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Ils se sont rencontrés à une fête et se sont aimés tout de suite. C'est une belle et grande histoire d'amour, racontée à travers les souvenirs du jeune couple - des souvenirs altérés par le temps, leurs états d'âme, leurs différents points de vue. Des souvenirs qui finiront par influer sur leur relation.
L’histoire se passe en France dans un pensionnat désaffecté, reconverti en locaux pour stages de danse, et situé au cœur d’une forêt. Nous sommes au milieu des années 90, avant l’utilisation généralisée des téléphones portables. Toute l’action du film se déroule sur une nuit d’hiver, entre 20h et 8h le lendemain matin.
Qui se cache derrière le Premier ministre canadien à l’image glamour ? Trois ans après son élection, ce portrait sans fard dresse un bilan en demi-teinte de la nouvelle ère Trudeau.
Comparé à John Kennedy, pour son physique de jeune premier et son charisme, le dirigeant du Parti libéral, Justin Trudeau, fait souffler au Canada un vent de fraîcheur à son arrivée au pouvoir en 2015, balayant le conservatisme des années Harper. Héritier de son père, le légendaire homme d'État Pierre Elliott Trudeau, le Premier ministre, élu à 43 ans, incarne le renouveau du camp progressiste. Il célèbre la Gay Pride, prend des risques sur le dossier syrien en acceptant dès le début de son mandat d'accueillir 33 000 réfugiés et renoue le dialogue avec les Premières Nations. En 2017, il présente ainsi ses excuses, en larmes, aux pensionnaires des écoles résidentielles, ces établissements institués par l'État fédéral qui avaient pour objectif la disparition programmée de la culture autochtone. Ce "système scolaire" aurait causé la mort de 6 000 enfants. Mais aujourd'hui, Justin Trudeau, en partie à cause de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump et des liens économiques étroits entre son pays et les États-Unis, dévoile le visage d'un politicien "à l'ancienne". Il a par exemple autorisé la construction d'un pipeline entre l'Alberta et la Colombie-Britannique bafouant les droits des peuples autochtones et les engagements environnementaux pris lors de la COP21 à Paris.
De sa jeunesse dorée mouvementée aux quatre coins du monde à sa victoire historique aux élections fédérales en 2015, ce documentaire passionnant retrace l'ascension du Premier ministre canadien qui s'est cherché avant d'entrer dans l'arène politique. Ses adversaires du Parti conservateur l'ont longtemps méprisé pour son manque d'expérience, tentant de le décrédibiliser lors de la campagne avec un slogan : "Justin, just not ready." Nourri d'interviews de ses proches et de ses opposants, ce portrait riche en archives déconstruit l'image glamour qui entoure l'homme d'État, et, sans occulter les progrès accomplis, souligne ses failles et celles de sa politique.
Dans les années 1950, Christian Dior réinvente la silhouette de la femme. Les lignes folles de ses merveilleux dessins, dévoilés par Loïc Prigent, témoignent de dix années de création foisonnantes.
Des tailles de guêpe corsetées, des hanches exagérées, des jupes amples et bouffantes : le style Dior révolutionne la mode d'après-guerre. Finie l'époque du rationnement, l'inventeur du fameux new-look déroule des mètres de tissus – suscitant au passage la polémique – pour habiller la femme. De 1947 à 1957, "une explosion de féminité" défile sur les podiums. De la mythique "Junon", une robe longue du soir perlée encore réalisée dans ses ateliers pour des clientes fortunées, à l'emblématique tailleur Bar, le couturier renouvelle tout en élégance ses silhouettes de saison en saison. Mais à force d'enchaîner à un rythme effréné les collections, celui qui aime se décrire comme "un paysan normand bedonnant" s'épuise. Parti en Italie en août 1957 pour une cure de remise en forme – alors que sa voyante lui a déconseillé ce voyage –, Christian Dior ne reviendra jamais. Deux ans avant sa mort, il avait pris soin d'embaucher le jeune Yves Saint Laurent pour lui succéder.
Révolutionnaire
Après "Les dessins d'Yves Saint Laurent", Loïc Prigent dévoile pour la première fois les croquis de Christian Dior, conservés précieusement à Paris dans un lieu tenu secret. De ses esquisses dans les pages mode du Figaro, quand il était fauché, aux ébauches de ses innombrables créations en passant par ses carnets d'idées, ce documentaire éblouissant nous plonge dans l'effervescence des années 1950. Avec les sons de l'époque, les dessins, déjà plein de mouvements, prennent littéralement vie. Riche d'anecdotes émouvantes d'anciennes couturières, d'intimes de "Monsieur Dior", mais aussi de spécialistes de la mode, le film célèbre le talent d'un révolutionnaire qui a construit un empire en seulement dix ans.
Troisième fille de la pianiste Martha Argerich, après Lyda Chen et Annie Dutoit, ses deux demi-sœurs, Stéphanie Argerich n’a pas été reconnue par son père, Stephen Kovacevich, autre géant du clavier dont le nom résonne avec une force poétique pour tous les amateurs de musique. Depuis sa plus tendre enfance, elle a entretenu un lien fusionnel avec sa mère, qu’elle accompagnait dans la plupart de ses déplacements et qu’elle filme depuis l’adolescence. Sa relation avec son père, qui ne vivait pas avec elles, était de fait beaucoup plus distante, même si aujourd’hui les liens se resserrent entre eux.
Mais le sujet central de "Bloody daughter" – "sacrée fille", le surnom affectueux que le pianiste américain donnait à Stéphanie –, c’est la relation entre une mère "déesse" à la fois proche et inaccessible et ses trois filles. Un clan matriarcal hors du commun dont Martha Argerich, 72 ans et désormais grand-mère, est à la fois le pilier et l’enfant terrible.
Depuis qu’ils ont accédé à la gloire, les médias ont essayé en vain d’approcher Martha Argerich et Stephen Kovacevich. Aussi ce film tourné dans leur intimité est-il en soi un véritable événement. Autoportrait de famille à la fois personnel et universel, Bloody daughter questionne avec une sincérité et une émotion à fleur de peau les liens entre parents et enfants et la part d’opacité qu’ils recèlent, a fortiori quand on est la fille de deux monstres sacrés, absorbés par un mystère plus grand qu’eux-mêmes : la musique. Filmant sa mère dans les moments de sa vie quotidienne – au réveil, au fil de ses constants déplacements, en concert, en répétition, dans sa loge…–, la contemplant dans de beaux extraits d’archives, la confrontant aux films de famille qu’elle a tournés autrefois, Stéphanie Argerich parvient à concilier proximité et distance pour adresser aux siens ce beau "film de réconciliation", qui n’élude ni la douleur ni l’amour partagés. Un film constamment irrigué par une émotion brute qui ne passe ni par les mots, ni par les événements, mais par une approche musicale de la réalité, au plus près des visages, des sensations, du temps qui passe.
Le Dessous des cartes étudie les ressources naturelles du pays, l’évolution de ses relations commerciales avec l’Asie et s’interroge : entre visées économiques et positions stratégiques, l’Australie n’est-elle pas en proie à des intérêts contradictoires ?