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Intelligence, émotion, profondeur : à l’image de l’œuvre sur laquelle ils font retour séparément, Asghar Farhadi et ses acteurs semblent toujours unis par un élan collectif d’une exceptionnelle qualité face à la caméra d’Auberi Edler. Et deux ans après le tournage, leur engagement envers ce film phénomène, qui a raflé la plupart des plus grandes récompenses du cinéma mondial et remporté en Iran un immense succès populaire, reste palpable. Fracture sociale, répression du soulèvement populaire de 2009, libertés conquises de haute lutte par les femmes … : Asghar Farhadi n’élude pas les questions politiques, insistant sur l’importance, pour lui, de continuer à tourner dans son pays, même si cela implique de se plier aux contraintes liées à la censure. En écho, l’un des acteurs souligne combien Une séparation colle étroitement à la réalité iranienne, suggérant que c’est peut-être cet ancrage "local" qui en fait une œuvre universelle. Le documentaire livre également de précieuses indications sur la méthode de travail du cinéaste, notamment sur sa direction d’acteurs. Outre des images tournées dans les rues de Téhéran, des archives du "printemps iranien" et de sa répression, et de nombreux extraits du film ou de son making of, un entretien avec une spécialiste du cinéma iranien, Agnès Devictor, étaie cette passionnante analyse à plusieurs voix.

 

Mais si justes que soient les mots de chacun des protagonistes, c’est une séquence filmée sur le plateau d’Une séparation, à la fin du tournage, qui transmet avec le plus d’éloquence la vérité du film : la jeune Termeh, seule devant le juge, doit décider avec lequel de ses parents divorcés elle souhaite désormais vivre. Sarina, la fille du cinéaste, alors âgée de 13 ans, qui interprète l’adolescente, demande à jouer la scène sans répétition. Les larmes roulent sur ses joues tandis qu’elle affronte ce choix si douloureux - qui ne sera pas révélé au spectateur. Et face à cette toute jeune fille qui confie s’être alors "sentie actrice pour la première fois", deux hommes se mettent aussi à pleurer : le chef opérateur aux cheveux blancs, qui se précipite hors de la pièce dès que le "Coupez !" du cinéaste retentit ; et Asghar Farhadi lui-même, qui enfouit sa tête dans ses mains pour cacher son émotion. Une séquence que la réalisatrice s’abstient finement de commenter, et qui restitue de façon saisissante la densité humaine de ce grand film.

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Capitale du Reich et symbole de la division de l’Allemagne pendant la guerre froide, Berlin porte les traces de ce passé douloureux. Quelle attitude adopter face à ce patrimoine embarrassant ? Ce premier volet se penche sur le lien entre mémoire et urbanisme à travers l’exemple de cette ville.

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Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition... En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux.

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Le Dessous des cartes s’intéresse aux facteurs conjoncturels qui ont entraîné la déflagration : l’affirmation des nationalismes, les guerres balkaniques en 1911, l’affaiblissement de l’Empire ottoman jusqu’à l’attentat de Sarajevo, les systèmes d'alliances "deux par deux" et la crise diplomatique de l’été 1914.

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Le dessous des cartes étudie les causes structurelles portant en germe le premier conflit mondial : transformations de l’économie européenne, montée en puissance du pétrole par rapport au charbon, présence commerciale grandissante de l’Allemagne, hégémonie coloniale de la France et du Royaume Uni.

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XVIIIe siècle. Suzanne, 16 ans, est contrainte par sa famille à rentrer dans les ordres, alors qu’elle aspire à vivre dans « le monde ». Au couvent, elle est confrontée à l’arbitraire de la hiérarchie ecclésiastique : mères supérieures tour à tour bienveillantes, cruelles ou un peu trop aimantes… La passion et la force qui l’animent lui permettent de résister à la barbarie du couvent, poursuivant son unique but : lutter par tous les moyens pour retrouver sa liberté. Une adaptation à la fois fidèle et moderne du chef-d'oeuvre de Diderot.
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Tout le monde a le droit de migrer. Pourtant, les drames se multiplient pour ceux qui tentent de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Le dessous des cartes s’interroge sur les politiques d’asile et d’immigration de l’Union européenne et sur le rôle de l’agence Frontex, chargée de surveiller et de protéger les frontières extérieures de l’espace européen.

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Des photos oubliées, quelques textes recopiés… C’est en retrouvant, dans une vieille valise, les traces fugaces d’un oncle mort en France en 1915 que Don Kent entreprend son voyage à travers l’Europe d’avant-guerre, à la découverte du Monde d’hier merveilleusement décrit par Stefan Zweig. À quoi ressemblait-elle, cette Belle Époque qui s’engouffrait, faussement confiante, dans la modernité, faisant mine d’ignorer les démons qui allaient précipiter sa chute ?

 

Archives rares, partitions musicales, extraits littéraires ou cinématographiques… : au fil de rencontres et d’étapes, de Vienne à Paris en passant par Saint-Pétersbourg, le réalisateur croise les regards d’intellectuels singuliers pour recomposer ce passé d’il y a tout juste cent ans.

 

Le roman foisonnant d’une époque dont émerge un continent triomphant, suspendu inconsciemment au bord de l’abîme, et dont les contradictions nourrissent de profondes tensions. Au-delà des débats d’historiens sur les multiples origines du chaos, de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914, à l’instabilité chronique des Balkans, le film sonde avec acuité l’âme torturée d’une Europe à son apogée, avant l’inexorable déclin.

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1914. Alors qu’en Europe, un siècle commencé dans le progrès s’enfonce dans le fracas de la guerre, de l’autre côté de l’Atlantique, un jeune et obscur acteur anglais va propulser le cinéma dans la modernité et devenir la première star mondiale de ce septième art encore si neuf. Charles Chaplin a découvert l’Amérique en 1910, à 21 ans, à la tête d’une troupe de music-hall qui compte aussi dans ses rangs un certain Stanley Jefferson - plus connu par la suite sous le nom de Stan Laurel. Avec un père mort prématurément d’alcoolisme, une mère devenue folle, il a fait ses classes dès l’enfance à la dure école de la rue londonienne et des scènes populaires. Pourtant, il a une confiance absolue en lui-même. D’abord embauché par Mack Sennett, patron des studios Keystone, où il obtient rapidement de mettre en scène ses propres films, il signe en 1915 avec les studios Essanay, qui font de lui l’acteur le mieux payé et le plus connu au monde. Charlot, le petit vagabond, est né et son succès est planétaire. Aussi la Mutual Film Corporation lui propose-t-elle, l’année suivante, un budget sans précédent pour tourner douze nouvelles comédies, avec une liberté totale. Ces deux années de création, les plus heureuses de sa vie, comme il le dira par la suite, permettent à Chaplin d’affirmer pleinement son art de cinéaste et d’acteur. Un siècle plus tard, la magie reste intacte.SA VIE EST UN ROMANEn orfèvres des archives, Serge Bromberg et Éric Lange nous font revivre la naissance d’une icône dont la simple silhouette résume à elle seule le cinéma dans ce qu’il a de plus lumineux, de plus émouvant et de plus inventif. Documents inédits ou rares (des premiers produits dérivés de l’industrie cinématographique aux images d’une rencontre au sommet entre Chaplin et Max Linder), extraits de films (notamment des douze comédies restaurées de la Mutual diffusées et rééditées par ARTE) et entretiens avec de fins connaisseurs de Chaplin recomposent ce moment fondateur d'une existence entrée dans la légende.
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Deux jeunes soldats, Guglielmo et Ferrando, fiancés à deux sœurs, Fiordigili et Dorabella, sont mis au défi par le cynique Don Alfonso, célibataire d’âge mûr. Il parie cent sequins avec les deux amoureux qu’il parviendra à leur prouver l’infidélité de leurs belles, inhérente à leur sexe. Guglielmo et Ferrando, acceptant de se prêter à son jeu, feignent donc de partir au régiment pour revenir, déguisés, courtiser chacun la fiancée de l’autre. Soubrette des deux sœurs dans l’œuvre originale, mais ici compagne de Don Alfonso, Despina accepte de jouer les entremetteuses, sans deviner la véritable identité des galants… L’AMOUR MEURTRI Le soir où le Teatro Real applaudissait à tout rompre la première de ce Così fan tutte, Michael Haneke recevait à Los Angeles l’Oscar du meilleur film étranger pour Amour, déjà couronné d’une Palme d’or et de cinq Césars. Pour sa deuxième mise en scène d’opéra, c’est aussi une vision de l’amour, cruelle et désenchantée, qu’il propose au public, dans une mise en scène d’un glaçant réalisme. Il dirige brillamment ses trois couples d’interprètes - puisque Alfonso et Despina, meneurs de jeu aussi meurtris que leurs victimes, ne sont plus de simples complices mais de vieux amants -, faisant ressortir tout ce que les personnages recèlent de blessures. Dans un très beau décor, mêlant les éléments d’une villa XVIIIe à un intérieur contemporain bourgeois, il joue aussi entre les deux époques grâce à une réception costumée qui permet de recourir au déguisement, l’un des ressorts dramatiques de l’œuvre. Si elle retire au dramma giocoso de Mozart sa dimension comique, la précision de sa mise en scène met superbement en valeur la mélancolie pleine de tendresse de la partition.

 

 

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