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Avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d’un côté un juge, de l’autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.
Autrefois, la décision d’hospitaliser une personne contre son gré reposait sur le seul psychiatre. En 2013, la loi les a obligés à soumettre au juge des libertés leurs décisions. Raymond Depardon filme pour la première fois la mise en application de cette loi qui rend publique une parole autrefois réservée aux psychiatres. Une parole qui témoigne de l’histoire intime mais aussi, à sa façon, de l’histoire politique, sociale et morale de la France.
Après San Clemente, Urgences, Faits divers, Délits flagrants et 10e chambre, à la croisée de la justice et de la psychiatrie, 12 jours est une oeuvre profondément humaine et marquante.
Récompenses : Sélection officielle au Festival de Cannes 2017 – César 2018 : nomination du Meilleur documentaire
Franck vit depuis 10 ans en marge d’un club de foot de province. Sans statut ni salaire, il connaît bien les joueurs et les couve autant qu’il les surveille. Un soir il rencontre Salomé, l’ex-maîtresse d’un joueur, qui a jeté son dévolu sur Djibril, une vieille gloire du foot venue finir sa carrière au club...
Quand on est aussi coquette que la princesse Éliette et qu'il fait froid, que faire ? Mettre ses grosses chaussettes, son pantalon à bretelles, son manteau à poils de chameau et ses bottes d'esquimau ? Ou bien ses collants de danseuse, sa robe à fleurettes et ses souliers à rosettes? Pour aller jouer avec sa cousine Alice sous la neige, Princesse Éliette a des idées plein la tête...
Dès 3 ans
Marnie vient d’obtenir son diplôme mais a du mal à passer le cap et à entrer dans la vie adulte. Elle se bat pour trouver un premier job, pour attirer l’attention de son ami Alex et pour réduire sa consommation de bière... Inédit en France, il s'agit du premier long métrage d'Andrew Bujalski.
Avédis est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Français d'origine arménienne, il vient pour la première fois en Arménie, embauché par un ami de la famille. Ensemble, ils doivent déterminer le tracé d'une route qui reliera deux villages isolés du sud du pays. Prix Jean Vigo 2002.
Cédric Kahn peint le chemin vers la salvation d'un jeune toxicomane. Un film lumineux et bouleversant.
Thomas a 22 ans. Pour sortir de la dépendance, il rejoint une communauté isolée dans la montagne tenue par d’anciens drogués qui se soignent par la prière et le travail. Il va y découvrir l’amitié, la règle, l’amour et la foi...
Parce qu’il a bien compris la capacité fédératrice de l'Église orthodoxe russe, Vladimir Poutine l’instrumentalise pour asseoir son emprise sur la société et consolider sa politique étrangère. Foi mode d’emploi.
La cathédrale au dôme doré, bâtie au pied de la tour Eiffel, est l'une de ses démonstrations de puissance. À la tête de cent millions de croyants, Kirill, seizième patriarche orthodoxe de Moscou et de toute la Russie, est l'un des dix hommes les plus influents du pays. Cet ambitieux patriarche, qui a assis son pouvoir face à d'autres églises plus anciennes mais moins dynamiques, assume désormais un rôle central dans l'organisation de la société russe et dans la politique, intérieure comme extérieure, de Vladimir Poutine. Chaque année, toute la classe politique se presse dans sa cathédrale moscovite pour y écouter son discours réactionnaire, ultraconservateur, critique du recul des valeurs morales dans un monde qu'il voit menacé par le libéralisme occidental. Son but ? Restaurer la Sainte-Russie, où tsar et patriarche avançaient main dans la main. Ce qui n'est pas pour déplaire à Vladimir Poutine qui, ayant vite compris le potentiel fédérateur de Kirill et de l’Église orthodoxe, s’est employé à redresser l'institution, moribonde lors de son accession au pouvoir. Le patriarche, lui, entend faire reculer la sécularisation de la société, devenue peu pratiquante. Soucieux d’étendre encore son emprise sur la société russe, Poutine porte désormais sa foi en étendard.
Quotidien en Afrique, le massacre de Rhinocéros pour leur corne s'étend désormais à l'Europe et menace la survie de l'espèce.
Menée pendant deux ans, cette investigation saisissante démonte les rouages d'un business mondial lié au crime organisé.
Le 7 mars 2017, un rhinocéros est abattu au zoo de Thoiry. Ce fait divers touche l’Europe pour la première fois, alors qu'en Afrique le massacre est journalier. La corne de rhinocéros, dont le commerce est interdit depuis quarante ans, atteint des prix astronomiques au marché noir. Les trafiquants visent le marché asiatique où l'on prête des vertus anticancéreuses et aphrodisiaques à ce qui, comme nos ongles, se compose principalement de kératine. L'épicentre de ce carnage se situe en Afrique du Sud où vit la majeure partie de l'espèce, soit 20 000 rhinocéros. Au rythme de 1000 animaux tués chaque année, le rhinocéros aura disparu d'ici un vingtaine d'années.
Corne d'abondance
Tourné en grande partie en Afrique du Sud et en Asie, ce documentaire démonte les rouages d'un trafic mondial, contrôlé par le crime organisé. Le massacre des rhinocéros mobilise une chaîne d'intervenants et de complices d'un bout à l'autre de la planète : rangers ou policiers corrompus, petits braconniers venus du Mozambique voisin, revendeurs africains, trafiquants asiatiques, jusqu'aux sorciers offrant leur protection en échange d'une modique rétribution. Pendant deux ans, l'équipe du documentaire s'est immergée dans ce commerce alimenté aussi par le cynisme et la pauvreté. "Quand je vois le rhino, je vois de l'argent", confie un "sniper" africain qui gagne l'équivalent d'une année de salaire par animal abattu. Par sa brutalité et les flots d'argent qu'il génère, ce trafic animalier suscite des réactions et des initiatives extrêmes : des ONG utilisant des méthodes d'infiltration dignes de l'espionnage à une armée de rangers dévoués à la cause des rhinos, en passant par cet original qui décorne ses bêtes et qui a accumulé un stock qui ferait sa fortune... s'il avait le droit de le vendre. En attendant, il vit dans un bunker pour se protéger des braconniers. Menée d'une main de maître, cette enquête saisissante sur une disparition annoncée prend parfois des allures de thriller.
Ses steppes à perte de vue donnent l’impression d’une liberté infinie. En réalité, le Kazakhstan a longtemps vécu sous domination russe, que ce soit du temps des tsars ou de l’URSS. Aujourd’hui, sous la férule du dictateur Noursoultan Nazarbaïev, le pays met tout en œuvre pour se détacher de cette emprise. En utilisant ses richesses et sa position de pivot en Asie centrale, il développe activement ses relations avec la Chine et l’Europe.