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Portrait d’une héroïne de l'ombre, grande oubliée de l'histoire.
Avec le film culte de Steven Spielberg, Oskar Schindler s’est imposé dans la mémoire collective comme un héros et un "Juste", dont la fameuse liste a permis de sauver entre 1 200 et 1 300 juifs des camps de concentration nazis. Mais que sait-on de sa femme, Emilie Schindler ? Née en 1907 dans les Sudètes, elle est surtout connue pour avoir épousé et accompagné le célèbre industriel allemand. L’histoire a oublié, en revanche, le rôle pourtant décisif qu’elle a joué dans l’organisation de ce sauvetage en acheminant des vivres et des médicaments pour les travailleurs juifs et leurs familles. Accablée par un cruel manque de reconnaissance, Emilie Schindler a passé les dernières années de sa vie en Argentine, dans une totale solitude, oubliée de tous.
Filmer contre l’oubli
Scénariste, réalisatrice et documentariste allemande engagée, Annette Baumeister avait, dans le très remarqué docu-fiction Quand les femmes s'émancipent, retracé le combat pour le droit de vote de quatre militantes oubliées. Avec Emilie Schindler – Une liste, une héroïne, elle réitère sa démarche avec force, restituant sa pleine identité à une femme longtemps réduite à son seul statut d’épouse du grand homme. Au fil d’éclairages historiques et d’émouvants témoignages se dessinent les contours d’une héroïne qui, comme tant d’autres à son époque, n’a eu de cesse d’agir dans l’ombre. Un portrait sensible qui redonne à cette grande oubliée sa place dans l’histoire.
Elle n’hésite pas à s’opposer au conservatisme de tout un village pour préserver son enfant d’une oppressante intolérance. Même au prix d’une séparation.
Mais des fragilités économiques, sociales et démographiques accentuent les tensions locales et les inégalités avec l'Hexagone. Retour sur des territoires divers et complexes aux défis multiples.
Rassemblant plus de 2,8 millions d’habitants, ces territoires sont riches en ressources naturelles et constituent un atout de taille pour l’influence française dans le monde. Les départements et collectivités d’Outre-mer sont confrontés à des défis multiples : chômage élevé, dépendance économique à l'Hexagone, inflation. Si la Guyane est marquée par une explosion démographique liée à l’immigration, la Martinique et la Guadeloupe subissent quant à elles un vieillissement accéléré de leur population. Des territoires divers et complexes, à explorer avec nos cartes.
Réalisé par Wolfgang Staudte en 1946, un grand classique du cinéma allemand d’après-guerre et l'une des premières productions de la Defa.
Berlin, 1945. Susanne Wallner, une jeune photographe rescapée des camps de concentration, rentre chez elle. Son appartement est occupé par Hans Mertens, un ancien soldat qui noie ses souvenirs dans l’alcool. Susanne s’installe avec lui et l’aide à se reconstruire. Un jour, l’ancien commandant de Mertens, qui, en 1942, a fait assassiner des civils sur le front russe, réapparaît. Il dirige désormais une entreprise prospère qui recycle les vieux casques. Mertens décide que Brückner doit expier ses péchés…
Réalisme froid
Premier film allemand de l’après-guerre, Les assassins sont parmi nous est projeté le 15 octobre 1946 à Berlin. Il répond parfaitement aux visées didactiques et critiques de la Deutsche Film AG (Defa), le studio de la RDA créé la même année, pour lequel il représente une production majeure. La Defa lance à cette occasion sa première star, Hildegard Knef. Le cinéaste Wolfgang Staudte y affirme son style, cultivant un réalisme sobre et froid, ponctué de séquences brèves et de contrastes qui font apparaître le monde comme totalement désorienté. Traitant en profondeur la question des crimes de guerre, de la culpabilité et de la conscience, Staudte a obtenu un succès extraordinaire avec ce film.
Elle devient accro à son téléphone et addict à un homme toxique. Va-t-elle finir comme un produit en promotion au rayon frais d'un petit supermarché ?
En plein synode à ce sujet convoqué par le pape François, considéré comme progressiste, état des lieux d’une institution profondément divisée entre volonté de réforme et résistances conservatrices.
Élu en 2013, le pape François prend la tête d’une institution fragilisée, en proie à l’érosion de la pratique et aux nombreux scandales d’abus sexuels commis en son sein. Le nouveau souverain pontife – dont le nom, choisi en référence à François d’Assise, le saint des pauvres et des exclus, sonne comme une promesse – ambitionne de retisser le lien avec les 1,4 milliard de fidèles catholiques à travers la planète et de projeter l’Église dans le XXIe siècle, en revoyant en profondeur sa doctrine et son fonctionnement. En octobre 2023, dans la foulée du "chemin synodal" allemand lancé deux ans plus tôt, qui a débouché sur une série de propositions de réformes, le jésuite argentin convoque à Rome cardinaux, évêques, prêtres et laïcs du monde entier pour discuter de plusieurs sujets : la répartition du pouvoir entre le Vatican et les églises locales, la place des femmes dans l’Église catholique ou encore la bénédiction des couples de même sexe. Pour la première fois, les femmes y ont le droit de vote et les émissaires venus du Sud y occupent une place de choix, reflet de leur poids dans la communauté catholique mondiale. Mais l’assemblée se tient dans une atmosphère de divisions, une guerre interne opposant progressistes et conservateurs depuis une décennie. Deux mois à peine après le début du synode, la déclaration Fiducia supplicans, qui ouvre la possibilité de bénir les couples homosexuels, va ainsi provoquer la fronde de l’Église d’Afrique…
Révolution impossible ?
François parviendra-t-il à imposer un changement d’époque au Vatican sans faire imploser l’Église catholique ? Quel héritage laissera-t-il ? Tourné en Allemagne, en Italie, aux États-Unis et en République démocratique du Congo, ce documentaire donne la parole à des femmes qui militent pour l’égalité et le droit à prêcher – dont la théologienne Gisela Forster, excommuniée après avoir été ordonnée prêtre par un évêque en 2002 –, à des hauts représentants du clergé opposés à toute ouverture (l’archevêque américain Timothy Broglio, le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, son homologue congolais Fridolin Ambongo…) et à des journalistes spécialistes du Vatican. Ces voix offrent un aperçu éclairant des luttes intestines qui déchirent l’Église catholique et des immenses défis qu’elle devra surmonter pour enrayer son déclin.
Mais si tout le monde aujourd’hui les connaît, on ignore bien souvent comment ils nous sont parvenus. De la préhistoire à la révolution numérique, les secrets et les évolutions de ces dix signes universels sont révélés.
Épisode 1 - Les origines
Dès le Paléolithique, l’espèce humaine a cherché à dénombrer ce qui l’entourait, développant des capacités uniques dans le monde vivant. En Mésopotamie, l’essor de l’agriculture oblige les populations à créer des instruments de comptabilité : à cet usage, des jetons de comptage apparaissent dès le neuvième millénaire avant notre ère, bien avant l’invention de l’écriture. Ainsi, les premiers textes répertoriés sont tous des documents comptables. Puis, dans ces cités antiques comme chez les pharaons d’Égypte, dans les empires méditerranéens comme chez les Mayas, les États veulent quantifier pour asseoir leur pouvoir. Cependant, très vite, compter et calculer ne vont plus seulement servir à bien gérer les stocks, mais aussi à affirmer sa puissance. En Chine, les chiffres – apparus 1500 ans avant notre ère – ont longtemps eu un rôle de divination, ancré au cœur du pouvoir. C’est au IIIe siècle avant notre ère que le premier empereur Chine en fait un instrument administratif pour gérer le territoire immense qu’il entend unifier. Mais malgré la performance du système numéraire chinois, ce n’est pas lui qui traversera les frontières. C’est en Inde, que naissent dix petits symboles, qui finiront par s‘imposer.
Retrouver les autres épisode de la série documentaire en cliquant ici.
Son héritage comprend des œuvres d'art d'une beauté stupéfiante, des esquisses détaillées d'engins de guerre et de vol futuristes ainsi que des conceptions techniques révolutionnaires. Ce documentaire en deux parties dresse un portrait saisissant de ce visionnaire unique.
Épisode 1 - L'art et l'expérience
Il est le modèle absolu du génie de la Renaissance. Fils illégitime d’un notaire, Léonard de Vinci voit le jour en 1452 dans la campagne toscane. Florence, la capitale régionale, est alors l’un des épicentres d’une révolution du savoir sans précédent dont il va devenir l’un des plus grands contributeurs. Entré après des études sommaires dans l’atelier du peintre et sculpteur Andrea del Verrocchio, Léonard s’émancipe à 30 ans de son mentor. Bientôt artiste réputé à Florence pour la finesse de sa touche et la vie qu’il parvient à insuffler à ses sujets, il poursuivra une carrière brillante au gré des commandes et des mécènes : en 1482, il entre à la cour milanaise du duc Ludovic Sforza, dont il sera l’ingénieur en titre. Entre deux commandes de peintures, qu’il abandonne parfois en cours de route, ou de mises en scène de spectacles, Léonard, poussé par une insatiable curiosité, se consacre à des recherches personnelles d'une extraordinaire richesse, imaginant des machines aux mécaniques complexes, noircissant des carnets sur une infinie variété de sujets scientifiques – anatomie, géométrie, optique, astronomie, hydrodynamique, horlogerie, urbanisme, cartographie… Toujours inspiré par ce qui sera son obsession, et qui guidera toutes ses entreprises : l’observation de la nature et la découverte de ses lois, dans une contemplation ininterrompue de la beauté des choses et des êtres.