143 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Près de la moitié des 80 millions d’Éthiopiens sont chrétiens. Ils considèrent que l’Église orthodoxe éthiopienne est la plus proche du christianisme des origines.
Dans la province du Tigré, dans le nord du pays, il existe un territoire reculé et dédié à la vie monastique, le Woldeba. Là-bas vivent environ un millier de moines et d’ermites qui mènent, à l’abri des regards et loin du monde profane, une vie d’abstinence, de jeûne et de prière. Pour ces religieux, mourir au Woldeba, c’est accéder directement au paradis.Alors qu'il n’existait aucun document filmé de cette région, François Le Cadre, chercheur au Centre des mondes africains, a pu s'y rendre pour observer les pratiques religieuses des moines et glaner des informations sur un homme très connu en Éthiopie, saint Samuel. Il a fondé au XIVe siècle le plus important monastère de cette "terre des moines". Son enseignement s’est inspiré de celui de saint Antoine, un des pères du désert.
Aujourd'hui, Nathalie veut assister au spectacle de sa fille. Elle veut aussi sentir que son mari l'aime encore, que ses enfants la voient toujours comme leur mère. Cette journée est celle d'une femme qui cherche à se reconstruire. Mais pour cela, elle ne dispose que de quelques heures.
À la tête du régime turc depuis 2002, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a défini la démocratie comme "un autobus dont ont descend une fois le terminus atteint". C'est pourtant son gouvernement qui a ouvert le procès des généraux putschistes de 1980. Une nouvelle constitution devrait d'ailleurs remplacer le texte écrit par ces mêmes militaires à la fin de l'année. Garantira-t-elle une véritable démocratie ou renforcera-t-elle les ambitions du Premier ministre ? Au moment où les révolutions arabes se cherchent un futur et où l'Europe traverse une crise, la Turquie se présente comme un modèle conjuguant islam et laïcité, démocratie et croissance. Faut-il s'y fier ? Liberté de la presse en berne
Ce road movie nous entraine de Gaziantep, vitrine du parti de Recep Tayyip Erdogan et symbole du boom économique du pays, à la prestigieuse université ODTU d'Ankara où voisinent des étudiants rebelles, kémalistes et islamistes. Il fait aussi étape près de la frontière, à Kilis, où des réfugiés syriens rêvent d'un futur bâti sur le modèle turc et à Diyarbakir, la capitale du Kurdistan turc, où les discussions s'enflamment sur le combat pour la liberté de la presse. Le pays compte 106 journalistes emprisonnés, dont une majorité de Kurdes.
Sur Istiklal, les Champs-Élysées d'Istanbul, les manifestations se succèdent. Les féministes dénoncent la dégradation des droits des femmes. Les lycéens demandent la libération de plusieurs des leurs et les islamistes manifestent leur soutien aux Palestiniens et aux Syriens.Comme dans chaque numéro de I love democracy, Daniel Leconte prolonge la réflexion en compagnie du ministre des Affaires européennes Egemen Bagis, de l'historien Ahmet Insel et de la romancière féministe Elif Shafak, analysant avec eux les paradoxes de cette "démocratie turque" qui fait rêver une partie du monde arabe.
En mai 1940, le Premier ministre britannique ne promet rien d'autre aux Anglais que "du sang, de la peine, des larmes et de la sueur". Winston Churchill, personnage haut en couleur, avec son éternel cigare et ses doigts formant le V de la victoire, galvanise littéralement les Londoniens pendant le Blitz, alors que des tonnes de bombes sont larguées sur la capitale. Mais lorsque l'on étudie son action diplomatique, l’homme d’État britannique apparaît pétri de contradictions. Ce documentaire met notamment en exergue son attitude ambiguë à l’égard de la résistance polonaise et du gouvernement en exil de Sikorski. Il ordonnera d'ailleurs, en 1943, de faire silence sur les véritables auteurs du massacre de Katyn pour ne pas indisposer Staline. À mesure que la Seconde Guerre mondiale évolue en faveur des Alliés, il se livre à une véritable partie de poker avec ce dernier, puis avec Roosevelt, pour redessiner la carte de l’Europe. Lors de la conférence de Téhéran, en novembre 1943, puis de Yalta, en février 1945, il s’efforce de jouer ses meilleures cartes. Mais à l’heure de la victoire, il est désavoué par ses propres concitoyens, qui l’avaient adulé. Le travailliste Clement Attlee lui succède au poste de Premier ministre, au cours de la conférence de Potsdam de juillet 1945.
Pour le reste du monde, Bahreïn est un pays riche, moderne, en plein essor. En réalité, la monarchie sunnite du roi Al Khalifa est une dictature pratiquant la torture, les arrestations arbitraires, la discrimination à l'égard d'une population chiite à plus de 75%. L’élite est sunnite. Bahreïn est avant tout un satellite de l’Arabie Saoudite et un allié occidental. Au printemps 2011, lors du début du soulèvement, l’armée saoudienne a envoyé ses chars à Bahreïn pour rétablir l’ordre.Depuis maintenant un an, chaque jour, des femmes et des hommes de toutes les générations défient le pouvoir de Manama pour demander plus de démocratie. Une population opprimée dans l'indifférence.
L’histoire de la fin de l’Algérie française commence en Janvier 1960, avec l’affaire des Barricades, suivi par le putsch des généraux, en avril 1961, contre ce qu’ils considéraient comme la trahison du général de Gaulle. Pendant quelques jours, la France vacille mais le putsch est un échec. C’est la fin de l’armée traditionnelle et le début d’une année de désespoir et de violence et la conclusion dramatique de l’exode de 400.000 Français d’Algérie.
Cinquante ans plus tard, Jean-Michel Meurice et Benjamin Stora retracent cette histoire dramatique. Le jeune militaire de 22 ans envoyé à l’État-major d’Alger au moment des événements, et l’enfant exilé de Constantine, devenu un historien spécialiste de la question algérienne, reviennent dans un film à la première personne, sur leurs souvenirs de ces événements déchirants.
Alors qu'elle joue à un jeu innocent, la petite Agnieszka assiste à une rupture familiale qui la pousse peu à peu à se renfermer sur elle-même. Ce film au souffle poétique, réalisé avec de la peinture sur verre et du papier découpé peint laisse une grande place à la musique.
La mort d'un adolescent provoque une émeute dans une cité de banlieue. Slimane, 27 ans, enfant illégitime, est envoyé par sa mère à la recherche de son jeune frère. Slimane croise Omar, ferrailleur de 50 ans, qui l'accompagne dans sa traversée de la nuit.