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Des photos oubliées, quelques textes recopiés… C’est en retrouvant, dans une vieille valise, les traces fugaces d’un oncle mort en France en 1915 que Don Kent entreprend son voyage à travers l’Europe d’avant-guerre, à la découverte du Monde d’hier merveilleusement décrit par Stefan Zweig. À quoi ressemblait-elle, cette Belle Époque qui s’engouffrait, faussement confiante, dans la modernité, faisant mine d’ignorer les démons qui allaient précipiter sa chute ?
Archives rares, partitions musicales, extraits littéraires ou cinématographiques… : au fil de rencontres et d’étapes, de Vienne à Paris en passant par Saint-Pétersbourg, le réalisateur croise les regards d’intellectuels singuliers pour recomposer ce passé d’il y a tout juste cent ans.
Le roman foisonnant d’une époque dont émerge un continent triomphant, suspendu inconsciemment au bord de l’abîme, et dont les contradictions nourrissent de profondes tensions. Au-delà des débats d’historiens sur les multiples origines du chaos, de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914, à l’instabilité chronique des Balkans, le film sonde avec acuité l’âme torturée d’une Europe à son apogée, avant l’inexorable déclin.
Deux jeunes soldats, Guglielmo et Ferrando, fiancés à deux sœurs, Fiordigili et Dorabella, sont mis au défi par le cynique Don Alfonso, célibataire d’âge mûr. Il parie cent sequins avec les deux amoureux qu’il parviendra à leur prouver l’infidélité de leurs belles, inhérente à leur sexe. Guglielmo et Ferrando, acceptant de se prêter à son jeu, feignent donc de partir au régiment pour revenir, déguisés, courtiser chacun la fiancée de l’autre. Soubrette des deux sœurs dans l’œuvre originale, mais ici compagne de Don Alfonso, Despina accepte de jouer les entremetteuses, sans deviner la véritable identité des galants… L’AMOUR MEURTRI Le soir où le Teatro Real applaudissait à tout rompre la première de ce Così fan tutte, Michael Haneke recevait à Los Angeles l’Oscar du meilleur film étranger pour Amour, déjà couronné d’une Palme d’or et de cinq Césars. Pour sa deuxième mise en scène d’opéra, c’est aussi une vision de l’amour, cruelle et désenchantée, qu’il propose au public, dans une mise en scène d’un glaçant réalisme. Il dirige brillamment ses trois couples d’interprètes - puisque Alfonso et Despina, meneurs de jeu aussi meurtris que leurs victimes, ne sont plus de simples complices mais de vieux amants -, faisant ressortir tout ce que les personnages recèlent de blessures. Dans un très beau décor, mêlant les éléments d’une villa XVIIIe à un intérieur contemporain bourgeois, il joue aussi entre les deux époques grâce à une réception costumée qui permet de recourir au déguisement, l’un des ressorts dramatiques de l’œuvre. Si elle retire au dramma giocoso de Mozart sa dimension comique, la précision de sa mise en scène met superbement en valeur la mélancolie pleine de tendresse de la partition.
Hier comme aujourd'hui, l'histoire des banques française est une histoire surprenante, brillante, irrationnelle, burlesque et tragique. Alors que la question de la place des banques dans notre société est primordiale, jamais l'exploration de leur histoire n'aura été plus urgente. Ce film mettra en lumière des événements dont les conséquences conditionnent la vie de tous aujourd'hui.
À la suite d'un putsch militaire en Indonésie, plus d’un million de personnes – accusées, entre autres, d’être des sympathisants du parti communiste récemment interdit – furent torturées et massacrées par des troupes paramilitaires, avec la bénédiction de Suharto, le futur chef d'État. Ce génocide perpétré en Indonésie entre 1965 et 1966 est l’un des plus méconnus du siècle. Les coupables n’ont jamais été inquiétés, et pour cause : certains d’entre eux tiennent toujours les rênes du pouvoir. Les cinéastes Joshua Oppenheimer et Christine Cynn ont souhaité rencontrer ces criminels qui semblent sans remords. Devant la caméra, les tortionnaires Anwar Congo et Herman Koto retournent sur les lieux du crime et y évoquent leurs souvenirs, avec un détachement glaçant. Le documentaire prend alors un tour inattendu : les bourreaux, anciens mafieux dans le milieu du cinéma, décident de se mettre en scène dans un film dont ils seront les acteurs. Dans des séquences surréalistes inspirées de films de gangsters américains ou du cinéma fantastique indonésien, ils rejouent les tueries avec délectation et fierté, en se grimant et en convoquant des figurants en nombre pour incarner les victimes de leurs tortures, viols et assassinats.
Histoire monstrueuse
Le titre original de ce documentaire, "The act of killing", joue sur la confusion qui s’installe entre l’acte criminel et la performance d’acteur. C’est un document de cinéma profondément dérangeant, sans aucun commentaire, où les protagonistes d’une histoire monstrueuse se transforment en mauvais comédiens de série B. Indonésie 1965 – Permis de tuer a bouleversé les spectateurs du Festival du cinéma de Toronto lors de sa présentation en 2012. C’est le premier volet d’un diptyque dont la seconde partie donnera la parole aux survivants, contraints de vivre aux côtés de leurs bourreaux, près de cinquante ans après les faits.
1842–1844, L’histoire de la famille Simon. Johann le père forgeron, Margret la mère, Lena la fille ainée, Gustav et Jakob les fils, Jettchen et Florinchen leurs futures épouses. Les coups du destin risquent de détruire cette famille mais c’est une histoire de courage et de foi en l’avenir. Des dizaines de milliers d’Allemands, accablés par les famines, la pauvreté et l’arbitraire des gouvernants, émigrent en Amérique du Sud. « Un sort meilleur que la mort, ça peut se trouver partout ». Jakob Simon le cadet, lit tous les livres qu’il peut se procurer, il étudie les langues des Indiens d’Amazonie. Il rêve d’un monde meilleur, d’aventure, de dépaysement et de liberté. Il décide d’émigrer. Le retour de son frère Gustav du service militaire dans l’armée prussienne déclenche une série d’évènements qui met à rude épreuve l’amour de Jakob et bouleverse son existence.
Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en France et pas encore en Algérie, et vice-versa. Depuis le huis clos singulier du bateau, dans le va-et-vient et la parenthèse du voyage, la traversée replace au cœur du passage ces femmes et ces hommes bringuebalés.
1842–1844, L’histoire de la famille Simon. Johann le père forgeron, Margret la mère, Lena la fille ainée, Gustav et Jakob les fils, Jettchen et Florinchen leurs futures épouses. Les coups du destin risquent de détruire cette famille mais c’est une histoire de courage et de foi en l’avenir. Des dizaines de milliers d’Allemands, accablés par les famines, la pauvreté et l’arbitraire des gouvernants, émigrent en Amérique du Sud. « Un sort meilleur que la mort, ça peut se trouver partout ». Jakob Simon le cadet, lit tous les livres qu’il peut se procurer, il étudie les langues des Indiens d’Amazonie. Il rêve d’un monde meilleur, d’aventure, de dépaysement et de liberté. Il décide d’émigrer.
Un couple, Eric reporter confirmé et Leila sa compagne, redécouvrent les sensations vitales du désir amoureux et de l’engagement social. Lorsqu’Éric apprend que rien ne va plus, que ses cellules s’emballent telles des herbes folles, l'impatient devient patient. Pendant cette période de vacuité, le héros converse avec l’Ankou en passant le balai dans la cuisine de sa maison bretonne, essaie de faire l’amour clandestinement dans sa chambre d’hôpital, gamberge sur ce crabe qui lui déglingue sexualité et mémoire. Se remémore des scènes vécues par le reporter qu’il fut.