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Les lions ne seraient plus qu'une trentaine de milliers sur tout le continent africain. Ainsi, dans le Massaïaland, au Kenya, les bergers, toujours plus nombreux, ont exterminé la majorité de ces fauves. À Mbrikini, au pied des collines de Chyulu, alors que les tueries par empoisonnements et la chasse traditionnelle faisaient des ravages, un groupe de Morrans, des guerriers Massaï, participent au programme "Living with lions" développé par des scientifiques. De chasseurs, ils sont devenus les protecteurs des fauves. Problèmes de société, d'écologie, de conservation : ce film pose un regard objectif sur les difficultés que présente la cohabitation avec les prédateurs dans l'une des contrées où la faune est la plus spectaculaire.
Darius Milhaud (1892-1974) est l'auteur d'une œuvre musicale puissante, inspirée par son attachement aux traditions populaires, aux grands mythes grecs, à une spiritualité juive et œcuménique autant que par son ardent combat pour la liberté.
Théoricien de l'écriture "polytonale" et membre du célèbre "groupe des Six" (qui rejetait la musique impressionniste et le wagnérisme), il est l'un des fondateurs de la musique contemporaine.
De la Provence de sa jeunesse à la Californie où il trouva refuge pendant la Seconde Guerre mondiale, le film retourne sur les lieux où il vécut et travailla, et nous convie à une véritable traversée du siècle.À partir des témoignages de Madeleine, son épouse et collaboratrice, mais aussi de son fils Daniel, de ses élèves et de musicologues, Cécile Clairval-Milhaud est partie sur les traces de cette personnalité hors du commun : à Rio de Janeiro, où il fut attaché culturel à l'ambassade de France, à New York et au Mills College où il fut longtemps professeur, sans oublier Israël et Jérusalem, où il se rendit avec son librettiste Armand Lunel pour composer son grand opéra David. Riche en archives rares, ce portrait est ponctué d'interprétations vocales et instrumentales spécialement enregistrées pour le film.
Paris. Une bourgeoise octogénaire est assassinée chez elle, après avoir reçu des photos anthropométriques datant des années 1940. La signature de l'assassin laisse penser que ce meurtre a trait au passé de résistante communiste de la victime. Le commandant Masselot, aux prises avec l'IGS pour avoir couvert un collègue, est chargé de l'enquête. Rapidement, il est sommé par sa hiérarchie de clore l'affaire, alors que des liens apparaîssent entre cet assassinat et une affaire très médiatisée de rétro commissions sur des ventes d'armes dans laquelle est mêlé un ancien ministre.
En 1994, 4 000 personnes mouraient du Sida en France. En 2008, on recensait 350 décès, souvent dus à des dépistages tardifs.
Arrivé en 1996, le traitement par trithérapie, très contraignant au départ, s'est amélioré. De maladie mortelle, le sida s'est mué en maladie chronique. Beaucoup de personnes atteintes par le VIH ont retrouvé une existence normale. Les couples mènent une vie sexuelle sereine et font des bébés, sans risque de contamination. Bien sûr, des difficultés subsistent : acceptation de la maladie, discrimination, complications de santé pour les malades qui vivent depuis vingt ans avec le virus. Mais le principal chantier se situe sur le terrain d'une prévention défaillante.
Six à sept mille nouveaux cas de séropositivité sont découverts chaque année en France. Comment convaincre par exemple les jeunes gays de se protéger d'une maladie qui fait moins peur ?
Tourné en France et à Berlin, ce documentaire enquête avec pédagogie et rigueur auprès de médecins - au sein des services de pointe des hôpitaux Paul-Brousse et Georges-Pompidou - et de responsables associatifs - Didier Lestrade, cofondateur et ex-président d'Act Up, Bruno Spire, président d'Aides… Grâce aux témoignages très vivants des personnes séropositives issues de milieux différents, il dresse un panorama complet de la façon dont on vit avec le sida dans un pays occidentalisé, levant au passage des représentations erronées ou obsolètes.
15 novembre 1884. À l'initiative de Bismarck, une conférence internationale réunit à Berlin les représentants de toutes les grandes puissances européennes, ainsi que ceux de l'Empire ottoman et des États-Unis. À l'heure où les visées colonisatrices en Afrique s'intensifient, son objectif est d'organiser le partage du bassin du Congo et, plus généralement, d'établir des règles pour la colonisation du centre de l'Afrique. Car si les Européens se sont depuis longtemps installés le long des côtes, le coeur du continent est encore presque totalement terra incognita et attise les convoitises. Pendant plusieurs semaines, des diplomates qui ne connaissent rien à l'Afrique et n'y mettront jamais les pieds vont y tracer des frontières, au nom du libre commerce et de la mission civilisatrice de l'homme blanc...
Le 22 avril 1500, Pedro Álvares Cabral, à la tête d’une flotte portugaise, accoste sur une terre inconnue peuplée d’Indiens : il vient de découvrir le Brésil. La nouvelle parvient à la couronne portugaise et se répand dans tout le royaume. D’innombrables écrits et illustrations prolifèrent, témoignant du regard que portent les Européens sur les indigènes. Au fil des siècles, des expéditions s’organisent alors massivement pour prendre possession de la côte brésilienne, puis de l’intérieur des terres. Comment les Indiens ont-ils vécu ce tournant de leur histoire ?
Ce documentaire retrace le processus implacable de colonisation en s’appuyant sur des textes, souvent inconnus du grand public, des premiers conquérants arrivés au Brésil. On y trouve des descriptions de paysages, des Indiens et de leurs mœurs, et du quotidien au contact des populations locales. Mais alors que les traces de cet épisode restent visibles aujourd’hui encore dans le métissage de la société brésilienne, le réalisateur met l’accent sur l’absence frappante du point de vue des Indiens dans l’histoire officielle. Il donne ainsi la parole à leurs descendants, tout en nous invitant à une réflexion sur notre rapport à l’autre et sur la fragilité de l’oralité face à l’écriture.
Finie l'époque des hackers solitaires. L'heure est aux équipes d'ingénieurs, parfois d'anciens pirates informatiques, et de militaires, recrutés par les États, qui leur allouent des moyens colossaux. À travers le monde, ils façonnent la guerre de demain, un conflit invisible et lourd de menaces, dont le terrain d'affrontement est le cyberespace.
Menée aux États-Unis, en Russie et en France, cette enquête captivante raconte les dessous de cette guerre souterraine. Elle revient sur le premier conflit en ligne, mené contre l'Estonie en 2001, et raconte la cyberguerre froide entre les États-Unis et la Chine, dans laquelle Internet sert à espionner mais aussi à nuire. Le Web est en effet devenu une redoutable arme de sabotage, la distribution de l'eau ou les transports en dépendant. Des opérations malveillantes, parties de simples ordinateurs, pourraient dès lors fragiliser les économies modernes voire les conduire à l'effondrement.
Il est porteur d'un message qui touche le cœur de chacun et qui dépasse son identité de moine et de bouddhiste. Le Dalaï-Lama a développé une dimension d'humanité qui le rend universel. Sa vie exceptionnelle, ne l'a pas mis à l'abri des épreuves. Au contraire et c'est sans doute à travers la souffrance acceptée, assumée et dépassée qu'il trouve la force de nous exhorter à construire un monde meilleur, plus fraternel, fondé sur des valeurs qui donnent un sens à la vie. Le film, qui fait alterner entretiens et images d’archives, donne également des clefs pour comprendre la situation actuelle du Tibet. À noter : le tournage a eu lieu en février 2008, juste avant les émeutes qui se sont déroulées à Lhassa.