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Célébrée au Mexique, sa terre d’exil, cette artiste pionnière est aujourd’hui redécouverte en Europe.
Ses toiles d’un onirisme puissant sont traversées de fées, de créatures et d’animaux tout droit sortis d’une mythologie personnelle esquissée dès l’enfance. Fille d’un riche industriel du textile et d’une Irlandaise – laquelle l’initie aux contes de son pays –, Leonora Carrington grandit en Angleterre auprès de trois frères qui la tiennent à distance, dans un vaste et sombre manoir stimulant pour son imaginaire. Soumise à la froideur d’une gouvernante française, l’indocile solitaire s’invente déjà des mondes entre le rêve et la réalité, dont elle se plaît à effacer les frontières. S’inscrivant aux Beaux-Arts à Londres, la créative Leonora se découvre bientôt des affinités avec le surréalisme qui l’entraîne à Paris dans l’effervescence des années 1930 auprès, entre autres, d’André Breton et de Pablo Picasso. Amante passionnée de Max Ernst, de vingt-six ans son aîné, la jeune égérie fantasque d’une bohème avant-gardiste toujours dominée par les hommes s’installe avec lui à Saint-Martin-d'Ardèche, jusqu’à l’arrestation du peintre allemand en 1939, qui la dévaste. Son internement forcé dans un asile en Espagne, commandité par son père, achève de la plonger dans les ténèbres, avant son exil aux États-Unis puis au Mexique, qui deviendra sa terre d’adoption. Mariée au photographe hongrois Emérico Weisz, père de ses deux fils, Leonora Carrington y poursuivra, dans un atelier de poche, la production foisonnante d’une œuvre picturale, mais aussi littéraire, d’une intensité empreinte de poésie.
Figure majeure
Oubliée en Europe et en Angleterre où elle ne retournera jamais malgré la nostalgie qui l’habitait, cette pionnière, célébrée au Mexique et exposée dans de grands musées américains, commence à peine à être redécouverte en Europe. Entrelaçant des peintures animées, une visite guidée dans le labyrinthe de ses tableaux, des archives et des extraits de ses textes, ce portrait sensible explore la vie et l'œuvre de cette artiste extravagante, figure majeure du surréalisme. Avec les émouvants témoignages de ses enfants, ainsi que de compagnons de route, et les éclairages d’historiens de l’art, ce documentaire rend hommage à son audace et à sa viscérale liberté en préservant le mystère d'une femme dont le "seul pays, comme pointe avec justesse son fils Gabriel, était l’art".
Une série documentaire qui s'appuie sur de riches témoignages de victimes, de repentis et d’enquêteurs recueillis sur quatre continents.
Épisode 1
Six morts dans un temple sikh du Wisconsin en 2012, 9 morts dans une église noire de Charleston en 2015, 23 morts dans la communauté mexicaine d’El Paso en 2019, 10 Afro-Américains tués à Buffalo en mai 2022… Le retour du terrorisme en Occident, depuis trois décennies, est aussi celui du suprémacisme blanc. Hors des États-Unis, l’auteur des attentats d'Oslo et d'Utoya en 2011 (77 morts) ou celui de Christchurch en 2019 (51 morts) revendiquent leurs crimes à travers des manifestes qui font d’eux de véritables modèles pour leurs imitateurs. Le profil des assaillants est souvent le même : de jeunes hommes blancs, solitaires mais radicalisés en ligne avec des idéologies complotistes et racistes – comme la théorie du "grand remplacement" –, qui font des minorités les boucs émissaires de leur haine. La face émergée, et terriblement dangereuse, d’une nébuleuse d’extrême droite qui, avec l’essor des messageries cryptées et de réseaux sociaux trop peu régulés, se soude autour d’une idéologie commune désormais sans frontières…
Retrouver les autres épisodes de la série documentaire en cliquant ici.
Berlin, un immeuble vieillot de Prenzlauer Berg. Katrin passe les longues et chaudes soirées d’été chez son amie Nike, et elles profitent ensemble de son balcon. La blonde Nike s'occupe de personnes âgées au regard perdu, comme Oskar et Helene, dont ses visites rompent l’isolement. Décoratrice au chômage et divorcée, la brune Katrin, elle, se soumet à d’éprouvants entretiens d’embauche et tente d’élever son fils, Max, préado amoureux. Inséparables, l’une et l’autre rêvent sous la voûte céleste, et notamment aux hommes. Comme elles, ceux qui les entourent sont aussi en quête de tendresse pour combler une invisible solitude. Mais quand Ronald, chauffeur routier, débarque dans la vie de Nike, leur amitié vacille.
Petits bonheurs et grands chagrins
À travers le portrait croisé de deux femmes dans le Berlin postréunification, Andreas Dresen excelle à capter les rituels et les riens du quotidien, les petits bonheurs et les grands chagrins. Du balcon, refuge estival de ses attachantes héroïnes en même temps que point de vue sur le monde et ses âmes en peine, le réalisateur observe, avec une mélancolie teintée d’humour, la fuite du temps et des saisons, pointant sans appuyer l’absurdité et parfois la cruauté de la vie urbaine. Chronique douce-amère d’une sororité, son film porte un regard plein de tendresse sur ces vaillantes trentenaires qui se débattent jusqu’à l’épuisement pour s’en sortir. S'il doit beaucoup au naturel de son duo d’actrices solaires, Nadja Uhl et Inka Friedrich, ce manifeste féministe plein de charme est aussi un délicat traité d’humanité, peuplé de silhouettes croquées avec justesse, de l’enfance à la vieillesse.
Devant l’incompréhension que suscite son projet, elle se rebelle et engage un pénible combat pour reconquérir son droit à disposer de son corps.
Comme chaque été, Maria passe ses vacances au camping avec les camarades du foyer où elle vit. Mais cette année, tout va changer, car elle veut réaliser son désir profond d’avoir un enfant. Et pour y parvenir, elle est prête à tout mettre en œuvre, arrêter la pilule et multiplier les rapports sexuels dans l’espoir de tomber enceinte.