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Depuis le milieu des années 1980, le chick flick, littéralement “film de poulettes”, est devenu un classique du cinéma américain, au même titre que le western ou le film noir : Quand Harry rencontre Sally, Coup de foudre à Notting Hill, Pretty woman, Le diable s’habille en Prada, Sex and the city… Tous ont fait un carton aux box-offices américain et mondial, avec un schéma et des codes bien rodés. Adaptation moderne du fantasme de Cendrillon, dont les thèmes principaux sont la quête de l’amour et du prince charmant, les chick flicks en disent long sur l’image de la femme et son évolution dans le cinéma américain. Comment s’est-elle transformée, de Scarlett O’Hara à Julia Roberts en passant par Bette Davis ? Trente ans après la révolution féministe, les “films de filles” sont-ils le reflet d’un retour en arrière ? Affranchie de certains tabous, l’héroïne américaine a gagné son indépendance financière. Mais est-elle pour autant libérée ?
Partout, au sortir de telles douleurs, les collectivités nationales concernées ont dû affronter le défi formidable d'un nouveau vouloir-vivre ensemble. Comment s'accommoder du passé ? Quelle justice faire passer et quand en clore le processus ?
Quelle mémoire perpétuer - ou quel oubli imposer ? Faut-il fixer des limites judiciaires à l'enquête historique et à la publication de ses résultats afin de protéger, dans l'avenir, la concorde ? Quelles concessions consentir envers la barbarie au profit de la paix civile ?
Révélée au public pour son combat sans répit dans l'affaire Elf, chargée d'instruire le dossier des frégates de Taiwan, l'ex-magistrate de nationalité franco-norvégienne a occupé le devant de la scène judiciaire pendant près de dix ans. Auteur de plusieurs livres dénonçant la corruption et les crimes d'argent, Eva Joly est aujourd'hui candidate sur la liste de la liste EELV pour les prochaines élections présidentielles.
Pendant près d’un an, les réalisateurs ont suivi le quotidien quelque peu azimuté de quatre physiciens de Paris VII-CNRS.
Dans leur laboratoire aux allures d’atelier d’artistes ou sur le terrain (en pleine forêt ou au milieu du désert), Stéphane, Étienne, Simon et Sylvain tentent de décrypter des phénomènes tels que “le chant des dunes” ou la forme des feuilles. Par des procédés imaginatifs (dessins d’animation, travail sur la musique et les voix off), les réalisateurs restituent avec humour et finesse l’intimité, les états d’âme, les doutes et les rêves de ces quatre passionnés. Ils nous font redécouvrir la recherche fondamentale, souvent incomprise du grand public en raison du peu d’applications à court terme.
Pourtant, cette science qui ne se préoccupe que de l’avancée des connaissances humaines est à l’origine de toutes les grandes découvertes. Grâce à "Cherche toujours !", le travail des chercheurs apparaît enfin pour ce qu’il est : une aventure concrète, excitante et parfois pleine d’émotions. Comme lorsque les physiciens parviennent à écouter le chant des dunes : “On avait les larmes aux yeux. Quand tu sens que ça part, c’est vraiment comme avec un groupe de rock !”
Gianni, la soixantaine, vieux garçon fauché et un peu alcoolique, vit avec sa mère bientôt centenaire dans un vaste appartement dont il ne parvient plus à payer les charges. À la veille du week-end du 15 août, le plus férié des jours fériés italiens, le syndic, profitant de cette dette, lui impose pour deux jours sa propre vieille mère et sa tante octogénaire. Et son ami médecin, venu l'ausculter à domicile sur des douleurs cardiaques, en profite pour lui confier à son tour sa maman.
Funambules.
Autour de Gianni et de ses quatre pensionnaires, il ne se passe pratiquement rien, comme dans ce temps ralenti du très vieil âge et de la touffeur estivale, quand une expédition à l'épicerie du coin constitue le grand événement d'une journée. Ce Déjeuner du 15 août renoue pourtant avec la trépidante tradition de la comédie à l'italienne. Scénariste consacré (Gomorra lui a valu un grand prix à Cannes), Gianni Di Gregorio parvient dans ce premier film funambule à suggérer de grandes émotions avec une stupéfiante économie de moyens. Cela tient en partie à sa propre interprétation (puisée dans son expérience personnelle), comme à ses comédiennes, débutantes formidables choisies pour "leur forte personnalité". Le succès de son alter ego de cinéma, archétype de mâle italien aussi drôle que pathétique, lui a permis de nouvelles aventures, toujours flanqué de sa mère fictive : Gianni et les femmes est sorti en France cette année.
Le campus de l’université de Berkeley, en Californie, a vu naître au milieu des années 60 le Free Speech Movement, annonciateur des grands bouleversements contestataires de l’année 1967.
Quarante ans après, l’université vibre toujours au rythme des combats politiques de l’heure. Chaque jour, entre 10 h et 15 h, les partisans des différents groupes politiques déploient leur arsenal militant le long de l’allée centrale, avec tracts et banderoles. Depuis le début de l’année 2008, une seule chose les préoccupe : l’élection présidentielle. Et la guerre fait rage. Qu’ils s’appellent Ross, John ou Stéphanie, étudient les maths, les lettres ou le génie mécanique, soient prodémocrates ou prorépublicains, soutiennent le mariage gay ou combattent l’avortement, ils sont tous engagés. Car ici, la démocratie marche à plein et tout le monde a le droit de s’exprimer comme il l’entend. À quoi rêvent ces jeunes Américains ? Que veulent-ils pour leur pays et pour le monde ? Un document étonnant qui révèle la formidable vitalité démocratique américaine, à l’encontre des idées reçues.