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Anne Aghion compose une poignante lettre cinématographique à sa mère, disparue l'année de ses 10 ans, en 1970.
"Tu sais, maman, j'ai longtemps voulu faire un film sur toi, sur moi, sur notre histoire, mais je ne m'y mettais jamais. Et puis un jour, je suis tombée…" Plus de cinquante ans après la mort brutale de sa mère, emportée par la maladie alors qu'elle était âgée de 10 ans, la réalisatrice Anne Aghion entreprend d'explorer l'empreinte que ce traumatisme a laissée en elle. Documentariste reconnue, notamment pour son travail sur le génocide rwandais (Mon voisin, mon tueur, la trilogie des "Gacaca") et globe-trotteuse inlassable, elle a tourné et cheminé du Nicaragua à l'Antarctique. Marcher, filmer : les voyages et les projets se sont enchaînés, aiguillonnés par ce deuil jamais accompli, même si, au Rwanda, elle s'est sentie sombrer face à l'immense souffrance des survivants. Lorsqu'elle se fracture le pied en chutant sur un trottoir parisien, elle n'en continue pas moins de parcourir des kilomètres à travers le monde, insensible à sa propre douleur. Jusqu'à ce que sa blessure l'oblige enfin à s'arrêter, pour effectuer ce retour sur elle-même, et sur cette mère qu'elle a eu si peu le temps de connaître.
Arrêt sur images
Avec ses films et photos de famille, ses propres archives de réalisatrice et les images splendides glanées de ses voyages réguliers, dont ses aquarelles – entre New York et Paris, les villes de sa mère et de son père, où elle a elle-même vécu, le mont Ventoux et la Bretagne, hauts lieux de son enfance auxquels elle est restée fidèle, et l'Inde du Nord-Est, où elle est repartie à la recherche d'elle-même –, Anne Aghion compose pièce à pièce, pas à pas, une méditation tout sauf narcissique sur son histoire et sur le sens d'une vie. Dans cette lettre cinématographique adressée à sa mère, elle évoque aussi l'ombre portée de la Shoah sur sa famille paternelle, et la force de résistance des êtres qu'elle a filmés tout au long de son existence. Un documentaire à la fois profond et doux sur la possibilité de faire la paix en soi-même.
D'avril 1992 à février 1996, les habitants de Sarajevo, ont résisté, survécu et se sont bricolés un quotidien malgré les bombes qui pleuvaient et les privations. Sur le front ou à l'arrière, de jeunes cinéastes amateurs, mobilisés pour défendre la ville, se sont mis à filmer. Des images pour témoigner, sauvegarder des moments de leurs vies, ou parfois simplement se distraire et échapper à leur condition de soldat. Trois décennies après la fin de cette guerre civile qui a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes, ils acceptent de partager leurs films et d'évoquer leur expérience du siège, ainsi que leurs questions sur l'avenir...
Primé à Cannes et aux César, un brillant premier film qui dessine avec tendresse une jeunesse rurale au pays du Comté.
Anthony, alias "Totone", 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et à écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais il finit par être rattrapé par la réalité. Après le décès brutal de son père veuf, il se retrouve soudainement responsable de sa petite sœur de 7 ans. Il doit alors trouver un moyen de gagner sa vie. Totone se met en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remportera la médaille d'or du concours agricole et son prix de 30 000 euros. Soutenu par les uns, moqué par les autres, il refuse de baisser les bras, même s'il ne connaît rien à la production de fromage...