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Pierre Vidal travaille comme fondé de pouvoir dans une succursale parisienne de la 20th Century Bank. Quand il n’exécute pas ses tâches avec zèle, il épie sa compagne Janet, coiffeuse dans le salon d’en face. Cette dernière, lasse de leur relation monotone, lui a annoncé qu’elle allait le quitter. Mais lorsque le directeur de la banque lui demande de le remplacer pour les vacances, Pierre se met à craindre un hold-up et multiplie les gaffes, ce qui ne le rend pas plus séduisant. Jusqu’au jour où de vrais malfaiteurs font intrusion pour voler des documents appartenant à un gros client, qui vient d’acquérir illégalement une société de production de spectacles…
Course à l’échalote (argot) : "course-poursuite effrénée dans laquelle les participants se tiennent par la peau des fesses". Le ton est donné : un an après La moutarde me monte au nez, le trio Richard-Birkin-Zidi revient avec une nouvelle comédie dont le scénario sert surtout de prétexte à une avalanche de situations burlesques. Les gags fusent et Pierre Richard s’en donne à cœur joie en employé de banque tellement inféodé à sa mission qu’il enchaîne les folies, retrouvant son pouvoir de séduction auprès d’une Jane Birkin en manque d'aventures. Et voilà le duo embarqué dans un imbroglio impliquant un homme d’affaires véreux, une troupe de comédiens travestis et un commissaire qui se croit fin limier (impeccable Michel Aumont). Une fois lancée, la course ne s’arrêtera plus, entraînée par les mélodies de Vladimir Cosma.
Version restaurée (2024)
Ron Howard met en scène le duel sans merci qui opposa deux pilotes de Formule 1 de génie, James Hunt et Niki Lauda.
1970. James Hunt, pilote impulsif, play-boy allergique à la discipline mais diablement rapide, concourt en Formule 3 et rêve d'accéder au graal de la course automobile, la F1. Lorsqu'il ne se met pas en danger mortel sur les circuits, comme le font alors tous ses pairs, il mène une vie d'excès. Un jour, un nouveau concurrent se présente sur la grille de départ. Concentré, d'une sobriété et d’une rigueur extrêmes dans son approche de la course, l'Autrichien Niki Lauda ne laisse rien au hasard. Les deux as du bitume, animaux l'un à sang chaud, l'autre à sang froid, entretiennent un lien ambigu, entre respect, incompréhension et rivalité acharnée, qui culmine le 1er août 1976, sur le circuit allemand du Nürburgring, surnommé "le cimetière", où ils s'affrontent pour le titre de champion du monde en Formule 1. Là, captif dans l'épave de sa voiture en feu après une sortie de route, Niki Lauda passe plus d'une minute à une température de 425 degrés, avant d'être finalement secouru et hospitalisé. L'accident le laisse grand brûlé, défiguré à vie, mais ne l'empêche pas, déjouant tous les pronostics et les conseils de ses médecins, de reprendre le volant en Formule 1, quarante-deux jours seulement après l’accident. Pas question de laisser Hunt lui voler la coupe.
Hunt ou Lauda ? Dans les années 1970, la rivalité qui oppose ces deux champions de la Formule 1, véritables gladiateurs modernes aux tempéraments opposés, déchaîne les passions dans un contexte où, chaque année, des pilotes se tuent au volant. Le réalisateur Ron Howard (Apollo 13, Un homme d'exception) fait de ce monde qui tutoie le danger une parabole de l’enivrement nihiliste des seventies, perpétuellement relancé par la proximité de la mort. À l'image d'une course automobile, il mène son film à tombeau ouvert, avec une intensité dramatique qui scotche le spectateur à son siège, sublimée par l'interprétation brillante de Daniel Brühl et Chris Hemsworth.