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Dans ces lieux où on se côtoie sans jamais se rencontrer. Où la musique gère la pulsion des corps. Il danse, lui, son fiancé, le regard tourné vers lui-même. Il ne la regarde pas. Il est bien trop occupé à fondre son corps à l'hydre primordiale faite du corps des autres. Ils sont tous beaux, ils n'aspirent qu'à se reconnaître dans la beauté de l'autre. Elle est la fille, habillée de noir. Si jeune et déjà vêtue du deuil d'elle-même. Dans les toilettes, elle prend un rasoir et entaille son poignet. C'est ainsi qu'ils se rencontrent. Désormais, elle prend sur lui le pouvoir des victimes. Elle paiera le prix qu'il faut pour qu'il la regarde : "Par là où elle n'est pas regardable". Car c'est du regard des hommes qu'est constituée l'obscénité des femmes. Elle l'a choisi parce qu'il n'aime pas les femmes. De ce tête à tête naissent le désir et la haine meurtrière qui l'accompagne.
Marseille 1957 : la ville accueille de nombreux réfugiés politiques du bassin méditerranéen. Jeanne fait partie de ces Espagnols qui ont fui le régime de Franco à la fin des années 1930. Elle est mariée et mère d'une petite fille, travaille dans une savonnerie et mène une vie paisible jusqu'au jour où elle est sollicitée pour faire passer des tracts au sein de son usine aux travailleurs algériens. Elle accepte. Son geste devient peu à peu un engagement. Elle rencontre alors Ali. C'est un activiste du FLN...
A Brooklyn, l'écrivain John F. Romanoff enquête sur l'histoire de ses ancêtres pendant la Révolution Russe. Divertissant et stimulant, le film défie les conventions et questionne la réalité de ce qui se passe devant et derrière la caméra. Conçu à la fois comme "un hommage et le dernier clou sur le cercueil du cinéma soviétique", le film souhaite s'inscrire quelque part entre les westerns de Sergio Leone et les déconnades des Monthy python... Chiche !
Rites mystérieux dans un pensionnat de filles, isolé dans une épaisse forêt, à l'abri du monde. Une allégorie envoutante, premier long métrage de l'auteur de "La Bouche de Jean-Pierre" qui laisse ici émaner de la douceur ouatée de ses séquences un malaise vénéneux.