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Grâce à son dynamisme et aux grandes réformes de 1991, l’Inde est devenue l’une des locomotives de l’économie mondiale, surfant avec succès sur la cyber-révolution.
Dans des centres d’appels où il est interdit de parler une autre langue que l’anglais, les coolies hightech travaillent à distance et à moindre coût pour des entreprises britanniques ou américaines. Maintenance informatique, gestion des ressources humaines… ils gèrent de plus en plus de tâches. Attirés par ce renouveau, les “cerveaux” commencent à revenir d’exil. Mais ce boom économique demeure fragile et ne profite pour l’instant qu’à une minorité d’Indiens. La classe moyenne supérieure ne représente que 40 millions de foyers dans un environnement majoritairement rural où un tiers des habitants vit avec un dollar par jour… Ce pays qui sera le plus peuplé du monde en 2025, avec environ 1,4 milliard d’habitants, arrivera-t-il à répartir également les fruits de la croissance ?
C'est le moteur de recherche le plus utilisé et la réussite économique la plus fulgurante au monde. En compilant les données diffusées par le biais d'Internet, auxquelles il donne accès gratuitement,
Google a conquis le Web en moins de huit ans. Son histoire est déjà entrée dans la légende : en 1998, Sergey Brin et Larry Page, 24 ans à peine, abandonnent leurs études à l'université de Stanford et créent leur entreprise dans un hangar. Rien d'extraordinaire à une époque où la bulle Internet gonfle de jour en jour. Mais, alors que les autres start-up misent sur les portails et les services, les deux complices inventent un puissant moteur de recherche basé sur les algorithmes et des liens sponsorisés pour ne pas polluer leur page d'accueil, d'un blanc immaculé. Leur démarche se veut éthique et anticonformiste, leur management basé sur la créativité et le refus des lois de Wall Street. Il n'empêche : leur modèle de société n'est-il pas, finalement, fortement capitaliste ?
Par ailleurs, la culture du secret cultivée par l'entreprise inquiète. Nombreux sont ceux qui craignent les dérives dans le domaine de la propriété intellectuelle et des libertés individuelles, notamment depuis l'arrivée de Google en Chine. Peut-on croire, comme le clame son slogan, que Google "ne fait pas le mal" ?
Dans ce court-métrage d'animation, un photographe indiscret tente de capturer un instant compromettant de la vie d'un personnage public.
Festival du Film de Vendôme 2006
Festival International des Très Courts 2007
Quoi qu’il fasse, Joann Sfar arrête rarement de dessiner. Véritable star de la « nouvelle bande-dessinée », il a publié plus de 150 albums à ce jour, dont la célèbre série Le Chat du Rabbin, adaptée à l’écran. Parmi ses multiples créations, on trouve un rabbin débonnaire, une sémillante chanteuse yiddish, un vampire fan de musique klezmer, et Imhotep, le chat du rabbin, doué de parole, inquisiteur et sensuel, alter ego de l’artiste, qui pose son regard sceptique et pénétrant sur le monde qui l’entoure.
Des personnages haut en couleur, bien souvent inspirés de ses aïeux, des Juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est.
C'est une occasion unique : Mathieu Amalric a accompagné Joann Sfar dans quelques-uns des lieux où il croque ses personnages - devant la cage de l'orang-outan Nénette au Jardin des Plantes, au marché aux poissons de Rungis, dans une salle de dissection de la faculté de médecine, au restaurant, dans un bar de nuit... Sans jamais cesser de dessiner, Sfar parle de sa pratique, de la nécessité du dessin d'après nature, de sa frustration de ne jamais parvenir à saisir ce qu'il voit réellement et de la manière dont cette frustration nourrit son imaginaire.
Des séquences entrecoupées par la lecture de morceaux (très bien) choisis des Carnets, sorte de journal intime du dessinateur, publié par L'Association.
Le nouvel "État français" naît le 10 juillet 1940 à Vichy, dans le théâtre du Grand Casino. En quelques jours, l'hôtel du Parc, le Majestic, le Portugal, établissements de luxe typiques du Vichy d'avant-guerre, deviennent le siège d'un régime auquel la petite ville d'eau va donner son nom. Les modalités de la collaboration avec le régime nazi ont été fixées dès le mois de juin. Les hôtels deviennent ministères et résidences parlementaires, avant que la Gestapo et son auxiliaire, la Milice, n'aménagent leurs cachots au Portugal et au Petit Casino.Sur place, les réalisateurs ont retrouvé des hommes et des femmes qui, dans leur jeunesse, ont pu regarder vivre ce petit monde poisseux de la "Révolution nationale". Deux de ces témoins, parce que juifs, y vécurent comme des proscrits ; l'un s'engagea dans la résistance, l'autre figura parmi les avocats de Laval à son procès, une cinquième était la fille d'un parlementaire du régime. À travers leur parole, c'est l'histoire de la collaboration et de la résistance qui s'écrit, avec ses ambiguïtés et ses engagements.
Promenades, saluts, embrassades d'enfants joufflus… Pétain demeure dans la mémoire de nombreux Vichyssois comme un père et ce documentaire révèle la force insoupçonnée de son mythe dans les mémoires françaises. Se rappeler Vichy, c'est mélanger rêves, cauchemars et réalité, à la manière dont L'année dernière à Marienbad, d'Alain Resnais, fait perdre pied dans les eaux troubles de la mémoire. Avec ce passé qui semble nous attendre dans les allées paisibles de la ville, Bertrand de Solliers fait surgir le malaise palpable suscité par l'époque.
Le "démon de midi" révèle ses multiples visages à travers des portraits touchants d'hommes et de femmes qui ont été "voir ailleurs". L'histoire est banale : un jour, un homme dans la force de l'âge, marié et père de famille, trompe son épouse avec une femme nettement plus jeune qu'elle et la quitte (ou se contente de lui mentir). Il a été saisi par ce qu'on appelle communément "le démon de midi".
Quelle est la vraie nature de ce prétendu démon ? Le plaisir sexuel en est-il le moteur ? Est-il plus actif aujourd'hui qu'hier ? Tente-t-il aussi plus souvent les femmes ? Est-ce qu'il révèle simplement la peur de vieillir ou bien une vraie crise conjugale ? Est-il libération ou illusion ? L'usure des sentiments au sein du couple est-elle inévitable ?
Avec ces questions en tête, Yvonne Debeaumarché a rencontré des hommes et des femmes touchés par le fameux démon et en a fait le portrait. Vincent, 40 ans, marié et père de deux jeunes enfants, a trompé sa femme avec une jeune fille de 20 ans ; changement de look, pose d'une prothèse capillaire, sorties en boîte : il a visiblement voulu rajeunir et remonter le temps. Alain, 52 ans, père de quatre enfants, était marié depuis dix-sept ans quand le démon lui a mis le grappin dessus. Il a tout largué pour s'installer avec une femme de 35 ans. Quant à Aurore, elle a, à 45 ans, quitté mari et enfants après avoir eu un coup de foudre qui l'a "réveillée". Leurs histoires individuelles, familiales, conjugales, montrent les différents visages que peut prendre l'insaisissable démon. Leurs témoignages, drôles, forts, émouvants, sont éclairés par les explications de spécialistes qui contribuent à percer le mystère de la vie de couple.
Si les pays du Nord disposent de traitements efficaces contre le sida, la majorité des malades résident dans ceux du Sud.
Avec 5,7 millions de séropositifs recensés en 2006, l'Inde a le triste privilège d'être le pays le plus touché. Depuis quatre ans, le sous-continent est parti en guerre contre le VIH. Le ministre de la Santé Anbumani Ramadoss a rompu avec la tradition qui consistait à maquiller les chiffres du sida.Il y a un an, la Haute Cour de justice de Delhi décidait aussi de dépénaliser l'homosexualité.
Pour mesurer l'ampleur de cette révolution, les réalisateurs ont rencontré des Indiens qui vivent avec le sida, et affrontent la stigmatisation dans un pays ultraconservateur. Le film explique aussi les enjeux d'un combat qui s'étend au-delà de l'Inde. Car si la pandémie reculait dans ce pays moteur, elle pourrait régresser ailleurs. Pharmacie des pays pauvres, l'Inde fabrique la majorité des versions génériques des trithérapies. Une riposte aux prix prohibitifs des laboratoires pharmaceutiques occidentaux, inaccessibles aux pays du Sud.
Femmes qui s'effeuillent, défilés de mode qui font la part belle aux transparences, séries TV à la féminité affichée, vidéoclips, pub… : assisterait-on au retour du sein dans l'art et la culture ? Symbole de pureté ou d'émancipation, source nourricière ou objet érotique, la représentation que l'on s'en fait a souvent été associée à la place des femmes dans la société. Après des années 1990 assurément androgynes, les seins repointent le bout du téton, entre retour au naturel (écologie et allaitement) et désir de perfection esthétique.Avec son regard plongeant, la réalisatrice Laure Michel ("Nulle part ailleurs", "Déshabillez-nous") propose un voyage culturel, sensuel et poétique dans le sein des seins, en compagnie d'artistes (peintre, photographe, dessinatrice), de spécialistes chevronnés (strip-teaseuse, critique de bande dessinée) et autres fous de nichons.
De la chanteuse Olivia Ruiz ("Au bout de mes tout petits seins") aux animateurs potaches de la cérémonie des Gérard, de Kitten Natividad, l'ex-égérie du cinéaste Russ Meyer, à la députée conservatrice allemande Vera Lengsfeld ("Les dames en décolleté, ce n'est pas une invention de gauche !"), de la lingerie coquine de Chantal Thomass aux seins pointus de Madonna confectionnés par Jean Paul Gaultier, elle s'interroge avec humour et légèreté sur l'une des obsessions les mieux partagées du monde, de celles qui alimentent les fantasmes et nourrissent la création.
Darius Milhaud (1892-1974) est l'auteur d'une œuvre musicale puissante, inspirée par son attachement aux traditions populaires, aux grands mythes grecs, à une spiritualité juive et œcuménique autant que par son ardent combat pour la liberté.
Théoricien de l'écriture "polytonale" et membre du célèbre "groupe des Six" (qui rejetait la musique impressionniste et le wagnérisme), il est l'un des fondateurs de la musique contemporaine.
De la Provence de sa jeunesse à la Californie où il trouva refuge pendant la Seconde Guerre mondiale, le film retourne sur les lieux où il vécut et travailla, et nous convie à une véritable traversée du siècle.À partir des témoignages de Madeleine, son épouse et collaboratrice, mais aussi de son fils Daniel, de ses élèves et de musicologues, Cécile Clairval-Milhaud est partie sur les traces de cette personnalité hors du commun : à Rio de Janeiro, où il fut attaché culturel à l'ambassade de France, à New York et au Mills College où il fut longtemps professeur, sans oublier Israël et Jérusalem, où il se rendit avec son librettiste Armand Lunel pour composer son grand opéra David. Riche en archives rares, ce portrait est ponctué d'interprétations vocales et instrumentales spécialement enregistrées pour le film.