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On est ravi de retrouver ce quatuor de vaches au caractère bien trempé dans de nouvelles aventures sur lesquelles souffle un petit brin de folie !
Aglaé la pipelette, Rosine la tête en l’air, Clarisse la peureuse et Marguerite la coquette ne se contentent toujours pas de regarder passer les trains. Après un périple jusqu’au bord de mer, nos quatre vaches préférées vous emmènent cette fois découvrir les sommets enneigés. Trois courts meuhtrages pour suivre leurs belles aventures :
- Temps de cochon,
- Croc'marmottes,
- Là-haut sur la montagne.
A partir de 4 ans
La petite bande, c’est Cat, Fouad, Antoine et Sami, quatre collégiens de 12 ans. Par fierté et provocation, ils s’embarquent dans un projet fou : faire sauter l’usine qui pollue leur rivière depuis des années. Mais dans le groupe fraîchement formé les désaccords sont fréquents et les votes à égalité paralysent constamment l’action. Pour se départager, ils décident alors de faire rentrer dans leur petite bande, Aimé, un gamin rejeté et solitaire. Aussi excités qu’affolés par l’ampleur de leur mission, les cinq complices vont apprendre à vivre et à se battre ensemble dans cette aventure drôle et incertaine qui va totalement les dépasser.
À partir de 10 ans
À peine arrivée dans sa nouvelle école, Anya, 10 ans, se révolte contre les garçons qui règnent sur la cour, devenue leur terrain de foot. Par Hafsia Herzi, une fiction à hauteur d'enfant avec Clotilde Courau, Lucy Loste Berset, Jérémie Laheurte et Djanis Bouzyani.
Jusqu'où peut aller une dispute entre enfants ? De retour en France après avoir suivi ses parents aux quatre coins du monde, Anya, 10 ans, intègre pour la première fois de sa vie une école publique. Dès le jour de sa rentrée, en cours d’année scolaire, elle reçoit un ballon en pleine tête. Les garçons venus le récupérer refusent de s’excuser. La cour, c’est leur terrain de foot. Un point c’est tout. Anya refuse de se laisser faire. Avec ses nouvelles amies et un garçon fragile du coeur, elle élabore un plan de reconquête de la cour de récréation. La guerre des sexes va prendre une tournure dangereuse.
Des faubourgs de New York aux sommets hollywoodiens, le parcours de Denzel Washington est un modèle de réussite. L'acteur charismatique de Malcolm X a fait de son engagement un moteur, replaçant la figure de l’homme noir au cœur de la fiction américaine.
Denzel Washington sort à peine de l'enfance lorsque les deux grandes figures de la cause noire de l'époque, Malcolm X et Martin Luther King, sont assassinées. La société est alors tiraillée entre un racisme viscéral et l'activisme émergent des Afro-Américains pour l'égalité. Le jeune Denzel est envoyé dans une école privée, loin de New York et des dérives de la délinquance. Armé d'une confiance inébranlable en sa bonne étoile, il se construit dans le goût du travail, qui lui apparaît comme la seule voie pour échapper à sa condition. De fil en aiguille, le théâtre, à l’origine hobby d'étudiant, va s'imposer comme une activité sérieuse, et le conduire vers le petit écran…
Sans failles
Dès ses débuts, Denzel Washington s'affirme par des choix différents, mais la prise de conscience qu'il peut jouer un rôle pour défendre la cause afro-américaine lui vient plus tard, avec le personnage d'un militant antiapartheid dans Cry Freedom (1987) de Richard Attenborough. Son engagement ne cesse alors de se préciser, en même temps que s’amplifie son succès : avec Glory, dans lequel il ravive le souvenir des soldats noirs de la guerre de Sécession (Oscar du meilleur second rôle en 1989), et bien sûr Malcolm X, sous l'égide de son camarade Spike Lee. Aussi séduisant qu’intransigeant, l'acteur se fait ainsi le porte-voix d'une aspiration à l'unité, contribuant à changer les regards et veillant à ne jamais cautionner les clichés dominants, quitte à intervenir dans l'écriture des scripts. Riche en extraits de films analysés en profondeur, ce portrait montre également comment Denzel Washington, ayant longtemps incarné une droiture à toute épreuve, a progressivement complexifié son image en accédant à des rôles plus sombres, puis en passant lui-même derrière la caméra. Le parcours d'un artiste libre et accompli, tendant à l'Amérique un miroir aux multiples facettes.
La majorité des prêtres dans le monde ne respecterait plus aujourd’hui le célibat que l’Église leur impose. Ce documentaire explore les différentes facettes de cette réalité et confronte l'Église catholique à ses contradictions autour de cette sacro-sainte règle, synonyme de souffrances.
Pour pouvoir vivre librement son histoire d'amour avec sa compagne, Marc a quitté la prêtrise en 2021, comme avant lui Bernard, déjà père de deux enfants. Wolfgang, de son côté, vit avec Peter depuis plus de trente ans. Son évêque, au courant, a fermé les yeux pendant vingt-cinq ans, car il avait besoin de lui à la tête de sa paroisse. Pierre s'est longtemps refusé aux relations avec des femmes, mais le mal-être a eu raison de ses efforts. Il est aujourd'hui marié avec une paroissienne… Des histoires qui se répètent, tant un nombre considérable de prêtres se disent prêts à dénoncer le vide affectif et charnel qu'engendre l'obligation du célibat. Pourtant, l'Église catholique romaine, la seule à imposer cette règle aujourd'hui, reste impuissante à appréhender cette réalité. Le comble de l'hypocrisie est atteint quand, à la question des compagnes et compagnons des prêtres, s'ajoute celle de leurs enfants. Les réponses de l’institution, au cas par cas, sont au mieux inadaptées et souvent néfastes. Conséquences : les démissions et les initiatives dissidentes se multiplient, témoignant d'une rupture entre les clercs et une institution pourtant en perte de vocations…
Schizophrénie
Dans le sillage de la libération de la parole sur la pédocriminalité au sein de l'Église et des révélations concernant les abus sexuels sur les religieuses (Religieuses abusées : l'autre scandale de l'Église), ce documentaire met au jour un phénomène mondial, qui, s'il n'est pas directement synonyme de violence, n'en génère pas moins d'importantes souffrances. Les signaux d’alarme se multiplient. Deux ans après son élection, le pape François a déclaré que de nombreux clercs étaient victimes de la "maladie de ceux qui ont une double vie", qualifiée dans le même élan de "schizophrénie existentielle". Mais si le diagnostic est posé sur la maladie, le remède semble impossible à administrer. Pourquoi ? Théologiens, sociologues et psychologues religieux proposent leurs analyses, accompagnant les passionnants témoignages intimes, qui nourrissent ce film. Plus largement, l’enjeu concerne la réforme de l'Église, institution en crise que certains comparent à une monarchie absolue, entre déficit d'influence et crispation.
En s’emparant des captivantes archives cinématographiques des volcanologues Katia et Maurice Krafft, Werner Herzog célèbre avec poésie la vie, brutalement interrompue en 1991, de deux chercheurs et preneurs d’images à l’œuvre unique.
Tous deux originaires d’Alsace, Katia Conrad et Maurice Krafft, géologues et volcanologues passionnés, se rencontrent en 1966 pour ne plus jamais se quitter. Pendant vingt-cinq ans, le couple parcourt le monde pour étudier, mais aussi photographier et filmer, tous les volcans actifs de la planète, dans les conditions les plus extrêmes. Éruption de l’Eldfell en 1973, du mont Saint Helens en 1980, du Nevado del Ruiz en 1985… Jusqu’à leur mort tragique le 3 juin 1991, emportés avec quarante et une autres personnes, par une coulée pyroclastique sur le flanc du mont Unzen, au Japon, ils capteront – Maurice avec sa caméra, Katia avec son appareil photo – une vaste somme d’images d’une beauté stupéfiante.
Symphonies de couleurs
Par cette immersion dans les archives cinématographiques du couple, Werner Herzog complète son œuvre documentaire consacrée aux volcans, commencée en 1977 avec La soufrière et poursuivie en 2016 avec Au fin fond de la fournaise. Il met ici son sens de la narration et son goût pour le sublime au service d’une célébration de la vie de ces deux grands scientifiques qui ont tant de fois trompé la mort et défié les éléments. Ce qui intéresse le cinéaste, c’est aussi la manière dont les Krafft se mettent en scène, l’imagerie qu’ils déploient et la singularité de leur regard, depuis leurs premiers essais devant et derrière la caméra, jusqu’à de stupéfiantes séquences filmées par Maurice au plus près des éruptions : d’hypnotiques symphonies de couleurs tendant vers l’abstraction, des jaillissements de lave rouge en plan serré, des paysages désolés parcourus de fumerolles d’où surgit la petite silhouette blanche de Katia s’avançant au bord du gouffre. Enfin, il révèle le regard profondément humaniste de ces passeurs de science, qui, en se penchant sur le sort des victimes des éruptions, ont sensibilisé le monde entier à la prévention des risques volcaniques.
Invitées en maison de repos pour explorer leurs malaises sexuels, trois jeunes femmes occupent les jours et les nuits à apprivoiser les démons intimes. Sous la supervision tranquille d’une thérapeute allemande et d’un travailleur social bienveillant, le groupe tente de garder un équilibre fragile. Pour la jeune Geisha, la sombre Léonie et l’imprévisible Eugénie, il s’agit pour 26 jours d’éviter les cris, d’apprivoiser les chuchotements du temps présent et de considérer l’avenir.
La petite fille est insomniaque. La mère est une artiste. Le chien s’appelle Marcel. La petite fille aime passionnément sa mère, mais sa mère aime Marcel plus que tout. Un événement imprévu permettra-t-il à ces chaînes d’amour de se reconnecter ?
De son portrait du chancelier Adenauer (1966) à ses débuts fracassants au sein de la Sécession viennoise, ce documentaire remonte le fil des souvenirs du peintre autrichien, dont l’œuvre traverse l’histoire de l’Europe au XXe siècle.
En ce 1er avril 1966, Oskar Kokoschka retrouve, dans une villa des bords du lac de Côme, le chancelier allemand Konrad Adenauer, dont il doit réaliser le portrait. Pendant les séances de pose, le peintre autrichien confie à son modèle les souvenirs d’une vie de création ayant embrassé les soubresauts du XXe siècle européen. Né en 1886, le protégé de Gustav Klimt fait une entrée tonitruante sur la scène artistique à 22 ans, à la faveur d’une grande exposition organisée pour le jubilé de l’empereur François-Joseph. Entre pièces de théâtre et portraits expressionnistes, "l’enfant terrible de la Sécession viennoise" choque en mettant à nu les passions d’une société finissante. Kokoschka arpente inlassablement le continent européen, pinceau à la main, à partir de 1923. Considéré comme un "artiste dégénéré" par les nazis, il s’exile à Londres avec son épouse, Olda, en 1938. Après-guerre, alors que la peinture abstraite connaît son heure de gloire, Kokoschka, installé en Suisse, s’érige en champion de la figuration. Formant la jeunesse au sein de son École du regard, ouverte à Salzbourg en 1953, il œuvre sans relâche à l’écriture de sa propre légende : celle d’un artiste et intellectuel antifasciste engagé pour la paix.
Au-delà du mythe
Partant de la rencontre entre ces deux géants, orchestrée par le magnat allemand des médias Axel Springer, ce documentaire déroule la trajectoire de Kokoschka, de ses provocations originelles à la déconstruction de son mythe par une nouvelle génération d’historiens de l’art. Au travers d’analyses de spécialistes et de fascinantes archives, Stéphane Ghez (Joan Mitchell – Une femme dans l’abstraction, Xenakis révolution – Le bâtisseur du son) met en lumière son génie, capable de percer l’intériorité de ses modèles au rayon X, et ses inébranlables convictions européennes, sans éluder ses zones d’ombre. Il révèle ainsi les failles de son récit, fruit d’un patient travail d’autoglorification : son rapport particulier aux femmes, ainsi que ses amitiés, après-guerre, avec des artisans de l’entreprise de spoliation des œuvres d’art menée par les nazis.