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Pierre Vidal travaille comme fondé de pouvoir dans une succursale parisienne de la 20th Century Bank. Quand il n’exécute pas ses tâches avec zèle, il épie sa compagne Janet, coiffeuse dans le salon d’en face. Cette dernière, lasse de leur relation monotone, lui a annoncé qu’elle allait le quitter. Mais lorsque le directeur de la banque lui demande de le remplacer pour les vacances, Pierre se met à craindre un hold-up et multiplie les gaffes, ce qui ne le rend pas plus séduisant. Jusqu’au jour où de vrais malfaiteurs font intrusion pour voler des documents appartenant à un gros client, qui vient d’acquérir illégalement une société de production de spectacles…
Course à l’échalote (argot) : "course-poursuite effrénée dans laquelle les participants se tiennent par la peau des fesses". Le ton est donné : un an après La moutarde me monte au nez, le trio Richard-Birkin-Zidi revient avec une nouvelle comédie dont le scénario sert surtout de prétexte à une avalanche de situations burlesques. Les gags fusent et Pierre Richard s’en donne à cœur joie en employé de banque tellement inféodé à sa mission qu’il enchaîne les folies, retrouvant son pouvoir de séduction auprès d’une Jane Birkin en manque d'aventures. Et voilà le duo embarqué dans un imbroglio impliquant un homme d’affaires véreux, une troupe de comédiens travestis et un commissaire qui se croit fin limier (impeccable Michel Aumont). Une fois lancée, la course ne s’arrêtera plus, entraînée par les mélodies de Vladimir Cosma.
Version restaurée (2024)
Après l’accident de sa mère, Jules est accueilli chez un couple qui vit dans un village apparemment tranquille. Des disparitions mystérieuses vont plonger le garçon dans une atmosphère de violence et de mensonges. Thriller à hauteur d’enfant, Les hautes herbes est une minisérie signée Jérôme Bonnell avec Emmanuelle Devos.
Thriller à pas de loup
À travers la comédie, le drame, ou un mélange des deux (J’attends quelqu’un, Le temps de l’aventure…), le cinéma de Jérôme Bonnell s’attache avant tout aux personnages, en explorant délicatement les sentiments qu'ils éprouvent. Avec Les hautes herbes, il s’attaque à un nouveau format, la minisérie, et à son premier thriller. Mais il joue avec les codes du genre en ancrant son histoire dans une campagne baignée par le soleil de l'été et en la racontant sur le mode intimiste, à travers le point de vue d’un enfant, plongé par accident dans la vie en apparence tranquille d’une bourgade rurale. Observateur silencieux, Jules (Antonin Chaussoy) perçoit des tensions chez ces adultes prisonniers de leur colère, de leur jalousie et de leur frustration. Par le biais de ce regard d’enfant, le réalisateur ouvre ainsi les portes d’un conte initiatique où le thriller avance à pas de loup, entre drame passionnel et crise sociale. Portée par une mise en scène précise et un formidable casting − Emmanuelle Devos (Ève), habituée de l’univers du cinéaste, les présences attachantes de Louise Chevillotte et Jonathan Couzinié et des seconds rôles savoureux, de Lazare Gousseau en auteur de BD dépressif à India Hair en garde champêtre peu farouche −, cette minisérie explore avec intensité la faculté de l’enfance à ressentir le monde avant de le comprendre.
Retrouvez un entretien avec le réalisateur Jérôme Bonnell en cliquant ici.