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Plombé par des déficits publics de plus de 500 milliards de dollars et une dette internationale qui explose, tout autre pays que les Etats-Unis aurait été emporté, avec sa monnaie, par un ouragan financier. Pourtant la patrie de l’oncle Sam n’est pas à feu et à sang ; ses dirigeants gardent leur calme et la population vaque à ses occupations. Qu’il grimpe ou qu’il dégringole, c’est toujours pour les autres que le dollar semble induire des conséquences négatives.
Ce « privilège exorbitant » d’exporter ses déficits chez les autres est l’effet du statut de monnaie de réserve et de paiement international. Cette position privilégiée, pratiquement jamais remise en cause, s’est construite progressivement depuis la deuxième guerre mondiale avec la montée en puissance de l’Amérique. En ce sens, le dollar est le symbole même de l’efficacité économique des Etats-unis, de leur impérialisme ou de leur hyper puissance.Toute la question étant de savoir si, aujourd’hui, nous assistons ou non à la fin de ce cycle historique.
De la France au Canada en passant par les Pays-Bas, le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis, le réalisateur a retrouvé les membres dispersés de la famille Samater. Somaliens et musulmans, ils ont fui dans les années 1990 leur pays déjà déchiré par la guerre. Après vingt ans d'efforts pour se construire une nouvelle vie et une situation sociale, ils répondent sans détours à la question que tout immigré est amené un jour à se poser dans son pays d’accueil : se sentent-ils devenus citoyens à part entière ou ont-ils le sentiment de rester des étrangers ?
Pendant près d’un an, les réalisateurs ont suivi le quotidien quelque peu azimuté de quatre physiciens de Paris VII-CNRS.
Dans leur laboratoire aux allures d’atelier d’artistes ou sur le terrain (en pleine forêt ou au milieu du désert), Stéphane, Étienne, Simon et Sylvain tentent de décrypter des phénomènes tels que “le chant des dunes” ou la forme des feuilles. Par des procédés imaginatifs (dessins d’animation, travail sur la musique et les voix off), les réalisateurs restituent avec humour et finesse l’intimité, les états d’âme, les doutes et les rêves de ces quatre passionnés. Ils nous font redécouvrir la recherche fondamentale, souvent incomprise du grand public en raison du peu d’applications à court terme.
Pourtant, cette science qui ne se préoccupe que de l’avancée des connaissances humaines est à l’origine de toutes les grandes découvertes. Grâce à "Cherche toujours !", le travail des chercheurs apparaît enfin pour ce qu’il est : une aventure concrète, excitante et parfois pleine d’émotions. Comme lorsque les physiciens parviennent à écouter le chant des dunes : “On avait les larmes aux yeux. Quand tu sens que ça part, c’est vraiment comme avec un groupe de rock !”
Gianni, la soixantaine, vieux garçon fauché et un peu alcoolique, vit avec sa mère bientôt centenaire dans un vaste appartement dont il ne parvient plus à payer les charges. À la veille du week-end du 15 août, le plus férié des jours fériés italiens, le syndic, profitant de cette dette, lui impose pour deux jours sa propre vieille mère et sa tante octogénaire. Et son ami médecin, venu l'ausculter à domicile sur des douleurs cardiaques, en profite pour lui confier à son tour sa maman.
Funambules.
Autour de Gianni et de ses quatre pensionnaires, il ne se passe pratiquement rien, comme dans ce temps ralenti du très vieil âge et de la touffeur estivale, quand une expédition à l'épicerie du coin constitue le grand événement d'une journée. Ce Déjeuner du 15 août renoue pourtant avec la trépidante tradition de la comédie à l'italienne. Scénariste consacré (Gomorra lui a valu un grand prix à Cannes), Gianni Di Gregorio parvient dans ce premier film funambule à suggérer de grandes émotions avec une stupéfiante économie de moyens. Cela tient en partie à sa propre interprétation (puisée dans son expérience personnelle), comme à ses comédiennes, débutantes formidables choisies pour "leur forte personnalité". Le succès de son alter ego de cinéma, archétype de mâle italien aussi drôle que pathétique, lui a permis de nouvelles aventures, toujours flanqué de sa mère fictive : Gianni et les femmes est sorti en France cette année.
Alors qu'elle vient chercher son fils Thomas dans un goûter d'anniversaire, Elsa remarque une petite fille de six ans qui la bouleverse. Elle le sent, elle en a l'intime conviction : Lola est sa propre fille. Obsédée par ce sentiment inexplicable, elle cherche à en savoir plus sur l'enfant. En s'introduisant dans la vie de la fillette, Elsa rencontre sa mère, Claire Vigneaux, qui s'inquiète du comportement étrange de cette femme qui rode autour de sa fille...
Avant qu'un médicament ne soit mis sur le marché, il est testé sur des animaux , puis sur des êtres humains, au fil d'essais cliniques strictement réglementés.
En théorie, du moins. Car du fait de l'augmentation du coût de ces essais en Occident, les laboratoires pharmaceutiques en délocalisent une grande partie vers les pays émergents : Inde, Amérique latine, Europe de l'Est et Chine. Comme Paul Jenkins le démontre dans cette enquête minutieuse menée en Inde - un marché qui pèse 1,5 milliard d'euros par an- ces tests cruciaux s'effectuent bien souvent dans l'opacité.
Ces "études" représentent pour nombre de familles pauvres une source de revenus non négligeable. Aussi l'industrie pharmaceutique n'a-t-elle aucun mal à recruter des milliers de volontaires, le plus souvent dans les hôpitaux.