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À la mort de son père, la vie heureuse et marginale de Grace Pudel, collectionneuse d’escargots et passionnée de lecture, vole en éclats. Arrachée à son frère jumeau Gilbert, elle atterrit dans une famille d’accueil à l’autre bout de l’Australie. Suspendue aux lettres de son frère, ignorée par ses tuteurs et harcelée par ses camarades de classe, Grace s’enfonce dans le désespoir. Jusqu’à la rencontre salvatrice avec Pinky, une octogénaire excentrique qui va lui apprendre à aimer la vie et à sortir de sa coquille…
À partir de 12 ans
Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l'apartheid. Son livre "House of Bondage", publié en 1967 alors qu'il n'avait que 27 ans, l’a conduit à s'exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d'une banque suédoise.
À bord d’un cargo, une inspectrice opiniâtre enquête sur le meurtre d’un matelot et la disparition d’une jeune activiste. Avec Maud Wyler, une minisérie haletante qui plonge dans les eaux troubles de la marine marchande suisse.
À contre-courant
Dans ce huis clos en mer sous haute tension, les repères s’estompent dans le sillage blanc des navires. Loin des regards, tous les coups sont permis. Aurélie Mercier mène son enquête comme un combat personnel. Ne se pardonnant rien, la téméraire inspectrice, à laquelle Maud Wyler apporte une énergie farouche mâtinée d’une certaine dose de flegme, est déchirée entre la promesse faite à sa famille de décrocher d’un métier à risques et sa tentation d’une revanche sur une carrière qui l’a fragilisée. Cette minisérie noire, adaptée d’un polar de l’écrivain Fabien Feissli, plonge en apnée dans les eaux troubles de la marine marchande, univers où se croisent trafic d’armes et blanchiment d’argent et où le green washing sert de couverture à des opérations frauduleuses. Enchaînant rebondissements et révélations, ce thriller s’ingénie à brouiller les pistes, entrelaçant enjeux mafieux et blessures intimes, notamment à travers la quête émouvante d’un père par sa fille.
Anne Aghion compose une poignante lettre cinématographique à sa mère, disparue l'année de ses 10 ans, en 1970.
"Tu sais, maman, j'ai longtemps voulu faire un film sur toi, sur moi, sur notre histoire, mais je ne m'y mettais jamais. Et puis un jour, je suis tombée…" Plus de cinquante ans après la mort brutale de sa mère, emportée par la maladie alors qu'elle était âgée de 10 ans, la réalisatrice Anne Aghion entreprend d'explorer l'empreinte que ce traumatisme a laissée en elle. Documentariste reconnue, notamment pour son travail sur le génocide rwandais (Mon voisin, mon tueur, la trilogie des "Gacaca") et globe-trotteuse inlassable, elle a tourné et cheminé du Nicaragua à l'Antarctique. Marcher, filmer : les voyages et les projets se sont enchaînés, aiguillonnés par ce deuil jamais accompli, même si, au Rwanda, elle s'est sentie sombrer face à l'immense souffrance des survivants. Lorsqu'elle se fracture le pied en chutant sur un trottoir parisien, elle n'en continue pas moins de parcourir des kilomètres à travers le monde, insensible à sa propre douleur. Jusqu'à ce que sa blessure l'oblige enfin à s'arrêter, pour effectuer ce retour sur elle-même, et sur cette mère qu'elle a eu si peu le temps de connaître.
Arrêt sur images
Avec ses films et photos de famille, ses propres archives de réalisatrice et les images splendides glanées de ses voyages réguliers, dont ses aquarelles – entre New York et Paris, les villes de sa mère et de son père, où elle a elle-même vécu, le mont Ventoux et la Bretagne, hauts lieux de son enfance auxquels elle est restée fidèle, et l'Inde du Nord-Est, où elle est repartie à la recherche d'elle-même –, Anne Aghion compose pièce à pièce, pas à pas, une méditation tout sauf narcissique sur son histoire et sur le sens d'une vie. Dans cette lettre cinématographique adressée à sa mère, elle évoque aussi l'ombre portée de la Shoah sur sa famille paternelle, et la force de résistance des êtres qu'elle a filmés tout au long de son existence. Un documentaire à la fois profond et doux sur la possibilité de faire la paix en soi-même.