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En 1994, 4 000 personnes mouraient du Sida en France. En 2008, on recensait 350 décès, souvent dus à des dépistages tardifs.
Arrivé en 1996, le traitement par trithérapie, très contraignant au départ, s'est amélioré. De maladie mortelle, le sida s'est mué en maladie chronique. Beaucoup de personnes atteintes par le VIH ont retrouvé une existence normale. Les couples mènent une vie sexuelle sereine et font des bébés, sans risque de contamination. Bien sûr, des difficultés subsistent : acceptation de la maladie, discrimination, complications de santé pour les malades qui vivent depuis vingt ans avec le virus. Mais le principal chantier se situe sur le terrain d'une prévention défaillante.
Six à sept mille nouveaux cas de séropositivité sont découverts chaque année en France. Comment convaincre par exemple les jeunes gays de se protéger d'une maladie qui fait moins peur ?
Tourné en France et à Berlin, ce documentaire enquête avec pédagogie et rigueur auprès de médecins - au sein des services de pointe des hôpitaux Paul-Brousse et Georges-Pompidou - et de responsables associatifs - Didier Lestrade, cofondateur et ex-président d'Act Up, Bruno Spire, président d'Aides… Grâce aux témoignages très vivants des personnes séropositives issues de milieux différents, il dresse un panorama complet de la façon dont on vit avec le sida dans un pays occidentalisé, levant au passage des représentations erronées ou obsolètes.
Quoi qu’il fasse, Joann Sfar arrête rarement de dessiner. Véritable star de la « nouvelle bande-dessinée », il a publié plus de 150 albums à ce jour, dont la célèbre série Le Chat du Rabbin, adaptée à l’écran. Parmi ses multiples créations, on trouve un rabbin débonnaire, une sémillante chanteuse yiddish, un vampire fan de musique klezmer, et Imhotep, le chat du rabbin, doué de parole, inquisiteur et sensuel, alter ego de l’artiste, qui pose son regard sceptique et pénétrant sur le monde qui l’entoure.
Des personnages haut en couleur, bien souvent inspirés de ses aïeux, des Juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est.
C'est une occasion unique : Mathieu Amalric a accompagné Joann Sfar dans quelques-uns des lieux où il croque ses personnages - devant la cage de l'orang-outan Nénette au Jardin des Plantes, au marché aux poissons de Rungis, dans une salle de dissection de la faculté de médecine, au restaurant, dans un bar de nuit... Sans jamais cesser de dessiner, Sfar parle de sa pratique, de la nécessité du dessin d'après nature, de sa frustration de ne jamais parvenir à saisir ce qu'il voit réellement et de la manière dont cette frustration nourrit son imaginaire.
Des séquences entrecoupées par la lecture de morceaux (très bien) choisis des Carnets, sorte de journal intime du dessinateur, publié par L'Association.
Si les pays du Nord disposent de traitements efficaces contre le sida, la majorité des malades résident dans ceux du Sud.
Avec 5,7 millions de séropositifs recensés en 2006, l'Inde a le triste privilège d'être le pays le plus touché. Depuis quatre ans, le sous-continent est parti en guerre contre le VIH. Le ministre de la Santé Anbumani Ramadoss a rompu avec la tradition qui consistait à maquiller les chiffres du sida.Il y a un an, la Haute Cour de justice de Delhi décidait aussi de dépénaliser l'homosexualité.
Pour mesurer l'ampleur de cette révolution, les réalisateurs ont rencontré des Indiens qui vivent avec le sida, et affrontent la stigmatisation dans un pays ultraconservateur. Le film explique aussi les enjeux d'un combat qui s'étend au-delà de l'Inde. Car si la pandémie reculait dans ce pays moteur, elle pourrait régresser ailleurs. Pharmacie des pays pauvres, l'Inde fabrique la majorité des versions génériques des trithérapies. Une riposte aux prix prohibitifs des laboratoires pharmaceutiques occidentaux, inaccessibles aux pays du Sud.
Sous le titre "Carcajou et le péril blanc", Arthur Lamothe a signé une série de films documentaires (... 12h à voir) sur les Amérindiens qui furent diffusés en France sous le titre global "Images d'un doux ethnocide". Le programme proposé ici, d'une durée totale de 1h58, comprend les épisodes intitulés "On disait que c'était notre terre" (en deux parties). Dans la première (63 min), auprès de son camp de chasse, Marcel Jourdain et son beau-frère, Jean-Marie McKenzie, discutent du sens de la vie et de la mort dans la cosmologie algonquienne. Auparavant, sur la route menant à son camp, Marcel Jourdain, accompagné de ses filles, de sa femme et de sa parenté, se voit interdire l'accès par une barrière. Sa femme et ses fille créent un incident quand, par rétorsion, elles organisent un Sit In, bloquant ainsi la route aux camions. Dans la deuxième partie (55 min) : Au mois de janvier, Mathieu André, accompagné de deux de ses gendres, dans la taïga aux environs de Schefferville, est allé tuer un ours. Mathieu nous montre les traces qu'à laissées l'ours sur l'épinette située à proximité. On déblaie la neige et Mathieu se glisse dans la tanière. Mais l'ours ou l'ourse n'est pas là. Dans sa tente, près de chez lui, accompagné d'une de ses filles, à l'aide d'une peau dont il se couvre en mimant la bête, et avec des branches d'épinettes, d'un tambour, d'anciennes photos, il tient un grand discours fort imagé qui reflète la structure fondamentale de la pensée amérindienne.
Une génération sépare Vincent et Daniel. Pourtant, ces deux ingénieurs ont subi le même traumatisme : une mise au placard brutale et inexpliquée. Oublié lors du déménagement de son service pour l'un, relégué dans un bureau lugubre pour l'autre, ils ont été victimes, comme nombre de leurs collègues, du durcissement des méthodes manageuriales. Symptomatique de cette tendance, le plan d'économie Next a consisté, entre 2004 et 2007, à obliger le personnel visé à quitter l'entreprise. Mutations arbitraires, congés maladie forcés et stratégies de déstabilisation ont alors été utilisés sans aucune considération pour l'humain…
Femmes qui s'effeuillent, défilés de mode qui font la part belle aux transparences, séries TV à la féminité affichée, vidéoclips, pub… : assisterait-on au retour du sein dans l'art et la culture ? Symbole de pureté ou d'émancipation, source nourricière ou objet érotique, la représentation que l'on s'en fait a souvent été associée à la place des femmes dans la société. Après des années 1990 assurément androgynes, les seins repointent le bout du téton, entre retour au naturel (écologie et allaitement) et désir de perfection esthétique.Avec son regard plongeant, la réalisatrice Laure Michel ("Nulle part ailleurs", "Déshabillez-nous") propose un voyage culturel, sensuel et poétique dans le sein des seins, en compagnie d'artistes (peintre, photographe, dessinatrice), de spécialistes chevronnés (strip-teaseuse, critique de bande dessinée) et autres fous de nichons.
De la chanteuse Olivia Ruiz ("Au bout de mes tout petits seins") aux animateurs potaches de la cérémonie des Gérard, de Kitten Natividad, l'ex-égérie du cinéaste Russ Meyer, à la députée conservatrice allemande Vera Lengsfeld ("Les dames en décolleté, ce n'est pas une invention de gauche !"), de la lingerie coquine de Chantal Thomass aux seins pointus de Madonna confectionnés par Jean Paul Gaultier, elle s'interroge avec humour et légèreté sur l'une des obsessions les mieux partagées du monde, de celles qui alimentent les fantasmes et nourrissent la création.
Darius Milhaud (1892-1974) est l'auteur d'une œuvre musicale puissante, inspirée par son attachement aux traditions populaires, aux grands mythes grecs, à une spiritualité juive et œcuménique autant que par son ardent combat pour la liberté.
Théoricien de l'écriture "polytonale" et membre du célèbre "groupe des Six" (qui rejetait la musique impressionniste et le wagnérisme), il est l'un des fondateurs de la musique contemporaine.
De la Provence de sa jeunesse à la Californie où il trouva refuge pendant la Seconde Guerre mondiale, le film retourne sur les lieux où il vécut et travailla, et nous convie à une véritable traversée du siècle.À partir des témoignages de Madeleine, son épouse et collaboratrice, mais aussi de son fils Daniel, de ses élèves et de musicologues, Cécile Clairval-Milhaud est partie sur les traces de cette personnalité hors du commun : à Rio de Janeiro, où il fut attaché culturel à l'ambassade de France, à New York et au Mills College où il fut longtemps professeur, sans oublier Israël et Jérusalem, où il se rendit avec son librettiste Armand Lunel pour composer son grand opéra David. Riche en archives rares, ce portrait est ponctué d'interprétations vocales et instrumentales spécialement enregistrées pour le film.
Paris. Une bourgeoise octogénaire est assassinée chez elle, après avoir reçu des photos anthropométriques datant des années 1940. La signature de l'assassin laisse penser que ce meurtre a trait au passé de résistante communiste de la victime. Le commandant Masselot, aux prises avec l'IGS pour avoir couvert un collègue, est chargé de l'enquête. Rapidement, il est sommé par sa hiérarchie de clore l'affaire, alors que des liens apparaîssent entre cet assassinat et une affaire très médiatisée de rétro commissions sur des ventes d'armes dans laquelle est mêlé un ancien ministre.