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Dans cet eden imprévisible qu'est la campagne, les vies paisibles d'Antoine et du sourcier Noé se trouvent bouleversées par l'irruption d'une femme automobiliste qu'ils trouvent en pleurs sur le bord de la route. Soit le dessin triangulaire d'un marivaudage dans les prés où le foin des lapins, l'odeur du sous-bois et les roseaux de la rivière font figures de témoins.
Joël Pommerat aime confronter les gens ordinaires à des situations extraordinaires, comme souvent dans les contes d’enfants. Il était donc logique qu’outre les spectacles qu’il écrit pour adultes et qui ont fait son succès (Les marchands, Cercles/Fictions, Ma chambre froide…), il réécrive et actualise des histoires qui ont forgé notre imaginaire depuis l’enfance. Après avoir imaginé un Petit chaperon rouge de toute beauté, puis un fascinant Pinocchio (diffusé par ARTE en 2010), aujourd’hui c’est Cendrillon que Joël Pommerat transforme. Une Cendrillon dans un monde de verre, en deuil de sa mère morte, perdue dans l’univers coloré et débridé de sa belle-famille. Après ce spectacle, on ne regardera plus les fées, les princesses et les sorcières de la même manière.
Dès 11 ans
Salma et Marylin habitent la même banlieue de Chicago. Tandis que Salma est sans cesse opprimée par sa belle-mère et trime dans l’épicerie familiale, Marylin découvre que son mari la trompe et se fait licencier du jour au lendemain. Elle décide alors de tout plaquer pour réaliser son rêve : participer au fameux concours de danse du ventre, à Las Vegas. Sa route va alors rapidement croiser celle de Salma, elle aussi bien décidée à fuir sa belle-famille. Les deux jeunes femmes vont alors sillonner l’Amérique, insouciantes, au rythme des répétitions et des représentations jusqu’au jour où Marylin découvre que Salma est recherchée par la police…
Ai Weiwei, artiste dissident de l’ère numérique, inspire l’opinion publique internationale et brouille les frontières entre art et politique. Arrêté par les autorités chinoises le 3 avril 2011, libéré sous caution le 22 juin, Ai Weiwei est, à ce jour, interdit de sortie du territoire. Portrait d’un artiste engagé qui affronte sans relâche l’Etat chinois et nous rappelle de manière essentielle notre besoin de liberté individuelle, politique et artistique.
La jeunesse est une invention sociale récente. Au fil du XXe siècle, elle acquiert de plus en plus de place dans la société.
Pendant les Trente Glorieuses, elle conteste les modèles anciens, s'invente des codes et des noms (des zazous aux rockers en passant par les yé-yé) jusqu'à l'explosion de Mai-68. Dans les années 1970, elle se politise, les rébellions se succèdent. Ensuite, tout s’accélère… Retraçant le fil des mouvements de jeunesse au cours d’une histoire pleine de musique et de révolte, le film compose un puissant tableau de ce qui est à la fois un état personnel transitoire et un groupe social.
Auberge des jeunes
Ayant grandi puis vieilli au fur et à mesure que la société se "jeunifiait", à une époque où la jeunesse passait du rôle de figurante de l’histoire à celui de vedette, Cédric Klapisch et Jacques Royer surfent avec bonheur sur une histoire qui est en partie la leur, tout à la fois amusés et un brin mélancoliques. De même que la jeunesse est une entité plurielle, difficile à cataloguer, voire insaisissable par des adultes qu’elle fascine et agace, leur récit adopte un ton qui lui ressemble : très sérieux quant à la chronologie, mais sans jamais vraiment se prendre au sérieux ! Pour raconter cette histoire impossible, Jacques Royer s’appuie sur des extraits d’archives télé judicieusement choisis ainsi que sur les travaux d’une historienne de la jeunesse, Ludivine Bantigny, auteur en 2007 du livre Le plus bel âge ? (Fayard). Pour épicer cette évocation de quelques interprétations décalées, il fait appel aux jeunes humoristes Norman et Hugo, stars du Web dont les vidéos (Norman fait des vidéos, Hugo tout seul) affichent des millions de vues sur Internet. Entre étude argumentée et délires réjouissants, entre légèreté et souvenirs personnels, le réalisateur de L’auberge espagnole et son complice parviennent ainsi à saisir le caractère kaléidoscopique de cette chose que l’on n’apprend vraiment à apprécier qu’au moment où on la perd.