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Un petit village perdu en Ecosse voit débarquer une animatrice d'émission télévisée et son fiancé issu du village, s'ensuit plusieurs scènes burlesques et absurdes, prétextes à la rencontre avec des personnages loufoques. "Contre vents et marées" est un film qui expérimente une narration où chaque personnage joue une version fictive de lui-même. Les scènes ont été écrites et tournées en plusieures étapes sur une année. L'idée était de créer une narration au fur et à mesure et de façon intuitive à partir de ce qui avait été tourné pécédemment. L'intention était de faire en sorte que les spectateurs participent le plus possible au processus de narration. Chaque scène était tournée en continuité et les participants ne devaient ni manifester ni suggérer aucune émotion.
Belleville, 1975. Madame Rosa, ancienne "respectueuse" (prostituée) et rescapée d'Auschwitz, a ouvert à Paris "une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers", autrement dit une maison clandestine où les filles de la rue abandonnent plus ou moins leurs rejetons. Débrouillard et sensible, Momo, l'un de ses pensionnaires, l'aide dans ses tâches quotidiennes. Dans ce film, il raconte son amour pour cette maman, la seule qu'il lui reste.Après avoir triomphé pendant trois ans au théâtre dans le rôle de Mme Rosa (qui lui a valu le Molière de la meilleure comédienne en 2008), Myriam Boyer a réalisé elle-même cette adaptation de La vie devant soi. Du roman de Romain Gary (publié sous le nom d'Émile Ajar), Prix Goncourt 1975, elle a tiré un très joli conte. "Je voulais moins raconter Mme Rosa, que remettre au coeur du film l'esprit du roman et cette histoire de Belleville, imprégnée de tolérance. C'est un milieu que j'aime et que je crois savoir raconter, puisque j'en viens. S'il est souvent un peu vu d'en haut, je veux, quant à moi, le prendre de l'intérieur et des tripes. J'ai habité Belleville dans ces années-là et c'était vraiment comme ça, un mélange harmonieux. Personne, alors, ne songeait à parler d'intégration. Mais le plus terrible, c'est que trente ans après, les mêmes questions demeurent. Pour moi, La vie devant soi est une fable extraordinaire sur l'humanité, la vieillesse, la maladie et la mort. Romain Gary n'essaie pas de donner de réponses, mais il a l'âge de s'interroger, comme Mme Rosa".
Deux jeunes couples débarquent sur une île d'un archipel suédois. Jocke et Malin viennent de se fiancer, Tom et Stella se sont rencontrés il y a peu. Ce qui s'annonçait comme un week-end de détente amoureuse fait peu à peu place à des tensions profondes à travers lesquelles s'expriment désirs et frustrations.
Les spécialistes sont unanimes : la biologie connaît une révolution aussi décisive que la découverte de l'ADN ou le séquençage complet du génome humain. La biologie de synthèse doit permettre à moyen terme à l'homme de se faire démiurge, pour écrire des séquences partielles ou entières d'ADN – et donc créer ainsi artificiellement la vie. Une perspective tellement nouvelle qu'elle suscite des vocations en dehors des laboratoires eux-mêmes. Dans de simples garages ou des hangars, les "biohackers" sont aujourd'hui capables d'assembler des séquences d'ADN synthétiques (via des DNA cassettes ou biobricks disponibles sur Internet). Peut-être donneront-ils vie à de nouvelles cellules, voire à des organismes entiers. Certains experts posent la question sans détour : l'homme va-t-il, pour la première fois, prendre la main sur l'évolution naturelle des espèces ? Et si oui, quelles seront les conséquences pour les écosystèmes les plus fragiles, et l'équilibre des espèces vivantes ?De nombreux acteurs, dont les plus gros laboratoires, investissent en tout cas dans la biologie de synthèse, jusqu'à Bill Gates, qui finance un programme colossal contre la malaria reposant sur elle. C'est cette révolution en marche que ce film souhaite montrer pour la première fois, en partant à la rencontre de ceux qui la portent.
Le 3 janvier 1889. Turin. Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche s'oppose au comportement brutal d'un cocher flagellant son cheval qui refuse d'avancer. Nietzsche sanglote et enlace l'animal. Puis son logeur le reconduit à son domicile. Le philosophe y demeure prostré durant deux jours, avant de sombrer, au cours des onze dernières années de son existence, dans une crise de démence. Tel est le prologue initial du film qui s'attache, ensuite, à décrire minutieusement la vie du cocher, celle de sa fille et, enfin, celle du cheval...
Quelques 300 allemands convertis au judaïsme vivraient aujourd’hui en Israël… Parmi eux, Yoham : il a épousé une femme juive dont une partie de la famille a été décimée la Shoah. Ensemble, ils ont eu quatre filles. Pourtant, le père de Yoham, qui vit encore en Allemagne, n’a rien renié de ses convictions nazies. Gunther, lui, a éprouvé le besoin de venir en Israël immédiatement après la guerre pour aider le peuple juif. Avec son épouse allemande, ils n’ont pas souhaité devenir juifs, mais leurs cinq enfants, tous israéliens, se sont convertis au Judaïsme...
Même la troisième génération se sent concernée… Chaque année, des jeunes allemands de vingt ans viennent en Israël faire du bénévolat auprès de victimes de la Shoah en fin de vie.Tous ces allemands ne sont pas descendants de nazis, mais leur démarche pose question : qu’est-ce qui peut les pousse à se rapprocher du peuple juif ? Un sentiment de culpabilité ? De responsabilité ? Le besoin de réparer ?En suivant le processus de conversion de Matthias Goering et au travers de rencontres avec ces allemands établis en Israël, avec des rabbins et des intellectuels, le film tente de répondre a ces interrogations…