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Le nord de la France dans les années 1930. Élisa est la femme de Gilles, un ouvrier travaillant jour et nuit dans un haut-fourneau. Enceinte pour la troisième fois, elle s'occupe de son foyer et vit chaque jour dans l’attente du retour de son mari. Un jour qu'elle les regarde danser lors d'un bal populaire, Élisa est persuadée que sa sœur Victorine, arrivée en ville depuis peu, et Gilles entretiennent une liaison. Elle engage alors un étrange combat intérieur, fait de courage, d’abnégation, de silences… avec pour seule obsession de reconquérir le cœur de Gilles.
Démons intérieurs
Le réalisateur Frédéric Fonteyne ("Une liaison pornographique") livre une adaptation fidèle du roman de Madeleine Bourdouxhe, nous plongeant dans le Nord ouvrier des années 1930. Au gré des dialogues et surtout des longs silences d'Élisa, le cinéaste belge retranscrit avec brio les tourments intérieurs qui rongent la jeune femme. Dans le rôle de l'épouse trompée, Emmanuelle Devos donne la réplique à un Clovis Cornillac criant de vérité en mari tiraillé entre son affection pour une épouse dévouée et sa passion brûlante pour une belle-sœur tentatrice, incarnée par Laura Smet. Les décors à la beauté picturale et le réalisme de la mise en scène nous immergent dans un univers digne d'un roman de Zola, dont l'âpreté pousse l'intensité dramatique à son paroxysme
Cheung travaille dans une agence immobilière. C’est la risée de tout son entourage qui ne perd pas une occasion de le mettre plus bas que terre. Alors qu’il est envoyé dans un village voisin pour régler une dispute de bail, il tombe sur deux anciens maîtres du kung-fu, Dragon et Tiger, qui veillent jour et nuit sur leur maitre, dans le coma depuis 30 ans. Lorsque ce dernier se réveille, il se croit toujours 30 ans en arrière, il prend le jeune Cheung à la fois pour Tiger et Dragon et il croit que ces derniers sont les élèves de Cheung. Mais lorsqu’un tournoi d’arts martiaux est organisé, Cheung voit là la meilleure façon de réaliser son rêve, apprendre le kung-fu pour ne plus qu’on se moque de lui.
Depuis son adhésion à l’U.E., la Roumanie fait face à la pression de la modernité et de la compétitivité. Les grands groupes agro-alimentaires font la loi. Voici un an du quotidien d’Albin et sa famille, bergers dans le nord de la Transylvanie. Ceux-ci luttent pour s’adapter à un monde en pleine mutation où les valeurs traditionnelles sont remplacées par les contraintes de la mondialisation.
Le 17 juillet 1959 disparaissait Billie Holiday, à l’âge de 44 ans. Plus de cinquante ans après sa disparition, sa voix continue de nous bouleverser. Comme le dira son amie Carmen McRae, "chanter fut le seul espace dans lequel elle pouvait exprimer ce qu’elle aurait aimé être tout le temps". Cet espace, Frank Cassenti l'a recréé en studio, où se retrouvent quelques-unes des grandes voix d’aujourd’hui, mais aussi de demain, pour lui rendre hommage. Le film procède comme un long travelling entre le passé et le présent où se décrypte à travers voix, textes et images, la vie d’une chanteuse qui a fasciné des générations. Avec la participation de Patricia Barber, Leena Conquest et Dave Burrel, La Velle, Cécile Mc Lorin et Jacky Terrasson, Sandra N’Kaké, Sarah Quintana, Hal Singer et Archie Shepp, et avec les photographies de Jean-Pierre Leloir.
Un petit village perdu en Ecosse voit débarquer une animatrice d'émission télévisée et son fiancé issu du village, s'ensuit plusieurs scènes burlesques et absurdes, prétextes à la rencontre avec des personnages loufoques. "Contre vents et marées" est un film qui expérimente une narration où chaque personnage joue une version fictive de lui-même. Les scènes ont été écrites et tournées en plusieures étapes sur une année. L'idée était de créer une narration au fur et à mesure et de façon intuitive à partir de ce qui avait été tourné pécédemment. L'intention était de faire en sorte que les spectateurs participent le plus possible au processus de narration. Chaque scène était tournée en continuité et les participants ne devaient ni manifester ni suggérer aucune émotion.
Belleville, 1975. Madame Rosa, ancienne "respectueuse" (prostituée) et rescapée d'Auschwitz, a ouvert à Paris "une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers", autrement dit une maison clandestine où les filles de la rue abandonnent plus ou moins leurs rejetons. Débrouillard et sensible, Momo, l'un de ses pensionnaires, l'aide dans ses tâches quotidiennes. Dans ce film, il raconte son amour pour cette maman, la seule qu'il lui reste.Après avoir triomphé pendant trois ans au théâtre dans le rôle de Mme Rosa (qui lui a valu le Molière de la meilleure comédienne en 2008), Myriam Boyer a réalisé elle-même cette adaptation de La vie devant soi. Du roman de Romain Gary (publié sous le nom d'Émile Ajar), Prix Goncourt 1975, elle a tiré un très joli conte. "Je voulais moins raconter Mme Rosa, que remettre au coeur du film l'esprit du roman et cette histoire de Belleville, imprégnée de tolérance. C'est un milieu que j'aime et que je crois savoir raconter, puisque j'en viens. S'il est souvent un peu vu d'en haut, je veux, quant à moi, le prendre de l'intérieur et des tripes. J'ai habité Belleville dans ces années-là et c'était vraiment comme ça, un mélange harmonieux. Personne, alors, ne songeait à parler d'intégration. Mais le plus terrible, c'est que trente ans après, les mêmes questions demeurent. Pour moi, La vie devant soi est une fable extraordinaire sur l'humanité, la vieillesse, la maladie et la mort. Romain Gary n'essaie pas de donner de réponses, mais il a l'âge de s'interroger, comme Mme Rosa".