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Fille mère, déesse, reine du ciel, guerrière… Depuis deux mille ans, Marie a pris d’innombrables visages. Tour à tour politique, muse ou protectrice, cette Vierge bénie entre toutes les femmes raconte en creux l’histoire des sociétés qui la vénèrent.
Par le truchement de Marie
Marie a-t-elle encore quelque chose à nous dire ? C’est la question posée par la réalisatrice Isabelle Brocard qui s’appuie pour y répondre sur les éclairages d’un large éventail de spécialistes : théologiens, historiens de l’art, conservateurs de musée, psychanalystes, anthropologues… À travers deux épisodes retraçant près de deux mille ans d’histoire, elle interroge le visage sibyllin et protéiforme de la mère de Jésus, détaillant les différents rôles qu’elle a endossés à travers les siècles pour servir l’Église, les nations ou le patriarcat. On a fait dire à Marie ce qu’on voulait, explique la réalisatrice, qui ausculte cette figure éminemment plastique, reflet des peuples qui lui vouent un culte et réceptacle des représentations que chacun mobilise en fonction des contextes et des besoins. Avant qu’elle devienne une égérie de la pop culture et une source d’inspiration pour les artistes contemporains qui vont donner une voix libre et singulière à cette icône jusque-là silencieuse...
Avec l'épidémie de Covid-19, des millions de personnes ont perdu l'odorat – parfois en même temps que le goût. Pour mieux comprendre les liens essentiels tissés par les perceptions olfactives entre le cerveau humain et le monde qui l'entoure, la documentariste Cosima Dannoritzer mène l'enquête dans un univers sensoriel largement méconnu, exploré par un nombre croissant de chercheurs.
Comme le chef étoilé Emmanuel Renaut, à Megève, qui a envisagé un temps de renoncer à son métier, des millions de personnes ont perdu l'odorat, parfois en même temps que le goût, à la suite d’une infection par le Covid 19. Ces symptômes ont mis en lumière pour le commun des mortels ce que les chercheurs savaient déjà, et ont amplifié les programmes scientifiques dans ce domaine, notamment pour aider les patients à retrouver leurs capacités olfactives. Que ce soit pour savourer les arômes complexes d’un plat, ressentir la proximité affective de ses proches, exprimer une émotion ou être alerté d'un danger, l'odorat tisse entre notre cerveau et le monde extérieur des liens essentiels, mais dont nous ne sommes que rarement conscients. De Dresde à Stockholm en passant par Paris, ce passionnant jeu de piste dans les laboratoires de recherche à la découverte de ce qui se trame sous (et dans) notre nez ouvre les portes d’un univers sensoriel encore largement méconnu.
Question de flair !
Nos papilles ne discernent en réalité que cinq goûts : sucré, salé, amer, acide et "umami", un terme japonais signifiant… "savoureux", et rapporté parfois à la rondeur du bouillon de viande. Tout le reste de ce que nous appelons le goût provient en fait des informations transmises à notre cortex par des récepteurs olfactifs classés en plus de 400 familles différentes. La recherche internationale a récemment identifié le système neuronal qui les régit et connaît donc désormais l'origine de l'anosmie ou hyposmie (perte totale ou partielle de l'odorat), ce qui lui permet par exemple de travailler sur des implants olfactifs afin de remédier aux cas autrement incurables. En parallèle, elle a mis en évidence la puissance méconnue de ce sens généralement relégué au second plan. Directement relié à la mémoire, l’odorat, comme Marcel Proust l'évoqua avec sa madeleine trempée dans la tisane de tilleul, a ainsi le pouvoir de faire resurgir les émotions du passé. On découvre aussi comment, de façon inconsciente mais décisive, notre nez influence nos attirances amoureuses et amicales, permet de détecter la peur ou la joie chez autrui, et même, s’il est particulièrement sensible, la bonne ou la mauvaise santé d'un organisme. En France, la recherche médicale travaille ainsi avec des chiens pour décoder les marqueurs olfactifs de certaines maladies, dont le cancer du sein, et pouvoir ainsi les traiter précocement… Loin d’être un simple vestige sensoriel légué par de lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs, l’odorat continue de guider chaque instant de notre vie.
Suède, 2018. Un syndrome mystérieux affecte les enfants réfugiés.
Dans l’espoir d’une vie meilleure, Sergei, Natalia et leurs deux filles ont été contraints de fuir leur pays natal. Malgré tous leurs efforts pour s’intégrer et incarner la famille modèle, leur demande d’asile est rejetée. Soudainement, Katja, leur plus jeune fille, s’effondre et tombe dans le coma. Ils vont alors se battre, jusqu’à l’impensable, pour que leur fille puisse se réveiller…
Inspiré de faits réels.
A Bornéo, à la lisière de la grande forêt tropicale. Kéria, une petite fille, recueille un bébé orang-outan retrouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment, Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et Oshi, le bébé singe, vont lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée. Mais pour Kéria, ce combat sera aussi l'occasion de découvrir la surprenante vérité sur ses origines...
À partir de 8 ans
Thorin, le Néandertalien découvert dans une grotte de la Drôme, apporte de précieux indices sur la disparition mystérieuse de son espèce, à qui succédera notre ancêtre Homo sapiens. Enquête sur l'une des plus grandes énigmes de la Préhistoire.
La découverte, exceptionnelle, bouleverse nos connaissances sur les occupations du bassin méditerranéen au cours de la Préhistoire. En 2015, la mise au jour dans la grotte Mandrin, au cœur de la vallée du Rhône, d'un nombre important de fossiles néandertaliens, constitue le point de départ d'un haletant thriller archéologique. Daté, après moult rebondissements, de 40 000 ans environ, ce représentant tardif de Néandertal, baptisé Thorin comme le roi nain de Tolkien, livre de nouveaux indices sur cette espèce, qui a vécu sur le continent eurasien pendant 300 000 ans avant de s'éteindre mystérieusement. Pourquoi a-t-elle disparu au profit d'Homo sapiens, notre ancêtre ? C'est ce que tentent de comprendre le préhistorien Ludovic Slimak et son équipe, qui explorent depuis vingt ans la grotte Mandrin, occupée pendant quatre-vingts millénaires et miraculeusement préservée grâce aux sables portés par le mistral, s'engouffrant dans son ouverture au nord. Alors que l'analyse des suies, une nouvelle méthode d'investigation, permet en outre de déterminer avec une précision inédite la fréquence d'occupation du lieu, les fouilles des archéologues révèlent que les Néandertaliens ont non seulement survécu dans le sud de la France mais qu'ils ont même probablement côtoyé les Homo sapiens vers le 54e millénaire avant J.-C. Autre découverte majeure : les recherches sur les étranges pointes en silex de la couche archéologique de cette période laissent penser que les premiers Homo sapiens installés dans la grotte chassaient déjà à l'arc, soit quelque quarante mille ans avant la date admise de l'invention de l'archerie !
Rencontre inédite
Des chantiers de fouilles aux laboratoires, cette captivante enquête, qui convoque des savoirs pluridisciplinaires – archéologie, tracéologie, paléogénétique… – et des chercheurs passionnés, lève le voile sur l'une des plus grandes énigmes de la Préhistoire et met au jour l'histoire inédite de la rencontre de deux espèces humaines dans le sud de la France. Premier fossile néandertalien exhumé depuis cinquante ans, Thorin, dont l'ADN le rapproche de cousins d'Europe du Sud, dessine ainsi une toute nouvelle branche méditerranéenne chez les individus de son espèce, avant leur disparition, bien plus progressive qu'imaginé jusque-là.