Une aventure inspirée du monde merveilleux des contes où il est question de Mme Beauté et de princesse. Avec des paillettes sur la couverture.

Rembrandt Van Rijn est déjà célèbre à son arrivée à Amsterdam. Son oeuvre coïncide avec le goût de son temps. C'est un homme comblé qui épouse la belle Saskia. Dix ans plus tard, elle meurt alors que la disgrâce du peintre a commencé. La mode demande alors une peinture légère, mais le peintre s'obstine dans ses ombres. Sa vie privée est scandaleuse, il choisit ses femmes parmi ses servantes et ses relations ailleurs que dans la bonne société. C'est alors que la puritaine société d'Amsterdam trahit et châtie celui qu'elle avait porté aux nues.

Une jeune femme, Camille, se lie d'amitié avec ses deux voisins, Philibert et Franck, puis s'installe chez eux pour connaître plus de confort et de réconfort. En harmonie, ces trois personnages que tout oppose, dans leur caractère comme dans leur histoire familiale, retrouvent le goût de vivre. Au-delà des disputes, des réconciliations, des querelles, des complicités, le plaisir d'être « ensemble » les rend plus fort. Le trio accueille bientôt Paulette, la grand-mère de Franck, une vieille dame aussi têtue que fragile et drôle...

Nommé dans une paroisse de Rome, Don Giulio, jeune prêtre, quitte la petite île où il officiait depuis dix ans. En retrouvant ses parents et ses vieux amis, il se confronte à leurs choix de vie, parfois discutables... C'est avec ce film, où le réalisateur interprète lui-même le rôle du prêtre, que le nom de Nanni Moretti s'est imposé au-delà de son pays. Ours d'argent au Festival de Berlin, en 1986, "La Messe est finie" est la meilleure introduction possible au cinéma politique et intime de ce cinéaste italien, le plus important des vingt dernières années.