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Étude des mœurs centrée sur les fesses, ce film revisite notre histoire et notre iconographie, l’esprit leste et l’œil rivé sous la ceinture. Regard croisé d’un homme et d’une femme, Caroline Pochon et Allan Rothschild, coréalisateurs du film et passionnés d’histoire de l’art, "La face cachée des fesses" traque les représentations de notre arrière-train du musée du Louvre à celui des Beaux-Arts, de la rue aux ateliers de créateurs, pour y lire les fantasmes collectifs qu’elles cristallisent.
Vues par le prisme de l’histoire de l’art, la psychanalyse, la sociologie ou la sémiologie, les fesses révèlent les fondements de notre société, ses tabous, ses désirs et ses rapports de force. Une promenade aussi stimulante qu’émoustillante, riches d’interviews, d’extraits de films, de clips ou de pubs, de chansons coquines et de proverbes culottés.
Dans le monde, un adulte sur cinq est analphabète alors que l’éducation est un droit de l’homme reconnu par la Déclaration universelle de 1948. Durant la dernière décennie, le nombre d’enfants non scolarisés au niveau primaire a fortement baissé. Pourtant, plusieurs limites persistent et restreignent l’accès à l’éducation pour tous.
Adolescente complexée et renfermée, Françoise Hardy se réfugie dans la musique. En 1961, à l'âge de 17 ans, elle décroche son premier contrat avec une maison de disques. En pleine vague yé-yé, le titre "Tous les garçons et les filles" la propulse au rang d'étoile montante de la chanson française. Sa beauté envoûtante, ses textes mélancoliques et sa grande timidité conquièrent le cœur du public et des critiques. Elle affiche sa silhouette longiligne en couverture des magazines, s'essaye au cinéma et se produit dans toute la France. En 1967 débute son idylle avec Jacques Dutronc, dont elle aura un fils, Thomas, né en 1973. Lasse de devoir lutter contre son hyperémotivité, elle décide brusquement d'arrêter la scène et de se consacrer uniquement à l'enregistrement de ses albums, entourée de Michel Berger, de Serge Gainsbourg ou d'Étienne Daho. En 2004, suite à un problème de santé, Françoise Hardy éprouve le besoin de crier son amour de la vie. Comme à son habitude, elle recourt à l'écriture comme catharsis et met en musique ses souffrances et ses doutes. L'enregistrement de l'album Tant de belles choses, auquel collabore Thomas Dutronc, débute peu de temps après. Dans l'intimité du studio et dans sa villa de Corse, où elle se ressource avec son mari, Françoise Hardy feuillette l'album de sa vie. Avec un franc-parler et une lucidité incroyables, elle évoque son enfance marquée par l'absence de son père, le couple mythique qu'elle forme avec Jacques Dutronc, le bonheur d'être mère et ses quarante ans de carrière. De nombreux extraits d'émissions, d'interviews et de scopitones retracent l'engouement suscité par celle qui fut une égérie des sixties, adulée par Bowie ou encore Mick Jagger, qui la considérait comme son idéal féminin.
Apparue en Anatolie et au Caucase, la culture de la vigne a doucement conquis la planète. Mais, au milieu du XIXe siècle, des maladies importées d’Amérique s’abattent sur elle : phylloxera, mildiou, oïdium... La science de l’époque sauve in extremis le vignoble occidental mais, en contrepartie, elle s’impose comme un recours incontournable. D’où un excès de traitements chimiques qui vont garantir les rendements au mépris de l’environnement. Mais, aujourd’hui, la recherche d’alternatives écologiques favorise un nouveau pacte entre la vigne et une science respectueuse des lieux et des terroirs. En France, en Allemagne, en Suisse ou en Italie, rencontre avec des chercheurs, des œnologues et des vignerons qui tentent de renouer le lien millénaire entre l’homme, la vigne et le vin.
Comment une fratrie de mécènes américains installés à Paris a permis l’éclosion de l’art moderne des deux côtés de l’Atlantique. Passionnant.
Quand Leo Stein s’installe à Paris à la fin de l’année 1902, sa sœur Gertrude ne tarde pas à le rejoindre, suivie de près par Michael, l’aîné, venu avec sa femme Sarah. Issus d’une famille juive aisée établie en Californie – leur père gère le tramway de San Francisco –, ils bénéficient d’un taux de change avantageux qui leur permet d’acquérir les toiles de jeunes artistes, dont ils acceptent sans préjugés les recherches plastiques les plus audacieuses.
Michael et Sarah, qui vouent une admiration inconditionnelle à Matisse, organisent rapidement leur collection autour des œuvres du peintre fauve. De leur côté, Leo et Gertrude (puis Gertrude et sa compagne Alice Toklas) accrochent des Cézanne, des Picasso, mais aussi des Gauguin ou des Juan Gris sur les murs de leur appartement. Le 27 rue de Fleurus, dans le sixième arrondissement, devient ainsi le centre névralgique de l’avant-garde de l’époque. Des peintres, des poètes venus de toute l’Europe, des écrivains américains (Fitzgerald, Hemingway…) se bousculent aux portes de ce premier "musée" de l’art moderne.
Frénésie artistique
Poète, écrivaine et dramaturge, Gertrude Stein a trouvé dans la peinture une source d’inspiration, notamment chez les cubistes qu’elle a ardemment défendus. Mais alors qu’elle jouit aujourd’hui encore d’une certaine notoriété – elle est l’un des personnages du dernier film de Woody Allen, Minuit à Paris –, l’influence de ses frères dans la promotion de l’art moderne est oubliée. Ce documentaire foisonnant, éclairé par les interventions de nombreux spécialistes (historiens de l’art, de la littérature, conservateurs de musées…), retrace le parcours de cette fratrie emblématique de la frénésie artistique du début du XXe siècle, qui a joué le rôle de passerelle entre les disciplines et entre l’Europe et l’Amérique. Des archives sonores et visuelles d’une richesse surprenante viennent compléter ce film raffiné qui redonne vie à une époque, au-delà de la saga familiale.
Toute sa vie, Georges Wolinski a conjugué sexe et humour. C'est sa grammaire personnelle, sa loupe pour observer la politique, la religion et surtout les couples.
Mais ce qui était provocant en 1970 l'est-il encore aujourd'hui ? Quel regard l'homme qui est passé de Hara-Kiri à Paris-Match, tout en gardant un pied dans Charlie-Hebdo, porte-t-il sur l'époque ? Le sexe banalisé reste-t-il subversif ? J'étais un sale phallocrate prend pour fil conducteur la fabrication de la dernière BD de Georges Wolinski, une autofiction graphique intitulée Je n'ai aucun remords. À travers ce travail, le dessinateur revient sur son amour pour les femmes, des escapades avec Reiser à la grande époque de l'amour libre jusqu'à aujourd'hui. Avec la participation de Zep, l'auteur de Titeuf, de la féministe Benoîte Groult, du dessinateur Robert Crumb, d'Aurélia Aurita, dessinatrice de Fraise et chocolat, et de Milo Manara, créateur du Déclic.
Né en 1938 au Ghana, Kofi Annan a gravi peu à peu tous les échelons avant d'être élu, en 1997, au poste de secrétaire général des Nations unies. Confronté à d'innombrables crises et tragédies humaines, il ne s'est jamais défait de son optimisme, poursuivant toujours le même rêve (impossible ?) de paix.
Un polar nerveux et euphorisant, porté par la pulsation de la ville et l'énergie de son jeune acteur principal, Paco Boublard, primé à La Rochelle.
Belleville, l'arrière-cour populeuse, chaleureuse et cosmopolite de la capitale, qui jamais ne s'endort. Freddy, petite frappe au sang chaud, y fait ses armes sous les ordres du Polonais Jadzec, spécialisé dans le recel de marchandises illicites et le proxénétisme. Amoureux de Larna, qu'il rêve d'arracher au trottoir, Freddy se retrouve sous la coupe du plus gros parrain chinois du quartier. S'il veut revoir sa belle vivante, il devra exécuter un certain M. Zhu, étrange Zorro chinois débarqué à Paris sans bagages pour y retrouver une jeune compatriote fugueuse. Commence pour Freddy une longue nuit fiévreuse à jouer des poings, des flingues et du couteau dans le sillage d'une cible mouvante et émouvante. Car le souriant M. Zhu est de la trempe à vous changer un homme… et une vie.
Extérieur nuit
Tourné en décors réels sur un rythme frénétique, en partie caméra à l'épaule, le premier long métrage d'Arnaud Malherbe rend un hommage euphorisant au premier de ses personnages : le bouillonnant melting-pot bellevillois, avec ses bars et ses ruelles, ses entrepôts clandestins, ses tapins, ses tripots, et la vitalité de son peuple d'adoption, riche d'une palette infinie d'accents, mais pas toujours de papiers en règle. L'autre grand atout de ce polar en état de grâce, c'est son casting inspiré qui révèle une galerie de très bons acteurs, dont l'éblouissant Paco Boublard.
A la découverte des démarches philosophiques, poétiques, religieuses et scientifiques qui font du taoïsme "une autre façon de vivre".
Qu'est-ce que le taoïsme : la recherche mystique de la Voie ? Le mouvement dialectique du yin et du yang ? Un penchant vers la nature que célèbrent ensemble calligraphie et peinture chinoise ?
"La Voie du Tao" propose un chemin vers le taoïsme et s'aventure à la rencontre de cette tradition vivante qui est d'abord une philosophie de la vie et un art d'initiés, avec comme viatique, les textes des vieux Maîtres et la peinture de paysage, celle de Shitao notamment. De temple en temple, de montagne sacrée en montagne sacrée, nous allons à la rencontre de Maîtres et d'ermites qui aspirent au Tao, ou quête de l'immortalité, et nous font ressentir de l'intérieur les principales dimensions du taoïsme.
De Pékin au centre de la Chine nous découvrons des pratiques ancestrales qui ont su s'adapter à la modernité. La beauté mystérieuse de l'art chinois, la magie des paysages et des temples, la poésie des aphorismes révèlent la relation harmonieuse de l'homme avec la nature et nous font découvrir la force d'inspiration inégalée que représente le taoïsme pour les Chinois depuis près de 3000 ans.
Livre fondateur de l'islam, le Coran est vénéré par un milliard de fidèles. Recueil de la parole de Dieu, révélée à Mahomet à La Mecque et à Médine entre 610 et 632 de l'ère chrétienne, il compte quelque 6 000 versets et 114 sourates (chapitres). Pour les musulmans, il demeure inchangé depuis quatorze siècles.
Pourtant, des découvertes récentes de manuscrits coraniques, analysés par des scientifiques comme datant des environs de l'an 680 - les plus anciens connus au monde - montrent que le Coran aurait une histoire. Durant le premier siècle de l'islam, et avant que ne s'impose la version canonique du khalife Uthman, le livre aurait connu des versions concurrentes, une organisation différente des sourates, des interprétations variables dues à une écriture, à ses débuts, très rudimentaire.
Scientifiques européens et érudits musulmans s'efforcent aujourd'hui de retracer l'histoire du Coran, en croisant leurs regards et leurs savoirs. De la mosquée de Kairouan en Tunisie à celle des Omeyyades à Damas, en passant par Al-Azhar au Caire, le film invite à un passionnant voyage au cœur des origines du livre et de l'Antiquité tardive. Manuscrits découverts dans des circonstances dignes d'Indiana Jones, chercheur inspiré tout droit sorti d'un album de Tintin, jeune imam à la curiosité rafraîchissante : à travers ce film, le documentariste Bruno Ulmer, lui-même converti à l'islam, montre comment foi et raison peuvent se rejoindre, dans une approche complémentaire et porteuse de dialogue.