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Comment la jeunesse ukrainienne perçoit-elle l’histoire de Tchernobyl ? Un documentaire qui interroge la mémoire de la catastrophe et son avenir. Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l’histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C’est derrière un écran d’ordinateur, aux commandes du jeu vidéo S.T.A.L.K.E.R., qu’ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l’explosion du réacteur 4, le 26 avril 1986. Et tandis qu’ils combattent des mutants radioactifs entre les murs de leur chambre, certains ignorent parfois que, vingt-cinq ans plus tôt, leur père ou leur grand-père était « liquidateur », présent sur les lieux de l’accident pour tenter de contenir les flammes et pour participer aux travaux de décontamination…
15 novembre 1884. À l'initiative de Bismarck, une conférence internationale réunit à Berlin les représentants de toutes les grandes puissances européennes, ainsi que ceux de l'Empire ottoman et des États-Unis. À l'heure où les visées colonisatrices en Afrique s'intensifient, son objectif est d'organiser le partage du bassin du Congo et, plus généralement, d'établir des règles pour la colonisation du centre de l'Afrique. Car si les Européens se sont depuis longtemps installés le long des côtes, le coeur du continent est encore presque totalement terra incognita et attise les convoitises. Pendant plusieurs semaines, des diplomates qui ne connaissent rien à l'Afrique et n'y mettront jamais les pieds vont y tracer des frontières, au nom du libre commerce et de la mission civilisatrice de l'homme blanc...
Le 22 avril 1500, Pedro Álvares Cabral, à la tête d’une flotte portugaise, accoste sur une terre inconnue peuplée d’Indiens : il vient de découvrir le Brésil. La nouvelle parvient à la couronne portugaise et se répand dans tout le royaume. D’innombrables écrits et illustrations prolifèrent, témoignant du regard que portent les Européens sur les indigènes. Au fil des siècles, des expéditions s’organisent alors massivement pour prendre possession de la côte brésilienne, puis de l’intérieur des terres. Comment les Indiens ont-ils vécu ce tournant de leur histoire ?
Ce documentaire retrace le processus implacable de colonisation en s’appuyant sur des textes, souvent inconnus du grand public, des premiers conquérants arrivés au Brésil. On y trouve des descriptions de paysages, des Indiens et de leurs mœurs, et du quotidien au contact des populations locales. Mais alors que les traces de cet épisode restent visibles aujourd’hui encore dans le métissage de la société brésilienne, le réalisateur met l’accent sur l’absence frappante du point de vue des Indiens dans l’histoire officielle. Il donne ainsi la parole à leurs descendants, tout en nous invitant à une réflexion sur notre rapport à l’autre et sur la fragilité de l’oralité face à l’écriture.
Finie l'époque des hackers solitaires. L'heure est aux équipes d'ingénieurs, parfois d'anciens pirates informatiques, et de militaires, recrutés par les États, qui leur allouent des moyens colossaux. À travers le monde, ils façonnent la guerre de demain, un conflit invisible et lourd de menaces, dont le terrain d'affrontement est le cyberespace.
Menée aux États-Unis, en Russie et en France, cette enquête captivante raconte les dessous de cette guerre souterraine. Elle revient sur le premier conflit en ligne, mené contre l'Estonie en 2001, et raconte la cyberguerre froide entre les États-Unis et la Chine, dans laquelle Internet sert à espionner mais aussi à nuire. Le Web est en effet devenu une redoutable arme de sabotage, la distribution de l'eau ou les transports en dépendant. Des opérations malveillantes, parties de simples ordinateurs, pourraient dès lors fragiliser les économies modernes voire les conduire à l'effondrement.
En 1994, 4 000 personnes mouraient du Sida en France. En 2008, on recensait 350 décès, souvent dus à des dépistages tardifs.
Arrivé en 1996, le traitement par trithérapie, très contraignant au départ, s'est amélioré. De maladie mortelle, le sida s'est mué en maladie chronique. Beaucoup de personnes atteintes par le VIH ont retrouvé une existence normale. Les couples mènent une vie sexuelle sereine et font des bébés, sans risque de contamination. Bien sûr, des difficultés subsistent : acceptation de la maladie, discrimination, complications de santé pour les malades qui vivent depuis vingt ans avec le virus. Mais le principal chantier se situe sur le terrain d'une prévention défaillante.
Six à sept mille nouveaux cas de séropositivité sont découverts chaque année en France. Comment convaincre par exemple les jeunes gays de se protéger d'une maladie qui fait moins peur ?
Tourné en France et à Berlin, ce documentaire enquête avec pédagogie et rigueur auprès de médecins - au sein des services de pointe des hôpitaux Paul-Brousse et Georges-Pompidou - et de responsables associatifs - Didier Lestrade, cofondateur et ex-président d'Act Up, Bruno Spire, président d'Aides… Grâce aux témoignages très vivants des personnes séropositives issues de milieux différents, il dresse un panorama complet de la façon dont on vit avec le sida dans un pays occidentalisé, levant au passage des représentations erronées ou obsolètes.
Depuis le milieu des années 1980, le chick flick, littéralement “film de poulettes”, est devenu un classique du cinéma américain, au même titre que le western ou le film noir : Quand Harry rencontre Sally, Coup de foudre à Notting Hill, Pretty woman, Le diable s’habille en Prada, Sex and the city… Tous ont fait un carton aux box-offices américain et mondial, avec un schéma et des codes bien rodés. Adaptation moderne du fantasme de Cendrillon, dont les thèmes principaux sont la quête de l’amour et du prince charmant, les chick flicks en disent long sur l’image de la femme et son évolution dans le cinéma américain. Comment s’est-elle transformée, de Scarlett O’Hara à Julia Roberts en passant par Bette Davis ? Trente ans après la révolution féministe, les “films de filles” sont-ils le reflet d’un retour en arrière ? Affranchie de certains tabous, l’héroïne américaine a gagné son indépendance financière. Mais est-elle pour autant libérée ?
Partout, au sortir de telles douleurs, les collectivités nationales concernées ont dû affronter le défi formidable d'un nouveau vouloir-vivre ensemble. Comment s'accommoder du passé ? Quelle justice faire passer et quand en clore le processus ?
Quelle mémoire perpétuer - ou quel oubli imposer ? Faut-il fixer des limites judiciaires à l'enquête historique et à la publication de ses résultats afin de protéger, dans l'avenir, la concorde ? Quelles concessions consentir envers la barbarie au profit de la paix civile ?
Révélée au public pour son combat sans répit dans l'affaire Elf, chargée d'instruire le dossier des frégates de Taiwan, l'ex-magistrate de nationalité franco-norvégienne a occupé le devant de la scène judiciaire pendant près de dix ans. Auteur de plusieurs livres dénonçant la corruption et les crimes d'argent, Eva Joly est aujourd'hui candidate sur la liste de la liste EELV pour les prochaines élections présidentielles.
Le campus de l’université de Berkeley, en Californie, a vu naître au milieu des années 60 le Free Speech Movement, annonciateur des grands bouleversements contestataires de l’année 1967.
Quarante ans après, l’université vibre toujours au rythme des combats politiques de l’heure. Chaque jour, entre 10 h et 15 h, les partisans des différents groupes politiques déploient leur arsenal militant le long de l’allée centrale, avec tracts et banderoles. Depuis le début de l’année 2008, une seule chose les préoccupe : l’élection présidentielle. Et la guerre fait rage. Qu’ils s’appellent Ross, John ou Stéphanie, étudient les maths, les lettres ou le génie mécanique, soient prodémocrates ou prorépublicains, soutiennent le mariage gay ou combattent l’avortement, ils sont tous engagés. Car ici, la démocratie marche à plein et tout le monde a le droit de s’exprimer comme il l’entend. À quoi rêvent ces jeunes Américains ? Que veulent-ils pour leur pays et pour le monde ? Un document étonnant qui révèle la formidable vitalité démocratique américaine, à l’encontre des idées reçues.
Quoi qu’il fasse, Joann Sfar arrête rarement de dessiner. Véritable star de la « nouvelle bande-dessinée », il a publié plus de 150 albums à ce jour, dont la célèbre série Le Chat du Rabbin, adaptée à l’écran. Parmi ses multiples créations, on trouve un rabbin débonnaire, une sémillante chanteuse yiddish, un vampire fan de musique klezmer, et Imhotep, le chat du rabbin, doué de parole, inquisiteur et sensuel, alter ego de l’artiste, qui pose son regard sceptique et pénétrant sur le monde qui l’entoure.
Des personnages haut en couleur, bien souvent inspirés de ses aïeux, des Juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est.
C'est une occasion unique : Mathieu Amalric a accompagné Joann Sfar dans quelques-uns des lieux où il croque ses personnages - devant la cage de l'orang-outan Nénette au Jardin des Plantes, au marché aux poissons de Rungis, dans une salle de dissection de la faculté de médecine, au restaurant, dans un bar de nuit... Sans jamais cesser de dessiner, Sfar parle de sa pratique, de la nécessité du dessin d'après nature, de sa frustration de ne jamais parvenir à saisir ce qu'il voit réellement et de la manière dont cette frustration nourrit son imaginaire.
Des séquences entrecoupées par la lecture de morceaux (très bien) choisis des Carnets, sorte de journal intime du dessinateur, publié par L'Association.