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Pour Charles Trenet, tout semblait si facile, tout était léger, fugace, rêvé… "La mer", griffonnée en quelques minutes dans un train entre Narbonne et Carcassonne, fit le tour du monde et le transforma en milliardaire. Mais derrière l’insolente réussite, derrière le chapeau cloche et les yeux qui riboulent, derrière le génie poétique se cachait un autre Charles : un petit pensionnaire abandonné par sa mère, un homme secret, un "pédéraste" à une époque où l'homosexualité n’était pas tolérée. Alors, il se réfugiait dans le monde des rêves, avant d’être durement ramené à la réalité. C’est ce Charles Trenet-là que le film raconte, ce Trenet blessé, mystérieux, solitaire. Celui qui traversa le siècle sans jamais vouloir se livrer, par élégance, par désinvolture, par horreur d’avoir à se justifier. Car, sa vie durant, l'homme a été poursuivi par les ragots. Collabo pour les uns, pédophile pour les autres, Trenet n’a jamais daigné répondre. Il a souffert en silence et chanté sans relâche pour faire taire les grincheux. Karl Zéro et Daisy d’Errata font revivre ce vieux galopin sulfureux, poète dont le masque joyeux cachait mal les désespoirs, artiste solaire qui dédaignait toute forme de conventions, à travers des archives inédites et oubliées, et les témoignages de ses amis proches, parmi lesquels Charles Aznavour, Jean-Jacques Debout et Georges El Assidi.
Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher... Comme des milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont s’y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce lieu. C’est sur le quai du RER qu’il voit Mathilde pour la première fois. Peu à peu, ils tombent amoureux. Ils croisent Sacha et Joan. Sacha est à la recherche de sa fille disparue, Joan passe sa vie dans cette gare entre Lille, Londres et Paris. La gare est comme une bulle que tous traversent, Français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes... C’est un carrefour où chaque vie passe vite et disparait.
Constantinople 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement nouvellement en place, influencé par un modèle de société occidentale, cherche auprès d'experts européens les moyens de s'en débarrasser avant de décider, seul, de déporter 30 000 chiens sur une île déserte, au large de la ville. A travers le double regard d'une chienne qui vient de mettre bas et du gendarme qui l'encage, on suit l'exil forcé de ces chiens dont la plupart mourra de faim et de soif.
Le rire, ils le fabriquent, le distillent et s’en nourrissent. Mais qui sont-ils ? D’où vient leur talent ? Comment se développe-t-il ? Quelles sont leurs techniques et leurs recettes ? À la manière d’un roman à plusieurs voix, ce documentaire réjouissant nous dévoile toutes les ficelles du métier de comique à travers les témoignages de Gad Elmaleh, Eddie Izzard, Jérôme Deschamps, Margaret Cho, Jos Houben et Harald Schmidt.
Tous ces grands humoristes d’aujourd’hui ont accepté de se prêter au jeu de la confession devant la caméra de Thierry Thomas. Entre digressions sérieuses et inévitables facéties, extraits de shows et hommages à Charlot, ils racontent leur expérience intime et leur apprentissage du savoir-vivre par le rire. Rarement interrogés sur leur art, tant ils sont confondus avec leur masque, ces comédiens et comédiennes expliquent ici comment ils occupent l’espace d’une scène, rebondissent d’un sujet à l’autre, recyclent un gag raté, dansent et s’épuisent avec toujours un même objectif : faire rire. Alors que Gad Elmaleh se rappelle la première fois où il est monté sur scène, l’actrice californienne Margaret Cho joue la provoc en dévoilant sa vie privée et Eddie Izzard en rajoute une louche dans le travestissement des sentiments. Quant au Belge Jos Houben, son don de la formule traduit l’essence même du métier : "Le rire, c’est le déséquilibre".
Elles sont psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes à la maison d'arrêt des Baumettes à Marseille et reçoivent des détenus devenus patients le temps du soin. Être là, c'est rejoindre cet espace unique - celui de l'écoute - une poche d'air derrière les murs de la prison. Son existence est conditionnée par la détermination des soignants à continuer de venir pratiquer la psychiatrie ici... à quel prix ?