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D'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Or, jusqu'à quel point peut-on développer un élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effet de serre et sans égard pour la souffrance des animaux ? Dès 1932, Winston Churchill, pourtant fin gourmet, dénonçait ce gaspillage et rêvait d'un moyen de "fabriquer des ailes et des cuisses sans élever tout un poulet". Le 17 avril 2013, une équipe du chercheur hollandais Mark Post exauçait ce vœu à sa façon en créant le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande au goût plutôt satisfaisant : 300 000 euros. Ce coût pourrait évidemment baisser si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle.
STEAKS-ÉPROUVETTE
Aux États-Unis, la start-up de Gabor Forgacs fabrique elle aussi un morceau de viande de synthèse en utilisant une imprimante 3D fonctionnant avec de l'encre biologique. Les deux équipes mènent leurs travaux grâce aux subsides de riches mécènes, mais la recherche publique s’y intéresse, car elle espère ainsi trouver une solution pour nourrir l'ensemble de la planète. Mais le consommateur acceptera-t-il de troquer son filet mignon contre un équivalent artificiel ? Et quel serait l'impact sur l'environnement d'une viande de synthèse produite en masse ? Menée aux quatre coins du globe auprès de scientifiques, d'ingénieurs, d'éleveurs, d'un responsable d'association de défense des animaux et de consommateurs, cette remarquable enquête offre un copieux tour d'horizon des recherches autour de la viande et de ses alternatives. Le film aborde avec limpidité des notions complexes : par exemple, la fabrication du steak in vitro expliquée à l'aide d'interviews, d'infographies, de gros plans et d'images prises au microscope. Le film pointe aussi les risques d'une trop grande consommation de viande et examine d'autres pistes que celle de du steak de synthèse comme celle des insectes, riches en protéines et déjà appréciés dans certaines parties du monde.
Rose a donné 20 euros de pourboire à la serveuse. Rose a oublié de se laver les cheveux. Rose ne trouve plus de partenaire de bridge. Rose a marqué son code de carte bleue sur son porte-carte. Rose trouve que ses filles s’inquiètent trop à son sujet. Rose n’est plus invitée nulle part. Rose mange des aliments de luxe périmés. Rose n’a pas du tout envie de finir folle. Rose a oublié le nom de sa maladie. Rose veut qu’on lui foute la paix : elle est autonome. Elle a plutôt la pêche, Rose. Mais qu’est-ce qui lui reste de la vie ?
Chassés de leur habitat naturel, des millions d'oppossums insolents se sont déplacés au coeur des villes australiennes. Et cette espèce invasive est prête à tout pour y rester.
Le film se concentre sur la vie de Mumsy, une imposante femelle qui vit avec une soixantaine d'autres opossums dans le minuscule square Curtain, au centre de Melbourne. L'opossum étant une espèce protégée en Australie, les moyens de lutte sont restreints.
L’Australie est une jeune nation, constituée il y a seulement deux cent cinquante ans. Le dessous des cartes explore la mémoire double du pays : celle des immigrants européens et celle des premiers occupants, les Aborigènes
En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s'apprêtent à passer la nuit à même le sol de l'école. Alors que les forces de l'ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d'une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.
Alma a 26 ans, dont cinq passés au service d’un des gangs les plus violents du Guatemala. Condamnée à mort par ses anciens frères d'armes pour avoir voulu quitter la "Mara", elle a survécu de justesse à leur tentative d'assassinat, mais ne peut plus se déplacer qu'en fauteuil roulant. Face à la caméra, elle fait le récit de son initiation et des crimes les plus horribles dont elle a été complice pour le compte de sa "clique". Une mise à nue poignante et sans concession d'une criminelle en quête de rédemption.
Tortionnaire et victime
Passages à tabac, rackets, séquestrations, meurtres… : au fil de cet entretien, Alma décrit les atrocités qu'elle a infligées à ses victimes avec un détachement et un sens du détail stupéfiants, parfois insoutenables. Les seuls moments où elle laisse affleurer son émotion sont ceux où elle relate les drames qui ont jalonné sa vie et l’ont entraînée sur la voie de la criminalité. Un récit intense, en face à face, juste complété par quelques coupures de journaux, photos et dessins. Ce film saisissant illustre le quotidien infernal des habitants des quartiers déshérités du Guatemala, entre guerre des gangs et misère sociale.
Chef du restaurant Manresa à Los Gatos (Californie), David Kinch, pionnier de la haute cuisine respectueuse de la terre, a fait ses classes en France, en Espagne, en Allemagne et au Japon. À quelques pas de son restaurant, d’un côté les puces électroniques de la Silicon Valley, de l’autre les girolles qu’on ramasse le long des sentiers de forêt dans les collines de Santa Cruz. Ici, le vin est produit en biodynamie au cœur des bois de chênes, les ormeaux élevés sous les pontons de Monterey dans les eaux marines les plus pures du monde, et les fabuleux agrumes proviennent du jardin-conservatoire de Gene Lester. Une abondance californienne superbement mise en valeur par David Kinch que l'on suit en cuisine, mais aussi en cueillette et dans le potager de Love Apple Farms, qui fonctionne exclusivement par contrat avec le restaurant.
À Hangzhou, dans la province du Zhejiang, Dai Jianjun met tout son cœur à préserver les anciennes doctrines alimentaires qui constituent la diététique chinoise, un art qui se perd et qu’il cherche à sauvegarder. Cela passe par la protection des produits agricoles en péril, par l’établissement de restaurants dédiés aux cuisines traditionnelles, mais aussi par la création d’une grande ferme expérimentale : c’est Gong Geng Shu Yuan, le paradis terrestre de Dai Jianjun, correspondant rural de son célèbre restaurant de Hangzhou, le Manoir de Long Jing . Tour à tour à Hangzhou et à Suichang, nous suivons Dai et ses amis dans leurs recherches gastronomiques et leurs visites aux producteurs.