimes ou simplement des bouées et des branches dérivantes, sont autant de surfaces que la vie sous-marine, peu à peu, se réapproprie. Au fil du temps, les plantes aquatiques recouvrent les parois rugueuses de ces cathédrales immergées, tandis que des animaux y trouvent refuge en s' y agrippant. Dans un cycle naturel, poissons, reptiles et mammifères marins viennent alors enrichir une biodiversité déjà foisonnante. Au sommet de la chaîne alimentaire, les prédateurs font la loi. Des premières bactéries à la naissance de jardins luxuriants, les fonds sous-marins sont les témoins silencieux de la douce colonisation des épaves. À travers une somptueuse odyssée dans les eaux de la Méditerranée et de la mer Rouge, une plongée dans un monde englouti, oasis pour de nombreuses espèces : anémones, requins, balistes, rascasses, tortues ou encore hippocampes, dont ce film montre la spectaculaire naissance des petits.

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Avec Richard Burton en agent secret britannique manipulé, une adaptation impeccable du roman qui rendit John le Carré célèbre, à l'apogée de la guerre froide.

Pendant la guerre froide, un agent secret britannique, Leamas, prend sa retraite après avoir été officiellement démis de ses fonctions. Les services secrets pilotés par Moscou le contactent pour une ultime mission. Leamas va passer le rideau de fer, apparemment prêt à fournir des renseignements sur les réseaux britanniques en RDA…

Portrait d'un espion ordinaire  
Dans cette fidèle adaptation en noir et blanc d'un des romans les plus connus de John le Carré (vendu à 20 millions d'exemplaires à travers le monde), l'un des plus poignants aussi, Richard Burton endosse à la perfection le rôle de l'espion manipulé, autant par son pays que par les services secrets adverses, bouleversant d'émotions enfouies et de dignité bafouée dans un univers où la compassion a disparu. Au-delà du jeu de la vedette britannique, la réalisation signée Martin Ritt, par son souci du réalisme et de la psychologie des personnages, se démarque de la plupart des blockbusters de l'époque. Un magnifique film d'espionnage, emblématique de l'ambiance crépusculaire dans laquelle se meuvent les soldats de l'ombre. 

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Au travers de ce personnage qui est allé jusqu’à orchestrer son faux décès, la minisérie Stonehouse offre une satire féroce du monde politique britannique. Une comédie loufoque qui retrace le parcours d’un menteur pathologique interprété par Matthew Macfadyen (Succession). 

Épisode 1

Fin des années 1960, en Angleterre. Fils de syndicalistes, au service de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale, le député quadragénaire John Stonehouse cumule les atouts aux yeux du Premier ministre travailliste Harold Wilson, qui souhaite rajeunir ses troupes. Voilà John promu ministre de l’Aviation. Mais piégé par une interprète lors d’un voyage en Tchécoslovaquie, il devient espion pour l’ennemi communiste... sans éprouver la moindre culpabilité. Au contraire : les billets pleuvent et John mène la grande vie.

Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.

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