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Ils avaient entre 20 et 30 ans. Originaires de Rome, Bari, ou Reggio Emilia, ils travaillaient pour la plupart en usine, mais certains étaient étudiants. Ils formaient les Brigades rouges (BR), organisation révolutionnaire née à Milan en 1970 et prônant la lutte armée. À Rome, le 16 mars 1978, certains ont participé à l’enlèvement d’Aldo Moro, dirigeant de la Démocratie chrétienne (DC) et symbole de l’État italien, avant de l’enfermer pendant cinquante-cinq jours dans une “prison du peuple”. Les BR exigent, en échange de sa libération, celle de treize militants prisonniers. Mais à l’époque du compromis historique entre la DC et le Parti communiste, le gouvernement ne cède pas. L’otage est exécuté. Cet événement traumatique pour toute l’Italie sonne le glas d’un mouvement qui voulait imposer la révolution par les armes.Engagement Quarante années ont passé depuis et les ex-brigadistes ont pour la plupart purgé leurs peines de prison. Aujourd’hui, ils ont repris une activité professionnelle et ont accepté de raconter leur expérience au documentariste Mosco Levi Boucault. Alors qu’une militante de gauche anonyme resitue leurs témoignages dans le contexte de l’époque, ils se souviennent... De leur enfance à leurs années d’apprentissage, de leurs luttes syndicales à leur engagement corps et âme dans les Brigades rouges, quatre parcours personnels dessinent une histoire collective. “Ce ne sont ni des fous ni des martiens”, explique le réalisateur, mais des Italiens ordinaires, fils de paysans ou d’ouvriers, qui avaient 20 ans dans les années 1970 et se sont engagés dans un combat meurtrier contre l’État. Un film captivant sur l’histoire complexe des “années de cuivre” (selon le mot de l’écrivain Erri De Luca) en Italie.
Stéphane Breton a fait de nombreux séjours chez les Wodani des hautes terres d'Irian Jaya, en Nouvelle-Guinée. Il parle la langue de ces gens qui se promènent nus avec leur arc, qui vivent en disputant des jardins à la forêt et qui ont la tête près du bonnet comme des paysans de chez nous. Peu à peu, il s'est fait accepter, même s'il n'est pas évident pour les Wodani de comprendre pourquoi il s'intéresse à eux. Est-ce un missionnaire ? Vient-il du pays des morts ? En tout cas, ils le font participer à la vie du village et à leurs conflits incessants.
En juillet 1035, Guillaume "le Bâtard", fils illégitime du duc de Normandie, succède à son père, décédé lors d'un pèlerinage à Jérusalem. Après une décennie de troubles, le jeune duc parvient à asseoir son autorité et fait de la cour de Normandie l'une des plus puissantes et les plus fastueuses d'Europe. Guillaume accueille de nombreux rois en exil, parmi lesquels Édouard "le Confesseur", prétendant sans descendance au trône d'Angleterre. Lorsque ce dernier revient au pouvoir, il fait de Guillaume son héritier, avant de le désavouer sur son lit de mort au profit de son beau-frère Harold, qui avait pourtant juré fidélité à Guillaume.
Pour récupérer le royaume qui lui était promis, le duc arme une flotte de plusieurs milliers de navires et débarque avec quinze mille hommes sur le sol anglais. Le 14 octobre 1066, les deux armées se font face à Hastings. La bataille qui s'ensuivra fera basculer à jamais le sort du royaume d'Angleterre.
Face sombre
Mêlant récits d'hagiographes de l'époque, scènes de reconstitution spectaculaires - tournées pour certaines sur les lieux des événements qu'elles relatent - et témoignages de spécialistes de l'histoire médiévale de part et d'autre de la Manche, ce documentaire retrace le règne de celui qui déclencha l’une des plus célèbres batailles de l'histoire d'Angleterre. On y dévoile la face sombre de ce guerrier intrépide, fin stratège et politicien, grand bâtisseur qui ordonna l'édification des abbayes aux Hommes et aux Dames de Caen - chefs-d'œuvre de l'art roman - ou de la Tour de Londres, et mari fidèle follement épris de son épouse Mathilde… Il fut aussi un seigneur de guerre impitoyable qui se livra dès la prise de Londres à de nombreux massacres et pillages pour consolider le joug normand sur l'Angleterre. Des exactions qu'il prendra soin d'effacer de la tapisserie de Bayeux, véritable outil de propagande à sa gloire, qui relate en détail sa conquête de l’Angleterre. Fondateur d'une nouvelle dynastie, Guillaume s'éteint à 60 ans après avoir fait de l'Angleterre l'un des royaumes les plus puissants d'Europe, alors qu'il ne parlait pas un mot d'anglais, et sème ainsi les germes de la future Guerre de Cent ans, qui éclatera plus de deux siècles après.
Un jeune photographe chinois et son assistant proposent à des nomades de les immortaliser. À travers cette démarche, ils nouent des liens particuliers avec chacun de leurs modèles. Présenté à la semaine de la critique à Cannes, "La Lampe au beurre de Yak" vient d'être nommé aux Oscars 2015 dans la catégorie "meilleur court-métrage".
Joël Pommerat aime confronter les gens ordinaires à des situations extraordinaires, comme souvent dans les contes d’enfants. Il était donc logique qu’outre les spectacles qu’il écrit pour adultes et qui ont fait son succès (Les marchands, Cercles/Fictions, Ma chambre froide…), il réécrive et actualise des histoires qui ont forgé notre imaginaire depuis l’enfance. Après avoir imaginé un Petit chaperon rouge de toute beauté, puis un fascinant Pinocchio (diffusé par ARTE en 2010), aujourd’hui c’est Cendrillon que Joël Pommerat transforme. Une Cendrillon dans un monde de verre, en deuil de sa mère morte, perdue dans l’univers coloré et débridé de sa belle-famille. Après ce spectacle, on ne regardera plus les fées, les princesses et les sorcières de la même manière.
Dès 11 ans