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Octobre 2010. L'Égypte se prépare pour les législatives prévues le mois suivant. Ce qui devait être une formalité pour le régime - une victoire écrasante pour le Parti national démocratique d'Hosni Moubarak, soigneusement orchestrée par ses soins - va se transformer en un mouvement de contestation inédit. La jeune réalisatrice Katia Jarjoura, venue filmer le processus électoral, capte ainsi plusieurs semaines durant, malgré la menace omniprésente de la répression, l'exaspération et la soif de changement d'un pays en passe de basculer. Au Caire et à Alexandrie, mais aussi à Mahallah, dans le delta du Nil, berceau de la contestation ouvrière depuis les manifestations d'avril 2008, ceux qui vont se trouver aux avant-postes de la révolution exposent leurs revendications et leurs espoirs. Hausses des salaires, fin de l'état d'urgence, réformes de la Constitution : des Frères musulmans aux jeunes blogueurs occidentalisés des villes, du prix Nobel de la paix, Mohammed El Baradaï, à l'ancien prisonnier politique Ayman Nour, la condamnation du régime, jugé arbitraire et déconnecté du peuple, est unanime. Les Egyptiens ont la paroleCampagne quasi clandestine des candidats de l'opposition, qui attendent la nuit pour s'adresser aux électeurs ; réunion de jeunes contestataires dans un bateau sur le Nil pour éviter une descente de police ; images volées dans les bureaux de vote des fraudes organisées par le pouvoir... Ces chroniques montrent une Égypte qui, sans vraiment y croire, prépare déjà l'après-Moubarak. L'étincelle tunisienne suffira à déclencher le soulèvement, le 25 janvier, et à balayer en deux semaines un régime apparemment tout-puissant. Alors que le plus peuplé des pays arabes s'interroge sur un nouveau scrutin législatif, d'abord promis pour septembre, puis reporté, la parole des Égyptiens nous révèle les lignes de force d'un changement encore en gestation.
"Bienvenue au club" : au lendemain des oscars 1976, Milos Forman reçoit un télégramme de Frank Capra, le seul qui, avant lui, a remporté les cinq statuettes principales - meilleurs film, réalisateur, scénario, acteur et actrice - avec New York-Miami, en 1936. Vol au-dessus d'un nid de coucou vient d'entrer dans l'histoire.
Pourtant, cette adaptation du best-seller de Ken Kesey a bien failli ne jamais voir le jour. Kirk Douglas, qui a acquis les droits du roman avant même sa publication en 1962, joue le personnage de McMurphy à Broadway mais se heurte à la tiédeur des studios de cinéma. Quelques années plus tard, son fils, Michael Douglas, reprend les rênes du projet et contacte Milos Forman.
Séduit par cette histoire qui le renvoie à la toute-puissance du parti communiste sur la vie de ses concitoyens, le cinéaste tchécoslovaque - il a été naturalisé américain en 1977 - installe son équipe de tournage dans l'hôpital psychiatrique de Salem. Avec le concours du docteur Dean Brooks, les acteurs assistent aux séances de thérapie, côtoient les patients et observent leur comportement. Et tandis qu'une cinquantaine de malades font de la figuration, les autres aident ponctuellement les techniciens.
Tournée dans des conditions exceptionnelles, la révolte de McMurphy, magnifiquement interprété par Jack Nicholson, émeut les spectateurs américains, et le film connaît un succès commercial inattendu à sa sortie, en novembre 1975. Ce documentaire regorgeant d'anecdotes passionnantes mêle habilement images d'archives du tournage et entretiens avec les principaux protagonistes de cette aventure : Milos Forman, Michael Douglas, qui a coproduit le film, Dean Brooks, qui a participé à l'écriture des dialogues, et Louise Fletcher, qui a obtenu le rôle après le refus de cinq grandes stars.
Ils avaient entre 20 et 30 ans. Originaires de Rome, Bari, ou Reggio Emilia, ils travaillaient pour la plupart en usine, mais certains étaient étudiants. Ils formaient les Brigades rouges (BR), organisation révolutionnaire née à Milan en 1970 et prônant la lutte armée. À Rome, le 16 mars 1978, certains ont participé à l’enlèvement d’Aldo Moro, dirigeant de la Démocratie chrétienne (DC) et symbole de l’État italien, avant de l’enfermer pendant cinquante-cinq jours dans une “prison du peuple”. Les BR exigent, en échange de sa libération, celle de treize militants prisonniers. Mais à l’époque du compromis historique entre la DC et le Parti communiste, le gouvernement ne cède pas. L’otage est exécuté. Cet événement traumatique pour toute l’Italie sonne le glas d’un mouvement qui voulait imposer la révolution par les armes.Engagement Quarante années ont passé depuis et les ex-brigadistes ont pour la plupart purgé leurs peines de prison. Aujourd’hui, ils ont repris une activité professionnelle et ont accepté de raconter leur expérience au documentariste Mosco Levi Boucault. Alors qu’une militante de gauche anonyme resitue leurs témoignages dans le contexte de l’époque, ils se souviennent... De leur enfance à leurs années d’apprentissage, de leurs luttes syndicales à leur engagement corps et âme dans les Brigades rouges, quatre parcours personnels dessinent une histoire collective. “Ce ne sont ni des fous ni des martiens”, explique le réalisateur, mais des Italiens ordinaires, fils de paysans ou d’ouvriers, qui avaient 20 ans dans les années 1970 et se sont engagés dans un combat meurtrier contre l’État. Un film captivant sur l’histoire complexe des “années de cuivre” (selon le mot de l’écrivain Erri De Luca) en Italie.
En 1429, la guerre de Cent Ans est à son apogée. Jeanne libère Orléans et remet Charles VII, le Dauphin, sur le trône de France. À Paris, son autorité est remise en cause quand elle subit sa première défaite. Emprisonnée à Compiègne, elle est livrée aux Anglais. Commence alors son procès, dans la cathédrale de Rouen, dirigé par Pierre Cauchon. Elle est jugée parce qu’elle porte des vêtements d'homme, attaquée pour avoir levé une armée afin de combattre les Anglais et ignoré le traité de paix, puis jugée pour hérésie. Quand on la questionne, Jeanne affirme avoir été missionnée par Dieu...
En Argentine, où l'IVG est interdite, une femme meurt chaque semaine des suites d’un avortement clandestin. Pendant huit semaines, le projet a été âprement discuté au Sénat, mais aussi dans la rue, où des dizaines de milliers de militants ont manifesté pour défendre ce droit fondamental. Les féministes argentines et leur extraordinaire mobilisation ont fait naître l’espoir d’une loi qui légalise l’avortement.
Frankie, célèbre actrice française, se sait gravement malade. Elle décide de passer ses dernières vacances entourée de ses proches, à Sintra au Portugal. Ne connaissant pas la tragique vérité, sa famille recomposée ne montre pas un grand enthousiasme. Il y a Paul, son fils maladroit, Ilene, une coiffeuse de plateau sympathique et Jimmy, mari éploré. Au fil des déambulations des uns et des autres autour et dans la maison de vacances, des rancoeurs et des malentendus se font jour, des disputes éclatent, des coups de coeur se forment...