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Liouba, 48 ans, trime dans un kolkhoze de la région de Novgorod, dans le nord de la Russie, pour élever sa tribu d’enfants. En tout, elle en a neuf, qu’elle a emmenés avec elle en fuyant un mari violent et alcoolique. Sa fille aînée Alessia lui prête main-forte, contrairement aux deux grands fils : le plus vieux est en prison, l’autre traîne sa mauvaise humeur en attendant l’armée...
Torrents d’amour
Antoine Cattin et Pavel Kostomarov ont partagé trois années de la vie de Liouba – prénom qui en russe signifie “amour” –, dans une complicité sans faille. À l’arrière-plan, la bande rigolarde des petits forme un choeur antique éternellement joyeux. Il y a aussi la grande misère et la dureté du monde, dans cette campagne russe ravagée par la pauvreté et l’alcoolisme. Constamment proche la caméra magnifie le combat quotidien des deux femmes contre le chaos qui les environne, plongeant le spectateur dans un maelström d’émotions, amour et détresse mêlés.
Première partie : On appelait "internationalistes" les combattants cubains engagés sur les fronts de la guérilla en Afrique et en Amérique latine. Dans les années 60, les interventions en Afrique ont été nombreuses, mais restent méconnues. C'est au Congo, peu après l'assassinat du leader indépendantiste Patrice Lumumba, que Che Guevara reprend le maquis pour prêter main-forte aux rebelles. Opérant sous une fausse identité ("Tatu", un prénom swahili), le guérillero, secondé par une centaine de Cubains noirs, tente, en 1965, de faire tomber le pouvoir "néocolonialiste" installé à Kinshasa. Cette première aventure se solde par un fiasco militaire. Mais un an plus tard, La Havane s'attaque au maillon faible de l'empire lusophone, la Guinée, et fournit un soutien technique aux troupes d'Amilcar Cabral, dont la lutte aboutit à l'indépendance du pays en 1974.
Un matin, dans les environs de Paris, des hommes et des femmes entreprennent de vider un grand local rempli de dossiers. Parmi eux, on découvre Olivier Besancenot. Lui et ses amis jettent par la fenêtre les archives accumulées depuis quarante ans par leur organisation, la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire). En bas, dans une grande benne, s’entassent vieilles étagères, livres de philosophie marxiste et plans de campagne. La semaine suivante, les travaux commenceront pour accueillir leur rêve, un nouveau parti anti-capitaliste, large et ouvert, qui doit naître un an plus tard jour pour jour. Le film suit ces débuts pleins d’espoir, et pleins d’embûches...
Albert et Gédéon forment depuis 1968 un "couple" original : de caractères foncièrement opposés, ils partagent la même maison depuis la disparition de la femme d'Albert. Claire, sa fille, vient se ressourcer auprès de ces drôles de "parents" lorsque débarque un flic, aussi fin limier que séducteur pathétique, sur la piste d'un secret de famille bien enfoui dans le passé flower power de notre duo.
Une génération sépare Vincent et Daniel. Pourtant, ces deux ingénieurs ont subi le même traumatisme : une mise au placard brutale et inexpliquée. Oublié lors du déménagement de son service pour l'un, relégué dans un bureau lugubre pour l'autre, ils ont été victimes, comme nombre de leurs collègues, du durcissement des méthodes manageuriales. Symptomatique de cette tendance, le plan d'économie Next a consisté, entre 2004 et 2007, à obliger le personnel visé à quitter l'entreprise. Mutations arbitraires, congés maladie forcés et stratégies de déstabilisation ont alors été utilisés sans aucune considération pour l'humain…
Comment la jeunesse ukrainienne perçoit-elle l’histoire de Tchernobyl ? Un documentaire qui interroge la mémoire de la catastrophe et son avenir. Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l’histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C’est derrière un écran d’ordinateur, aux commandes du jeu vidéo S.T.A.L.K.E.R., qu’ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l’explosion du réacteur 4, le 26 avril 1986. Et tandis qu’ils combattent des mutants radioactifs entre les murs de leur chambre, certains ignorent parfois que, vingt-cinq ans plus tôt, leur père ou leur grand-père était « liquidateur », présent sur les lieux de l’accident pour tenter de contenir les flammes et pour participer aux travaux de décontamination…